Entre mes seins bercée ta cravate enfle en coulissant
Crachant bavant sur sa lancée
Son plaisir étrilleur où s’entube insensée
Ta verve à nos souffles puissants
Entre mes seins si blancs si ronds qu’on jurerait des fesses
Notaire entre foutre en gros plan
Te recueillir et vivre entre mes seins troublants
Comme d’autres vont à confesse
Entre mes seins qu’étreint la passion nue qui nous anime
Ton mandrin perce et va bon train
Un tunnel espagnol entre mes seins empreints
De la même joie unanime
Entre mes seins materne encore ô poupon doux bandit
Ta soif d’amour jamais en berne
Cherche la faille interstice étroite poterne
Pour ce vit qui tant a grandi
Entre mes seins baratte et pour finir gicle le lait
D’homme que celait ta cravate
Beurre de ta cuiller au long manche écarlate
Ces seins rêvant de t’avaler
Les plaisirs du notaire
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8), Tétradécasyllabes (14)
Commentaires
En bon obsédé crapuleux, je me gaudis et gondole à la lecture de vos deux derniers texticules qui me rassurent. J'ai cru un moment que alliez sombrer dans la poésie d'hamoure du genre Popaul Eluard que je ne supporte qu'à dose infinitésimale. Ouf ! J'espère que vous allez nous offrir des trucs, des machins, des bidules enfoutraillés de verve autant que de mouille.
Bonne journée, chère Bella.
Edelweis12 aussi a évoqué Eluard à propos de mon poème "Aquarelle". Vous allez finir par me flanquer la trouille. Je ne comprends rien à Eluard et il m'ennuie !...
Cela dit, il est inévitable que ma poésie évolue, d'abord parce que les rimes avec "bite", "con" et "foutre" sont en nombre limité, ensuite parce que j'ai besoin moi-même de sentir que je ne me répète pas trop. Espérons que tu continueras à en apprécier quelques-uns.
Mille bises, mon Marc