Mon con gémit, mon con déconne,
Veut subir le pal, la queue, la
Peine ultime comme Antigone ;
Nombreux sont ceux qui s’en étonnent,
Mais, dès petit, mon con gueula
Qu’on la lui mette jusque-là.
Mon con supplie — c’est lamentable —,
Sanglotant tel un tragédien :
« Enfilez-moi là, sur la table !
Déroulez ou je pète un câble !
Plantez vos longs totems, Indiens,
Pour combler ce fossé pubien ! »
Mon con feule et rien ne l’apaise,
Ni doigts ni bout de silicone ;
Coupant court à sa catéchèse
Le curé s’en vient qui le baise
En râlant : « Marie, t’es ma bonne,
Mais, foutre Dieu ! ton con déconne. »
La prière
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Commentaires
Alléluia !
L'essentiel, c'est de garder la foi. Bises à toi, Marc !
M'est avis, insatiable Bella, qu'un seul curé ne suffira pas. Pourquoi ne pas aller dans un monastère ou au séminaire ? Vous aurez a disposition une flopée d'ensoutanée en rut.
Mes hommages.
Le Vatican sinon rien !! :D
Pourquoi pas un inséminaire ?
Oh oui !
Ou un collège de cardinaux à la calotte bien rouge !
Des missionnaires en position de me convertir !