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Heptasyllabes (7)

  • Une de retrouvée

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Mademoiselle Solange
    En allée plumer les anges
    Du bon Dieu, s’il en est un,
    Les jours toujours recommencent
    Au monde, mais son immense
    Souvenir n’est pas éteint.

    Mademoiselle Isabelle
    Ne donne plus de nouvelles,
    Qui s’alanguissait jadis ;
    Une pendule balance
    Les années de son silence,
    Comptant déjà jusqu’à dix.

    Mademoiselle Sophie
    N’a point, je vous en défie,
    Trouvé d’égale ici-bas ;
    Sans cesse, en vain, je repense
    Aux luxurieuses dépenses
    Qui distinguaient ses ébats.

    Mademoiselle Aurélienne,
    Ma pénultième vaurienne,
    Je la cherche encor partout,
    Qui s’est enfuie par avance,
    Me laissant nue, sans défense,
    Plus bourrue qu’un vieux toutou.

    Tiens ! mais mademoiselle Anne
    Se présente, et mon cœur plane
    Lorsque, humide à son côté,
    Il me vient des airs de danse
    Et de troubles désirances...
    Ô goûter à ses beautés !

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  • Pavane pour les filles de miel

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Nous les filles on se pavane
    Depuis que le monde est monde
    Rousse ou grise, brune ou blonde
    Entrez entrez dans la ronde
    Et suivez la caravane
    Des filles qui se pavanent

    Que d’aventure réponde
    À vos ouvertures l’une
    Enlacez-la sous la lune
    Blonde ou rousse, grise ou brune
    Pour mordre à sa bouche ronde
    Pourvu que l’une réponde

    Nous les filles au goût de prune
    Vos mains nous rendent si douces
    Qu’un rire vous éclabousse
    Grise, blonde, brune ou rousse
    Quand vous couchez dans les dunes
    Nos gorges aux mamelons prune

    Si vous n’avez pas la frousse
    Sentez nos ventres qui grondent
    Tels des fours à micro-ondes
    Brune ou rousse ou grise ou blonde
    Rêvant d’éclairs, de secousses
    N’en avez-vous pas la frousse ?

    Venez enfoncer la bonde
    De votre désir profane
    Venez vite ouvrir les vannes
    Aux filles qui se pavanent
    Depuis que le monde est monde
    Rousse ou grise, brune ou blonde
    En toutes le miel abonde

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  • Moi qui peine à être sage

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Lui léchant le talon nu
    Du pied les doigts et la plante
    Pour prix de cela je n’eus
    D’autre dessert au menu
    Qu’un blanc jet de sève lente
    Sur mon ventre maintenu

    Il jouit fort mais ces congères
    Maculant l’espace ailleurs
    Jamais de loin n’asséchèrent
    Ma faim cela désespère
    Quand mes envies sont tailleur
    D’ingérer l’eau de sa paire

    Songes vains vous me saoulez
    Moi qui peine à être sage
    Sage telle qu’il voulait
    Pour qu’admise enfin sous les
    Flux et m’ouvrant le visage
    J’avalasse l’écoulé

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  • Celui-là

    Catégories : Heptasyllabes (7), Trisyllabes (3)

    Celui qui me visse et râle
    Celui que j’ai dans la peau
          Le tant beau
    Qui me larde l’étambot
    M’éjecte comblées les cales
          Sidérale
    Hissée haut flottant drapeau

    Celui qui d’amour me saigne
    M’écorce et m’approfondit
          Le bandit
    Rapineur dont chaque édit
    Me saisit toute et m’enseigne
          Sous son règne
    Que minuit devient midi

    Celui-là le roi le maître
    Souillant mes fonts baptismaux
          Le chameau
    Me délivrant de mes maux
    D’un remède qui pénètre
          Tout mon être
    Je n’en dirai pas un mot

     

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  • Agenda

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Tremper la plume au plumard
    Cracher sur les cauchemars
    Polir l’appli polissonne
    Sucer comme on saucissonne
    Vibrer du vit des vivants
    Durs derrière et doux devant

    Acculer l’animalcule
    Attenter aux tentacules
    Baiser d’un besoin profond
    S’empaffer jusqu’au plafond
    S’acoquiner sans costume
    Et au cul les amertumes

    Lécher la chatte en chaleur
    L’empalant laper ses pleurs
    Boire au barreau des biroutes
    Un dernier coup pour la route
    Mouiller pour un malabar
    Se caler des carambars

    Sauter nue en parachute
    Jouir où jailliront les jutes
    Savourer de vieux savants
    Doux derrière et mous devant
    Pour à la fin (le bouquet !)
    Crever l’âme hyperbookée...

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  • Aux cavernes roses

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Ma bouche à trente-deux dents
    Forme un doux O qui s’enroule
    Berçant ta bite dedans
    Depuis le premier Adam

    Depuis qu’il baisa sa poule
    Par le verbe oralité
    L’ivrognesse happe et se saoule
    Lorsque les alcools en coulent

    Lorsque tu gis alité
    Ma bouche ainsi se propose
    Si tu venais l’habiter
    Que ton aimable bite et

    Que son ampleur s’y reposent
    Enfouissant leur excédent
    Charnel aux cavernes roses
    Ces moiteurs toujours disposes

    Disposant trente-deux dents
    Autour de toi mon amour
    Ma bouche s’ouvre en cédant
    Berçant ta bite dedans

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  • Sources cachées

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Lâche les freins beauté gicle
    Les flux que ton cul recycle
    Je boirai le mousseux brut
    De ta joie de fille en rut

    Mes doigts ébranlés travaillent
    Au profond de tes entrailles
    Creusant pour aller pécho
    Le champagne et le vin chaud

    Oublie la pudeur la gêne
    D’être nue chargée de chaînes
    Telle la bête à l’étal
    Tu t’ouvriras c’est fatal

    Noie-toi dans la démesure
    De ton plaisir ô césure
    L’univers n’a plus d’avant
    Depuis que ma main te fend

    Tu geins de honte et tu pleures
    Des sources cachées affleure
    La mouille en cris torrentiels
    Saoule je t’envoie au ciel

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  • La chienne

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Vois de quel bois je me chauffe
    Avant de m’ouvrir à lui
    De quel phallus je m’endauffe
    Qui glisse lisse et reluit
    Ô l’admirable matraque
    D’acajou sombre et de laque

    Empoignant ses beaux couillons
    Sculptés dans la masse rousse
    Ô chérie nous en mouillons
    L’une et l’autre allons je pousse
    Et mon con vertigineux
    Se referme sur ce nœud

    Vois combien je me besogne
    L’amour au ventre à deux mains
    Je dois en faire une trogne
    Frayant raclant le chemin
    Que foulera la vraie bite
    Dans une minute oh vite

    Sont-ce pas au loin ses pas ?
    Va convie-le va ma chienne
    Et en vertu n’est-ce pas
    D’une connivence ancienne
    À lécher tel un bel os
    Tu auras mon olisbos

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  • Des hommes à boire

    Catégories : Heptasyllabes (7), Poèmes lus ou chantés

    Pas une nuit sans purée
    Suc giclant du bout du vit
    Ce jus-là me garde en vie
    Pour en avoir je tuerais

    Pas un jour sans une pipe
    Je pourrais pas supporter
    Qu’un mec passe à ma portée
    Sans que je le braque au slip

    Pas un matin sans mon beurre
    Ma crème de bukkake
    Une journée attaquée
    D’un pompier me fait pas peur

    Je tourne à sept ou huit jutes
    Quotidiennes parfois dix
    Les épouses me maudissent
    Mais tant pis je leur dis zut

    Picolez hommes à boire !
    Et consommez du fenouil
    Afin qu’abonde à vos nouilles
    Le foutre de mes espoirs

    Que jamais la pénurie
    Ne frappe vos appareils
    Ces géni(t)ales bouteilles
    Où le bon lolo mûrit

    Pas une nuit sans purée
    Sans que jaillisse le brut
    Dedans ma gueule à turlute
    D’appétits démesurés

    Version chantée par Fabrice Millot, mon interprète officiel :
    podcast

     

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  • Les décadents

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Nous régressons toi Tarzan
    Moi Cheeta dans un présent
    Aux valeurs hollywoodiennes
    Peuplé de rats et de hyènes

    On dégringole attention
    À la désévolution
    Nous entrons dans le royaume
    Où à tous les coups l’on paume

    Il est minuit moins le quart
    Au trou du cul de l’Histoire
    On plonge avec allégresse
    Dans les déchets et la graisse

    Nous devenons des babys
    Des damnés du haut débit
    Se likant les dinosaures
    Sans filet s’entredévorent

    On crève à la queue leu leu
    Et les câbles font des nœuds
    Jusque dans la stratosphère
    Mais ça c’est pas nos affaires

    Nous voilà tout cons tout nus
    Le Très-Haut nous a bien eus
    Et plus d’une Ève grelotte
    Cherchant partout sa culotte

    On brade l’homme il est temps
    De singer l’orang-outan
    Au bout du compte on parie
    Sur demain la barbarie

    Nous filons vers l’impensé
    Faudrait tout recommencer
    Suivre et remonter la trace
    Des bonobos dans l’impasse

    Nous régressons toi Adam
    Moi Jane les décadents
    Nous fondons sur l’origine
    Ô monades androgynes...

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  • Une odeur de convoitise

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Une odeur de femmes nues
    Se répand : je suis venue
    Suivie de ma jeune sœur ;
    Fais-lui vivre en connaisseur
    Les fêtes d’elle inconnues.

    Son ventre encore est fermé,
    Comme à peine terminé ;
    Vois toi-même, je te l’ouvre ;
    Fais en sorte qu’elle éprouve
    Les joies que l’amour permet.

    Te l’avais-je pas promise ?
    La voici, rouge, conquise
    D’avance à ta mâle ardeur ;
    Il flotte une bonne odeur
    De fille et de convoitise.

    Je lui ai dit tant de toi,
    De ta langue, de tes doigts
    Et de leur exquise adresse ;
    Perce ce blanc corps qu’oppresse
    Des désirs lents et sournois.

    Caressant sa chevelure
    À tresses, je la rassure
    Levant haut, quand tu la fends,
    Cette cuisse encore enfant
    Qui frémit sous la blessure.

    Son plaisir est beau à voir ;
    Tu lui remplis le nichoir
    De ta force satinée ;
    Une odeur de femme aimée
    Se répand dans le boudoir...

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  • Vivre à quatre pattes

    Catégories : Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)

          Où vas-tu, drôlesse,
          Animal en laisse ?

    Je vais où l’on me conduit,
    Peut-être au bout de la nuit.

          Qui es-tu, soumise,
          Nue sous ta chemise ?

    Je suis l’adorable jouet,
    Esclave et cible du fouet.

          Que dis-tu, poupée,
          À la peau zébrée ?

    Je dis que le mâle est dieu
    Qu’il faut servir de son mieux.

          Que fais-tu, idiote,
          Mignonne à menottes ?

    Je fais tout ce que me dit
    De faire Monsieur Daddy.

          Que veux-tu, vilaine,
          Couverte de chaînes ?

    Je ne veux rien : je suis trou
    Taraudé tel un écrou.

          Que ressens-tu, folle,
          Quand ces fous te violent ?

    Oh ! je pleure amèrement...
    C’est le meilleur des tourments.

          Que voient donc, brigande,
          Tes yeux que l’on bande ?

    Ils voient l’être et le néant
    Sillonnés d’éclairs géants.

          Qu’espères-tu, vaine,
          De ces jeux obscènes ?

    J’espère avoir bien mouillé,
    Bien gémi, bien supplié.

          Aimes-tu, ô chatte,
          Vivre à quatre pattes ?

    N’écoutant que mes instincts,
    Je dis merde aux puritains.

          Jouis-tu, mon amie,
          De ces infamies ?

    Oui, lorsqu’on me vient saisir,
    Pur objet de leur plaisir.

          Attends-moi, filoute !
          Montre-moi la route !
          Je suis femme et nous aimons
          Tenter les crocs du démon.

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  • Le drapeau

    Catégories : Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)

          Au bout de la rue
    En manteau rubis de laine
          Ses cuisses sont nues
    Quasiment jusques à l’aine
          Frémis de ma peau
    Qu’effleure une faim soudaine
          Elle est le drapeau
    La torche d’acétylène

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  • Le slow des limaçons

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Doigts salivés qui me doigtent
    Langue nue qui me harangue
    Et toi vit va pas trop vite
    Fais que la nuitée soit longue

    Larme de jute ô la couille
    Te garde au chaud tout l’été
    Pour que nous bavions cagouilles
    Sous des pluies d’éternité

    Spasmes remplissez l’espace
    D’un empyrée de soupirs
    Brûle à feu doux mon badass
    En durant de ton vit dur

    Si lentes seront nos luttes
    À s’entrelécher la mèche
    Qu’un tas de tortues en rut
    Nous dépasseront en flèche

    C’est le slow des limaçons
    La baise zen au zénith
    Quand suaves nous agaçons
    Toi ma fente et moi ta bite

    Et mes lèvres tu les crèves
    Sans hâte et jusqu’à l’usure
    Sous mon ventre fou de fièvre
    Saigne une immense blessure

    Doigts salivés qui me doigtent
    Langue nue qui me harangue
    Et toi vit va pas trop vite
    Fais que la nuitée soit longue

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  • Chanson à boire

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    J’aime suçoter à même
    La plaie celle qui me plaît
    Lécher avec miel et lait
    La vraie source des poèmes

          Épissez haut !

    Cool il se met à couler
    Là où sa chair se déchire
    Où tout son être chavire
    Des sanglots longtemps roulés

          Coulissez haut !

    Il était un beau navire
    Dont les marins se soûlaient
    Des nuits des jours s’écoulaient
    Puis les cachalots vomirent

          Oh ! Trissez haut !

    Leur ambre gris affalé
    Leur orgueil et leur sang blême
    Oui j’aime sucer à même
    La plaie à coups redoublés

          Oh ! Jouissez haut !
          Jouissez haut !

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  • À d’autres

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Qui put avoir conçu ça,
    Cette gousse ou tirelire ?
    Quoique en peine de le dire,
    Ma langue au moins le suça.

    Quel grand inventeur cosmique
    Fit l’abîme, le goulet
    Laissant à foison couler
    Les miels quand on le fornique ?

    Foin de ce prêchi-prêcha !
    Qu’importaient les origines
    De ta chatte, ô ma frangine,
    Pour peu qu’on se pourléchât ?

    À d’autres les vues mystiques,
    Les arcanes trop abscons ;
    Nous n’avons qu’un petit con
    Palpitant lorsqu’on l’astique.

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  • Un océan nous attend

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Bricolons ce vieux sextant
    Calculons sa longitude
    Et nous pourrons nous enfuir

    Noyer nos deux solitudes
    S’aventurer à gémir
    Essuyer de beaux orages

    Ne laissons pas se ternir
    Ces cuivres prenant de l’âge
    Un océan nous attend

    Souquons hissons les cordages
    Quelque chose là se tend
    Le mât se dresse haut et rude

    Tu sais bien depuis longtemps
    Qu’il a toute latitude
    Ô cingle à n’en plus finir

    J’en avais la certitude
    À présent il va tenir
    Droit son cap ce vieux sextant

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  • Par politesse

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    On s’est bien foutues dedans
    Elle et ses envies charnelles
    Moi qui suintait la femelle
    Au giron vide d’Adams
    On s’est bien foutues dedans

    Que nos cons se reconnaissent
    Y avait là de l’excitant
    L’aube d’un désir latent
    Voulant que de même espèce
    Nos deux cons se reconnaissent

    Le destin s’était planté
    Dans nos chairs n’ayant de cesse
    On baisa par politesse
    Mais il fallut l’accepter
    Le destin s’était planté

    Nos parties concupiscibles
    D’évidence en s’évidant
    On s’est bien foutues dedans
    Tout en se trompant de cible

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  • Le fade ultime

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Quelque excessif que ce fût
    Je m’enfilerai ce fût
    Et m’y laisserai descendre
    Jusqu’à me réduire en cendres
    Je n’admets aucun refus

    Dût-il s’avérer immense
    Qu’il me cloue par où je pense
    M’écartelant les parois
    Je veux ce morceau de roi
    Toute j’en vibre à l’avance

    Les femmes le fuient je sais
    Se laissant pas défoncer
    Par ce mec au tronc de chêne
    Qui peut-être se déchaîne
    Dès lors qu’il est bien lancé

    Moi je le prie je l’adjure
    Me prosterne à ses chaussures
    Disant pour l’amour la foi
    Rien qu’un coup rien qu’une fois
    J’en crèverai j’en suis sûre

    Oui je le traque à l’affût
    Me voir percée par ce fût
    Me vaudra le fade ultime
    L’hiroshima de l’intime
    Quelque excessif que ce fût

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  • Je dis oui

    Catégories : Heptasyllabes (7), Trisyllabes (3)

    Dansez le branle ô mes doigts
          Dansez vite
    Devenez autant de bites
    Que mon ventre en rêve et voit
    Labourer mes trous étroits

    Dansez mes zélés la gigue
          Dansez là
    À me la mettre lilas
    Chaude à m’éclater la figue
    Qu’aucun frein ne vous endigue

    Dans cet état je dis oui
          Dents serrées
    Creusez griffes acérées
    Exhumez l’orgasme enfoui
    Sous ma chair qui se réjouit

    Dense est le rythme la transe
          Ô mes doigts
    Dansez plus fort branlez-moi
    Valsez gardez la cadence
    Tout le reste on s’en balance

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