Du brillant de leur poids tes poils
M’ont recreusé la belle fente
À mes sens lancé le signal
Dont tu n’es même pas consciente
Je brouterai chèvre à tes lèvres
Si tu donnes la permission
Tétant ta langue qui m’enfièvre
Réitérant ma reddition
Tes doigts ont droit de me chercher
Les poux partout car je vis nue
Près de tes talons haut perchés
T’adorant à perte de vue
Sous les vrilles de ta cheville
Je plie le cou me fais tapis
Et redeviens petite fille
Ton pied sent la pomme d’api
À sucer le dessin des seins
Que tu sèmes à ma portée
Il me vient de brûlants desseins
Et des rivières avortées
Ô puissé-je à même tes cuisses
Remonter l’horloge au moment
Où nos deux soifs enfin s’éjouissent
Pour ma stupeur infiniment
Puis ta vulve entrevue me perd
M’ébranle entière et me déchire
Me dégomme comme un sniper
Me change en mannequin de cire
Attendant que tu le désires
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Catégories : Octosyllabes (8)
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L’écrouée
Catégories : Octosyllabes (8)Flic, ô ton fabuleux tonfa,
Auquel j’avoue tous mes méfaits !
Dès qu’il me bondit sur le râble,
Je me rends et me mets à table ;
Sitôt qu’il me rentre dedans,
J’obtempère, c’est évident.
Flic, ô ton bath et beau bâton
M’inculque la loi du piston !
S’il me convainc et le déplisse,
Je balancerai mes complices ;
Qu’il me passe toute à tabac,
Me punissant de haut en bas !
Flic, ô ta matraque à mater
Les nymphos et les écartées
Du droit chemin, je te le jure :
Jusqu’à la lie, de ses bavures
Je boirai l’or immaculé !
… Mais pense aussi à m’enculer. -
Des bonheurs sans le mâle
Catégories : Hexasyllabes (6)Ouvre-moi ô ma sœur
Je viens avec douceur
Te planter des semences
D’été dans le silence
Vois mon cœur qui s’élance
Ouvre-toi n’aie pas peur
Loin de nous les grimpeurs
Pour une fois divorce
Des écarteurs de force
Des ébranleurs d’écorce
Laisse-toi pénétrer
De la limpidité
Des bonheurs sans le mâle
Nous serons deux étoiles
Balayant les jours sales
Ouvre-toi ô ma sœur
Oublions les chasseurs
Leur goût de la conquête
L’arme et le cri qu’ils jettent
Sur nos ailes défaites
Laisse-moi caresser
Ton épaule et verser
Du miel sur tes blessures
Nous aurons j’en suis sûre
Les gestes qui rassurent
Vois déjà se détend
Ta peau désir battant
Sous ma main qui t’éveille
Des vibrances d’abeille
Ouvre-toi ma pareille
Moralité :
Pourquoi se faire un mâle
quand on peut se faire du bien ? -
Noces bestiales
Catégories : Octosyllabes (8)J’épouse ta queue la consomme
Je suis la femme et tu es l’homme
Tu es l’homme que j’ai dompté
Aie pour moi toutes les bontés
Porte-moi haut jusqu’aux nuages
Détalons l’un et l’autre en nage
À travers cieux bel étalon
Dont j’avale le membre long
Tu es l’homme et je te possède
Moi la femme à qui chacun cède
Écuyère aux seins tressautant
Au rythme d’un galop gitan
Cavalière aux ongles d’épine
Qui jouis en épousant ta pine -
Loin des os
Catégories : Octosyllabes (8), QuintilLigne de partage des eaux
Entre tes cuisses gauche et droite
Ici nous sommes loin des os
Rien qu’un filet de mouille étroite
Que fuite ta chair en ciseaux -
La gloutonne
Catégories : Heptasyllabes (7)C’est moi la blanche oie qu’on gave
En m’enfonçant dans le cou
Le tuyau pour que je boive
Et avale à tous les coups
Nue la plume frémissante
Luttant contre le dégoût
Je m’étrangle et la descente
En le gésier me secoue
C’est moi la belle oie replète
Qu’il coince entre ses genoux
Pour s’emmancher dans ma tête
Sorte de jeu entre nous
Pendant ce temps mon minou
Bave comme aux jours de fête
Lorsque j’ai tenu le coup
Englouti son gruau d’orge
Et qu’il a vagi beaucoup
Je caquette et me rengorge
Moi l’oie blanche obéissante
Moi la gloutonne à son goût
Dont la gorge ô impuissante
Est suave lorsqu’on la fout -
Cantique d’action de grâces
Catégories : Octosyllabes (8)Bénie soit la Pine de l’Homme
Que Dieu a faite à Son image
Dressée plus haut que les nuages
Soutenant les piliers de Rome
Gloire à toi Fruit du caleçon
Rouge et rempli d’épais champagnes
En nous hissant sur les montagnes
Tu nous embrases le buisson
Aussi nous rendons grâce aux Couilles
Saintes Burnes qui vont semant
La Vie sur Son commandement
Au fond de notre puits à mouille
Béni l’œil du riant Méat
Et toi doux et joyeux Prépuce
Chaque matin quand je vous suce
Je sens que j’ai fait ma B.A.
Loués les Poils qui nous procurent
Au bout des brûlants jours d’été
Un chatouillis plein de gaieté
Aux fragrances de bon augure
Ô béni sois-tu entre tous
Bijou chéri des nymphomanes
Ciboire sacré dont émane
Notre manne : le blanc Couscous -
J’ai encore rêvé d’elle
Catégories : ChansonJ’ai encore rêvé d’elle
C’est bête, ça m’a mise en émoi
Elle n’est pas vraiment grêle
Tant mieux, elle est faite pour moi
Dure et boulotte
Juste pour ma motte
Je l’ai rêvée si fort
Que mes draps puent la mouille
Elle entrait dans mon corps
Arrimée jusqu’aux couilles
Si je pouvais me l’appuyer ah pour de vrai
Si je savais où la trouver
Donnez-moi l’espoir
Prêtez-moi un soir
Une nuit, juste pour elle et moi
Et demain matin elle jutera
J’ai encore rêvé d’elle (Je rêve aussi…)
Me suis branlée six fois (J’ai bien grossi…)
Elle n’est pas vraiment grêle (Qu’est-ce que tu crois ?)
Elle est faite pour moi (Quel trou étroit !)
Raide et piaffante
Juste pour ma fente
Si elle pouvait me ramoner au pied levé (Ouvre les cuisses, j’y arrive pas !)
Si je savais où la trouver (Me sens-tu là ?)
Donnez-moi l’espoir (Je suis en toi !)
Prêtez-moi un soir (Prends ça !)
Une nuit, juste cette pine et moi
Et demain…
Enfin je vais me l’envoyer à en meugler (J’attendais qu’ça, moi, tu comprends ?)
C’est sûr, je vais me faire tringler (Écarte en grand !)
Donnez-moi un soir (Gobe mon gland !)
Laissez-moi y croire
Ce beau zob, juste là en moi
Et demain… n’existe pas
Sur l’air de « J’ai encore rêvé d’elle » (Il était une fois)
https://www.youtube.com/watch?v=jGRaXdT2-58
Il suffisait de changer quelques mots pour faire de ce tube ultraromantique des années 70 une chanson cochonne. J’ai pas pu résister… -
Lent et profond
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Une femme se branle ici
À pleines mains dans cette chambre
S’aimant d’une sorte de membre
Fort réussi
Se le fourrant jusqu’à la garde
Elle halète comme un chien
Et l’on sent que le plaisir vient
Qu’elle retarde
Tout glissant de mouille le vit
Plonge plonge plonge la tête
La première et parfois s’arrête
Sur le parvis
Il frôle alors la tendre goutte
De chair tuméfiée qui frémit
Mais le vagin veut à grands cris
Qu’on le refoute
Une femme se branle à cœur
L’âme et le cul brûlant ensemble
Les seins durs et le corps qui tremble
Comme un shaker
Elle a tout oublié la honte
Les hommes le soleil l’amour
N’entend plus que l’ouragan sourd
Qui dedans monte
Une femme se branle dont
La gorge pleure à l’agonie
Quand l’orgasme la crucifie
Lent et profond
Une femme s’est branlée nue
Sur ce lit moite et dévasté
Toute à mon jouir je ne m’étais
Pas reconnue -
10 odes à Sodome
Catégories : Jocelyn WitzTout est dans le titre !
Un petit recueil de mes poèmes à la gloire du décapsulage rectal, du bourrage de trou de balle, de l’enfilage par-derrière, du clystère à moustaches, du perforage de rondelle, de l’empapaoutement, du desserrage de bagouse, du récurage de turbine à chocolat, du pêchage d’étrons, de l’introduction par l’entrée de service, de l’enviandage à la Socrate et compagnie, de la bougrerie, du coït anal, du pousse-crottin, de l’écartelage d’oignon, du colmatage de brèche dans les murs sodomiques, etc., etc.
Dont quatre poèmes inédits...
https://www.atramenta.net/lire/10-odes-a-sodome/93529