En manque (17/08/2022)
À chanter à toute vitesse, en accélérant et montant dans les aigus à chaque strophe. Accompagnement de piano bastringue.
Je n'ai plus rien à me mettre
Plus un gode, plus un vit
Pas même un manche d'outil
Ô maman, ô mes ancêtres
Je n'ai plus rien à me mettre
Secourez-moi, car je suis
Plus ardente qu'un méchoui
Autrefois j'étais sereine
Environnée à l'envi
De dards tendus et ravis
Me comblant telle une reine
Autrefois j'étais sereine
Mais ce temps-là s'est enfui
Depuis bien des jours n'ai joui
Maxime est en Amérique
Donatien au Burundi
Fabio me préfère Eddy
Plus personne ne me nique
Maxime est en Amérique
Mais ça je l'ai déjà dit
Je ne sais plus où j'en suis
Je n'ai plus rien à me mettre
Aucun zizi dans ce nid
Que je frotte par dépit
Donnez-moi dix centimètres
Ou même quinze à me mettre
Sans quoi j'attrape un fusil
Et je... Ouf ! voilà Jean-Louis
14:27 | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
J'ai pas de piano bastringue et ma voix est plus fellée qu'une cloche rogomitte, mais avec les doigts, on fait encore des merveilles. Voui, gente Bella que je salue.
Écrit par : Parrain | 18/08/2022
Fellée ? Rogomitte ?... Veux-tu cesser d'inventer des mots !
Quant aux doigts, Gautier parvient à la même conclusion :
"Dieu fit le con, ogive énorme,
Pour les chrétiens,
Et le cul, plein-cintre difforme,
Pour les païens ;
Pour les sétons et les cautères,
Il fit les poix,
Et pour les pines solitaires,
Il fit les doigts."
Si ça marche pour les pines, hein ?...
Ou alors y a plus qu'à se pendre.
Écrit par : Bella | 18/08/2022
Les doigts, c'est bon pour tout : les pines, les cons, les culs, et plus, si affinités. Malgré son talent, Gautier oublie qu'on branle plus facilement un vit avec la main entière qu'avec les doigts seuls.
Ils sont peut-être pas très originaux, mes mots, mais (mémomè) j'y tiens. Pour l'anecdote, un copain disait "Je me suis fait feller".
Écrit par : Marcrapulosité | 18/08/2022
Pas mal, ça, "se faire feller". Je m'en souviendrai. ;)
Écrit par : Bella | 19/08/2022