Cet hymen imprévu (22/09/2025)
Une nuit nous ferons la noce en ce musée
Tu le sais bien je vois à ta moue amusée
Que nos sangs se comprennent empressés l’autre et l’un
De tromper des gardiens la lasse vigilance
Pour se retrouver seuls dans la pénombre immense
Et se faire un câlin
Tapie peut-être dans l’antique sarcophage
De ce roi de poussière oh j’attendrai fort sage
Que meure aussi l’écho du moindre bruit vivant
Hors l’élan le galop de mon cœur intrépide
Et ton appel muet tel un vent de Colchide
Vous baise en dérivant
Alors comme à l’époux une vierge s’avance
J’irai tremblante et nue vers ta magnificence
À peine luira-t-il ton membre dans le noir
Que je le ferai mien l’étouffant de caresses
Avant que de forcer de sa matière épaisse
Mon trop étroit couloir
Oui Priape ô mon dieu de marbre aux tendres veines
Une nuit je reviendrai une nuit prochaine
Et nous célébrerons cet hymen imprévu
Par-delà la morale et par-delà les âges
De mon ventre et ton vit qui met mon ventre en nage
Depuis que je l’ai vu
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