Elle se rêvait violée
Prise en dépit de ses cris
Par quelque brute à l’œil gris
La giflant à la volée
Se voyait tenue aux mains
Aux cuisses par la canaille
Lui écorchant les entrailles
Lui souriant léonin
Se croyait beaucoup trop vile
Pour l’amour ou le respect
Mais d’âcres ombres rampaient
Dès que la nuit se profile
Se voulait morte les seins
Le ventre de découpure
Baignés de larmes impures
Les larmes de l’assassin
Elle le soir se coiffant
Se rêvait cambriolée
Renversée battue violée
Sur son petit lit d’enfant
Beaucoup trop vile
Catégories : Heptasyllabes (7)
Commentaires
Esprit es-tu là ? Quand notre esprit vagabonde, dieu seul sait où il peut nous conduire...
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