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Une belle à Babel

Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

Ô déboires sans fin de la chaude Espagnole
Qui vivait à Paris et s’y plaisait beaucoup !
En vain fantasmait-elle en cul qu’on la pignole,
Ses amants les plus fins ne comprenaient pas tout.

      Por favor, baisez-moi lé coul !

Lorsqu’elle en dénichait un dont l’âme érudite
Laissait augurer qu’il réussirait son coup,
Elle tendait l’œillet mais, hélas ! cette bite
Non plus ne visait pas assez bien à son goût.

      Madre de Dios, j’ai dit lé coul !

Le jour qu’elle connut un beau compatriote,
Elle roula des yeux, chanta Couroucoucou
À ce Pedro qui, au surplus, paraissait fiotte...
Par malheur, il était plus con qu’un caribou.

      Hijo de puta, par lé coul !

Abandonnant le stupre et désormais fort vieille,
Elle erra, chaste et triste, au bras d’un vieux grigou
Galant auquel, un soir, elle dit à l’oreille :
Querido amigo, prénez-moi par lé cou !

      Sur quoi il l’encula debout.

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Commentaires

  • Merde, tu as raison ! :(
    Je demande humblement pardon à tous les caribous qui me lisent (et ils sont nombreux).
    Et bise à toi Eric

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