Nos rapports ? Fifty-fifty
Des pièces uniques et main-d’œuvre
J’offre aux cent vits de la pieuvre
Mes bijoux sous garantie
Je lève les hypothèques
Avalise les paiements
En liquide évidemment
Je ne connais pas l’échec
On contracte par-devant
Raide notaire à cravate
On souscrit à quatre pattes
À des emprunts motivants
Je m’investis je me donne
À fond pour vous mes trésors
Dès que l’actif entre et sort
Le reste je m’en tamponne
Heptasyllabes (7)
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Je m’investisCatégories : Heptasyllabes (7)
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Un bon garçonCatégories : Heptasyllabes (7)Ah ! sa maman la putain 
 Ce mec vit à bon école
 Des mille oncles qui lui collent
 Au cul du soir au matin
 Attentif le fils de pute
 Sait par cœur tous les tarifs
 Et si besoin au débrief
 Il peut régler les disputes
 Il a toujours été là
 Témoin veillant sur sa mère
 L’érotisme est sans mystère
 Pour ce fidèle échalas
 Dissimulé dans l’armoire
 Il voit comment les clients
 Se plantent en oubliant
 Dans maman leurs idées noires
 Puis sitôt que sont éteints
 Les becs de gaz dans la rue
 Il se désape et se rue
 Sur sa maman la putain
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Culinaire préparationCatégories : Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)Amis d’la gent charcutière 
 V’nez donc par ici
 Que j’vous montre mes soucis
 Dans l’échoppe arrière
 Fourrez-y mon p’tit boyau
 De chair et d’épices
 Élargissez l’orifice
 Et mouillez l’maillot
 Les v’là bien rouges et bien grasses
 Vos chipolatas
 Mais j’suis dans un sale état
 Que quelqu’un m’décrasse
 Remplissez mon p’tit panier
 Avec ces saucisses
 Des fois qu’mon époux surgisse
 Vaut mieux vous manier
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On n’a rien pu retenirCatégories : Heptasyllabes (7)Dans le détour des vallées 
 Un vent d’hiver est venu
 Quand l’envie s’en est allée
 D’effleurer ton ventre nu
 Dans le détour des vallées
 Tout est blanc Même les poils
 Dorment Nul sang ne frissonne
 Au flanc des monts L’animal
 Ne sent passer plus personne
 Tout est blanc même les poils
 De ces fleurs sous les congères
 On n’a rien pu retenir
 Seuls tes regards froids digèrent
 Et bercent le souvenir
 De ces fleurs sous les congères
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La gauloiseCatégories : Heptasyllabes (7)Elle dégoise et dégoise 
 Des tissus d’obscénités
 L’immorale la gauloise
 Il fallait pas l’inviter
 En plein dîner elle expose
 Sans surseoir à son repas
 Des choses mon Dieu des choses
 Qu’en principe on ne dit pas
 À qui veut l’ouïr elle inflige
 (À qui ne veut pas aussi)
 La liste entière des tiges
 Que son ventre s’est farcies
 Tranquille elle vous déballe
 Ses récits glaçant le sang
 Tels de grands coups de cymbales
 À table c’est indécent
 Sans y penser elle épanche
 Quand même nous nous fâchons
 Son goût pour la sauce blanche
 Bue au membre des cochons
 Combien de fois par semaine
 Les prénoms de ses amis
 Et le détail (inhumaine !)
 De ses moindres sodomies
 L’œil luisant elle débite
 Ses frasques où les garçons
 Tous dotés d’énormes bites
 La lui foutent sans façon
 Cette nana débagoule
 Ce qu’on préférerait tu
 Suçant un pilon de poule
 S’enquérant Que ferais-tu ?
 Mille horreurs elle confesse
 En sifflant son muscadet
 Tant qu’à la fin on la fesse
 … Pile ce qu’elle attendait
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Il suffit d’ouvrir les yeuxCatégories : Heptasyllabes (7)La ville ôte sa chemise 
 Filles et garçons tout nus
 Embrassés enfin se disent
 Que les temps sont revenus
 Temps des joues rouge cerise
 Temps de la nouvelle église
 Il suffit d’ouvrir les yeux
 Partout des bras de lavande
 Des membres jeunes ou vieux
 Durs ou tendres vous attendent
 Ô royaume merveilleux
 Ô règne des corps soyeux
 La ville ouvre mille fentes
 Érigeant autant de tours
 Qui deviennent leurs amantes
 En les foutant tour à tour
 L’époque ivre est triomphante
 Où l’humain se réenfante
 J’ai fait fuser tous les nœuds
 Pourléché toutes les mottes
 Mais driiiiing !... Flûte il est moins deux
 Vite il faut que je me trotte
 Au boulot le ventre en feu
 La ville a le nez morveux
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Un pro sinon rienCatégories : Heptasyllabes (7)Qu’un clinicien me dissèque ! 
 Que me tire un artilleur !
 Qu’un imam me croie sa Mecque !
 Que me découse un tailleur !
 Que me fouille un gars des douanes !
 Que m’asperge un beau pompier !
 Qu’un boucher goûte à ma couenne !
 Qu’un chausseur soit à mes pieds !
 Qu’un ex-sapeur me désape !
 Qu’un psy tète à mes deux seins !
 Que me palpe et lape un pape !
 Que m’éventre un assassin !
 Qu’un huissier de sa clé m’ouvre !
 Que me fore un tunnelier !
 Qu’un inventeur me découvre !
 Qu’un costaud me voie plier !
 Qu’un vieux fourreur me fourrage !
 Que me rudoient deux doyens !
 Qu’un soutier saoul me soulage
 De ces ruts qui sont les miens
 Dès que je suis au chômage !
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Telle une filleCatégories : Heptasyllabes (7)Pour Alain 
 C’était un soir au milk-bar
 Mon ventre perdit l’haleine
 Quand jaillis du boulevard
 Aux yeux brillants de phalènes
 Ont déboulé deux loubards
 Lors mes membres se crispèrent
 Sur le drink je voulus fuir
 Mais voici qu’ils me repèrent
 Piaulaient leurs blousons de cuir
 L’un se tripotait la paire
 Salut baby tu nous r’mets
 Moi j’avalai ma salive
 L’autre paraissait camé
 Ô mon cœur à la dérive
 C’était celui que j’aimais
 Très vite le feu m’emporte
 J’aspire à des rocks barbares
 Vacillant sous bonne escorte
 On traversa le milk-bar
 Mon camé m’ouvrait la porte
 Cette nuit-là dans les ors
 Les soieries de mon hôtel
 Voyous épuisants trésors
 Vous m’avez pris tiré telle
 Une fille en jarretelles
 Et lopé jusqu’aux aurores
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Aux profondes BrocéliandesCatégories : Heptasyllabes (7)J’aime les filles d’ailleurs 
 Leur regard bardé de khôl
 La lèvre au pli batailleur
 D’où leurs baisers dégringolent
 Les nanas venues de loin
 Qui dévoilent au hammam
 Un ventre sentant le foin
 Une chaude odeur de femme
 J’aime les filles d’ailleurs
 Dont les mains vous parlent vite
 Usant d’idiomes meilleurs
 Et pressés de néophytes
 Le miel jusqu’à leurs pieds nus
 Coule coule et les rend suaves
 Leurs seins corsent le menu
 D’un fruit noir comme la lave
 J’aime les filles d’ailleurs
 Aux profondes Brocéliandes
 Où vit avide et bâilleur
 Leur sexe aux rebords de viande
 Contre leur peau je deviens
 L’animale aux sueurs premières
 Reptile antédiluvien
 Créature à la charnière
 J’aime ces femmes d’ailleurs
 Aux spasmes si réussis
 Si passionnés et d’ailleurs
 J’aime leurs maris aussi
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Après ça tout avalerCatégories : Heptasyllabes (7), Tétradécasyllabes (14)Mon œil brille de luxure et de foutre mon visage 
 Quoiqu’affichant une moue aguichante d’enfant sage
 Ai-je assez bu de saké
 Béante ma bouche est pleine où ma langue gesticule
 Comme noyée dans un blanc lac de jus de testicules
 Les gars ont mis le paquet
 À genoux je m’offre pute en rut nue enfermée toute
 Entre trente hommes frottant leur pine afin qu’elle ajoute
 Sa gougoutte à ma becquée
 Les nanas font bande à part Une jalouse sanglote
 Mais je vois d’ici qu’elle a aussi mouillé sa culotte
 Y a de quoi s’estomaquer
 Je m’astique en douce car que voulez-vous ça m’excite
 D’être au centre d’une sarabande de raides bites
 Jouant à ne pas me niquer
 Mais le jeu s’achève et les burettes sont quasi sèches
 Après ça tout avaler Oh pourvu qu’ils se dépêchent
 Je commence à suffoquer
 On me tire le portrait en couleur On m’encourage
 Mon œil brille de luxure et de foutre mon visage
 C’est la soirée bukkake
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Connexion illimitéeCatégories : Heptasyllabes (7)Qu’il se nomme Ali ou Sam 
 Kurt ou Caleb que m’importe
 D’un clic il ouvre ma porte
 L’inconnu de la webcam
 Souvent je suis déjà nue
 On se regarde haut débit
 Puis il tombe les habits
 Dresse une tige charnue
 Je lui lance Hello I am
 Cute isn’t it et l’aimante
 Par mes façons infamantes
 L’inconnu de la webcam
 On se touche afin que puissent
 Monter du bonheur les crans
 Je fixe des yeux l’écran
 En écartant bien les cuisses
 Il me dit toujours Madame
 Seul mot de français qu’il sache
 À mon gémir il se lâche
 L’inconnu de la webcam
 Aucun risque d’amour Notre
 Jouir est sans désillusion
 Chaque fois la connexion
 Zappe et m’en propose un autre
 Qu’il habite à Amsterdam
 Ou même au bout de la terre
 Il me rend moins solitaire
 L’inconnu de la webcam
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Les rêves sont inutilesCatégories : Heptasyllabes (7), SonnetChaque chaleur humaine il 
 Faut l’alimenter l’étendre
 L’embraser de gestes tendres
 Foin des cœurs déjà séniles
 Chaque peau prompte à se fendre
 Couche-la dans le fenil
 Cherche les sources du Nil
 Perds-toi parmi ses méandres
 Les rêves sont inutiles
 Ils ont tous un goût de cendre
 Ô apprends à redescendre
 Chaque chaleur humaine il
 Faut s’y brûler sans attendre
 Tant le temps est volatil
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Gris sans toiCatégories : Heptasyllabes (7)Où avais-je avant les yeux 
 Étais-je aveugle ou prêtresse
 Avais-je égaré mes fesses
 Avant que m’ouvrît ton pieu
 Où avais-je avant les yeux
 Où avais-je avant la tête
 Pour ignorer que l’on pût
 Me remplir d’un fût trapu
 Tout à coup la mignonnette
 Où avais-je avant la tête
 Où avais-je avant les seins
 Étais-je encore en mes langes
 Avant tes mains de boulange
 Qui en dressent le dessin
 Où avais-je avant les seins
 Où avais-je avant la bouche
 Je n’avais jamais crié
 Quand soudain à m’étriller
 Le premier tu me débouches
 Où avais-je avant la bouche
 Où ai-je fourré l’esprit
 L’as-tu mis dans ta valise
 Je stresse et m’animalise
 Gris sans toi le monde est gris
 En partant tu m’as tout pris
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À fond le feuCatégories : Heptasyllabes (7)Fais-la fais la fellation 
 Cueille la queue lactifère
 Mords au fruit de la passion
 La quenouille se veut faire
 Tel un bœuf en sudation
 Pas moyen que tu diffères
 Fais-la fais la fellation
 Tète et pompe après la pipe
 Pour que grimpe la pression
 Que se tortille le type
 Objet de tes attentions
 Branche où tes lèvres s’agrippent
 Fais-la fais la fellation
 Lèche embouche aspire et suce
 Faut que ce grand polisson
 Vibre depuis le prépuce
 Jusqu’au cœur de l’émotion
 Jusqu’aux cris et sauts de puce
 Fais-la fais la fellation
 Turlutte et pousse au délire
 À fond le feu de l’action
 Sache ô pompière conduire
 Lampe avec délectation
 Fais-le fais-le fais-le jouir
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Mille et cent bêtisesCatégories : Heptasyllabes (7)La fillette que je fus 
 Disait oui à tous les êtres
 N’opposait point de refus
 N’envoyait personne paître
 Qui désirât la connaître
 L’accorte ado que j’étais
 Prisait les mises légères
 Et les touffeurs de l’été
 Découvrant ses jeunes chairs
 Aux gens comme à l’atmosphère
 La bimbo que je devins
 Se mourait pour les dimanches
 Y assouvissait sa faim
 Grappillant de branche en branche
 Les fruits lourds de sève blanche
 La femme eut plus d’un mari
 Téta plus d’une autre fille
 Elle sillonnait Paris
 Quêtant le slip aux chevilles
 Un autre sexe qui brille
 La vieillarde se souvient
 Et se branlant poétise
 Au chaud de ses poils pubiens
 Rêve à mille et cent bêtises
 Tant pis si peu la courtisent
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Quand nos désirs s’escaladentCatégories : Heptasyllabes (7), Terza rimaSi saccadés nos élans 
 Sautant du tendre à l’inique
 Des fureurs lapines au lent
 Variant sans arrêt nos niques
 Nous procurent un sport divers
 Sans remontées mécaniques
 Quand se ramollit le ver
 S’attrapant par la tignasse
 On se remet le couvert
 Nul ennui pas de feignasse
 Entre nos secousses et nous
 Jamais les bougies s’encrassent
 Assis debout à genoux
 Baises peinardes ou violentes
 Tout me ravit le minou
 Sans trêve on expérimente
 Se pinte aux cocktails salés
 Dénués de vertus calmantes
 Sans cesse on se laisse aller
 Passant des mamours au crade
 De la pisse au petit-lait
 Que d’à-coups que de saccades
 Au sommier que de rebonds
 Quand nos désirs s’escaladent
 C’est si bon
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Au temps des grandes découvertesCatégories : Heptasyllabes (7)L’âge d’aimer quand nous l’eûmes 
 Nous fit scintiller les dents
 Tel un néon qui s’allume
 On se voyait le dedans
 L’âge d’aimer quand nous l’eûmes
 Nous jeta sur les bouquins
 Interdits et nous les lûmes
 En frottant nos saint-frusquins
 L’âge d’aimer quand nous l’eûmes
 Nous démangea tant et tant
 Que des garçons nous voulûmes
 Tâter le truc épatant
 L’âge d’aimer quand nous l’eûmes
 Nous rendit les habits lourds
 Glissant plus que des enclumes
 Sur nos ventres de velours
 L’âge d’aimer quand nous l’eûmes
 Fit si légères nos chairs
 Que nous pûmes jolies plumes
 Tôt nous envoyer en l’air
 L’âge d’aimer quand nous l’eûmes
 Ah pour en rendre le sel
 Il me faudrait vingt volumes
 Plus épais que des missels
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Un seul individuCatégories : Heptasyllabes (7)Sonne sonne ta soubrette 
 Elle attend dans le couloir
 Comme ta bite elle est prête
 Mouillée de tant te vouloir
 Mate mate ta soubrette
 Plantée devant toi sexy
 Que l’œil du maître s’arrête
 Sur chaque détail exquis
 Tâte tâte ta soubrette
 Sous le linon empesé
 Vérifie qu’elle est proprette
 Là où tu vas la baiser
 Lance lance à ta soubrette
 Des ordres succincts nerveux
 À poil et vite en levrette
 Bouche ouverte je le veux
 Gifle gifle ta soubrette
 Qui rougit mais ne se plaint
 Pas qui plutôt se cambre et t’
 Offre un cul vibrant et plein
 Doigte doigte ta soubrette
 De tes doigts de dominant
 Déjà son ventre sécrète
 Des fleuves incontinent
 Punis punis ta soubrette
 Pour n’avoir pas assez bien
 Dépoussiéré la chambrette
 Sa besogne au quotidien
 Souple et soumise soubrette
 Tu peux mordre à ses seins blancs
 Fière au fond qu’on la maltraite
 Elle te sert en tremblant
 Branle branle ta soubrette
 Que ta langue de satin
 Lui lustrant bien la gaufrette
 La rende un peu plus putain
 Sabre sabre ta soubrette
 À genoux sur le tapis
 Elle pleurniche et se prête
 À tes désirs sans répit
 Tire tire ta soubrette
 Tire un plaisir sans égal
 De cette accorte pauvrette
 Embauchée pour ton régal
 Et tant pis si ta soubrette
 En égarant sa raison
 Braille un brame une opérette
 À ameuter la maison
 Oui tant pis si l’indiscrète
 Pousse un cri à corps perdu
 Car ta femme et ta soubrette
 Sont un seul individu
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Reflets dans un œil qui s’adoreCatégories : Heptasyllabes (7)Surprenant dans la psyché 
 Le pâle orbe des mamelles
 Lourdes voluptés jumelles
 Mon œil plus bas s’est penché
 Il flottait dans la psyché
 Des fragrances d’amoureuse
 Là où les cuisses se creusent
 Où l’homme s’en vient nicher
 Et j’ai su dans la psyché
 Écartant les poils du ventre
 Que parfois le désir entre
 Jusqu’aux rivages cachés
 Caressant dans la psyché
 Ces vénustés des coulisses
 Mon œil ivre de délices
 Buvait sans se dépêcher
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Derniers outragesCatégories : Heptasyllabes (7), Trisyllabes (3)Que gros, gras, gonfle le gland 
 Épinglant
 Mes mouillures et mes failles !
 Qu’il trifouille, ô l’indiscret,
 Mes secrets,
 Quêtant là sa boustifaille !
 Que la crépine rubis
 Du zobi
 Tremble et branle et rue de zèle,
 En plongeant sonder l’étang
 Qui s’étend
 Sous mon con de demoiselle !
 Qu’il force ce qu’il atteint,
 Les satins
 Moites, d’une aveugle rage !
 Qu’il écarte à jamais l’huis
 Tout à lui
 Voulant les derniers outrages !
 Qu’il me comble le vallon
 D’un si long
 Dard que j’en perdrai la tête !
 Que gros, gras, gonfle le gland
 Me cinglant
 Telle une pluie de tempête !
 
