La chienne (30/10/2024)
Vois de quel bois je me chauffe
Avant de m’ouvrir à lui
De quel phallus je m’endauffe
Qui glisse lisse et reluit
Ô l’admirable matraque
D’acajou sombre et de laque
Empoignant ses beaux couillons
Sculptés dans la masse rousse
Ô chérie nous en mouillons
L’une et l’autre allons je pousse
Et mon con vertigineux
Se referme sur ce nœud
Vois combien je me besogne
L’amour au ventre à deux mains
Je dois en faire une trogne
Frayant raclant le chemin
Que foulera la vraie bite
Dans une minute oh vite
Sont-ce pas au loin ses pas ?
Va convie-le va ma chienne
Et en vertu n’est-ce pas
D’une connivence ancienne
À lécher tel un bel os
Tu auras mon olisbos
06:18 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Merci, chère érudite lubrique, d'exciter la concupiscence en enrichissant notre vocabulaire. Je ne connaissais pas l'olisbos. Le callibistri, dont Rabelais et Balzac usent sans lasser le lecteur, doit faire vos délices.
Mes hommages.
Écrit par : Parrain | 30/10/2024
Oui, je l'ai même mis dans un poème ce printemps : http://poesieerotique.hautetfort.com/archive/2024/05/17/quand-je-fous-6498665.html
Pas évident à placer, tout de même ! :D
Mille bises
Écrit par : Bella | 30/10/2024