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  • Chacun son tour

    Catégories : Octosyllabes (8)

    À moi ton cul de puceronne !
    Je veux y sucer le miellat,
    Mais des trompes, là, t’éperonnent,
    Trop de faux bourdons fanfaronnent
    Autour de toi — oh ! laissez-la !

    Allez-vous-en ! fuyez la ruche
    Avant que je morde à vos dards !
    Bien trop longtemps j’ai fait l’autruche ;
    N’aurai-je point part au nectar
    Que vos vits pompent chaque soir ?

    Ne tremble plus, viens là, mignonne !
    Les mecs, je peux les massacrer
    Mais pas toi, si belle, ô si bonne ;
    À moi ton cul de puceronne
    Fleurant bon l’homme et le sucré !

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  • Tirade de la petite bite

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Théâtre

           D’après Edmond Rouston...

    À celle, hautaine, qui nomma « petite bite »
    Mon chéri, — et voyant que cela le dépite, —
    Je fis ce trait d’humeur qui vaudra ce qu’il vaut :

    « Dis, connasse, fais donc travailler ton cerveau !
    On pouvait dire... oh ! Dieu !... bien des choses, en somme,
    Sur l’humble vermisseau de ce gentil jeune homme,
    Soulignant, par exemple (avec un air pensif),
    Qu’il n’existe pas sa taille en préservatifs.

    (Ou, fâchée) Cher ami, cette tige immature
    Me paraît un affront que vous fait la Nature !

    (Catholique) Oh, monsieur, si j’avais un tel vit,
    Je prierais l’Éternel pour qu’il me resservît.

    (Mutine) Est-ce un clou rouillé ? une aiguille à coudre ?
    Ça ne risque, en tout cas, pas d’attirer la foudre...

    (Sportive) Il semble vif et adroit, ce pénis,
    Ainsi qu’un ramasseur de balles au tennis.

    (Curieuse) Y eut-il onc une si menue chatte
    Qu’elle eut un peu d’émoi lorsque vous l’approchâtes ?

    (Fataliste) Bah ! les rats l’auront grignoté,
    Délaissant les couillons qui pendent à côté.

    (Pratique) Il a toujours, au moins, cet avantage
    De ne point prendre froid... perdu dans le pelage.

    (Enthousiaste) Ah ! monsieur, c’est un précieux atout
    Pour qui veut aller nu : on ne voit rien du tout !

    (Chirurgienne) Hum ! venez, que je vous émascule
    En vous ôtant un kyste à ce point ridicule !

    (Tracassée) Avez-vous un étui vernissé
    Pour mieux le retrouver lorsqu’il vous faut pisser ?

    (Tendre) Puis-je toucher ? Je la trouve coquette
    Et sympathique votre infime bistouquette.

    (Émue) Pauvre garçon ! Ah ! comment grivoiser
    Lorsqu’on n’a pour engin qu’un ver apprivoisé ?

    (Zoologue) Est-ce une biroute de rainette
    Que vous avez ? Laissez-moi mettre mes lunettes...

    (Positive) Gageons, lorsqu’il est bien bandant,
    Que votre amie s’en sert, parfois, de cure-dents.

    (Serviable) Où est le hic ? Vous voulez qu’il grandisse ?
    Alors, tirez à deux mains sur votre appendice !

    (Flatteuse) Doté d’un si petit membre au corps,
    Vous devriez briguer le Livre des Records. »

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  • Lanterne sourde

    Catégories : Décasyllabes (10)

    Révéremment te torcher la palourde
    Toutes les fois qu’elle s’ouvre à pisser
    Ma langue ira glisser et déplisser
    Ses bancs de nacre ô ma lanterne sourde

    Ensuite un peu m’étendre et coulisser
    En gestes tendres à peine esquissés
    Déféremment te torcher la palourde
    Moucher le blond de tes miels épicés

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  • Arrêtez les bêtises !

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Tu t’fous d’ma gueule Einstein
    Avec tes particules
    T’es plus que ridicule
    Carrément borderline
    Au lieu d’nous agonir
    De machines à mourir
    Sors un peu ta virgule
    Reprenons les calculs

    Vous tous savants idiots
    Boulotteurs de planètes
    Révérés architectes
    D’un monde pour les robots
    Rangez vos inventions
    Vos ions vos équations
    Que vos foutues lorgnettes
    Étudient ma minette

    Chercheurs cancérigènes
    Bienfaiteurs nucléaires
    Qui nous pompez tout l’air
    On dirait qu’on vous gêne
    Mais ça va pas durer
    Vu qu’on va en crever
    Z’avez pas l’antidote ?
    Cherchez dans ma culotte

    Crétins surdiplômés
    Prix Nobel dynamite
    À qui le crime profite
    Allez plutôt chômer
    La vraie vie est ailleurs
    Qu’au cœur des réacteurs
    Z’avez encore un vit
    Ou juste un gros QI ?

    Tout ce gris des cités
    Sorti d’vos cellules grises
    Tous ces défis ces crises
    Ça doit vous exciter
    Tu t’fous d’ma gueule Einstein
    On court à la deadline
    On touche au crépuscule
    Il est temps qu’on s’encule

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  • Post mortem

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Ne peut-on m’empailler pour me baiser plus tard ?
    À défaut conservez dans la myrrhe et les nards :

    Mes mains en dévotion pour vous branler la pique,
    Ma figue à enconner aux heures priapiques,
    Mon œil bleu pour s’éjouir de vos ébats cochons,
    Mes gros seins façon pouf, coussin ou polochon,
    Ma rondelle à forcer pour vous tailler la plume,
    Ma gorge tout entière attendant qu’on l’irrume,
    Ma langue tant habile à lécher vos miellats,
    Mes cheveux pour enfouir vos visages lilas
    À l’instant d’éprouver la volupté dernière
    Dans celle ou celui qui vous ouvre ses arrières…

    Reste-t-il un morceau de moi pouvant servir,
    Dont vous saurez, fripons, tirer quelque plaisir ?

    Voici : dans mon tibia taillez une canule
    Afin qu’en sa culée brune l’ancien amant
    Me remette en mémoire à de certains moments ;
    C’est là mon dernier vœu, mon legs, mon testament.
    Qu’on empale celui réclamant qu’on l’annule !

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  • Candaule

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Ô mon roi mon dix-cors
    Cette autre nuit encor
    J’enroulerai mon corps
    Sur de moins nobles gouges
    Si tu en es d’accord

    Rôdant parmi les bouges
    Con souligné de rouge
    Nue sous le burnous je
    Battrai le vieux record
    Foutrai tout ce qui bouge

          Il n’est pas un Lydien
          Qui ne doive connaître
          Se repaître à la lettre
          Du con qui t’appartient

    Ô mon amour prodigue
    Prête prête ma figue
    À celui qui la brigue
    Esclave ou artisan
    Au diable les intrigues

    Je livre mes seize ans
    Au soc des paysans
    Aux vieillards bêtisants
    Rompant toutes les digues
    Ce soir je vais baisant

          Mes appétits de chienne
          Chacun de tes sujets
          Doit pouvoir en juger
          Lorsqu’il me fera sienne

    Ô illustre cornard
    Au matin sans retard
    Je te reviens sans fard
    Les poils mouillés de colle
    Et le ventre blafard

    C’est à l’aube Candaule
    Que nos âmes convolent
    Quand ta vergette molle
    Rampe en mes plis soiffards

    Et je rêve aux soudards
    Dont j’ai tété la gaule
    Et bu le blanc nectar…

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  • Tant de flambeaux

    Catégories : Décasyllabes (10)

          À Louise, bien entendu…

    Beaux cierges fins ainsi qu’une allumette
    Boutant le feu par où l’on se les mette
    Épais brandons nous éclairant dedans
    Depuis le temps qu’Ève instruisit Adam

    Chandelles dont la pointe enflée, rougie
    Épanche et perle un blanc jus de bougie
    Torches de pin, luminaires divins
    Nous embrasant toute mieux que le vin

    Ardents bâtons de suif ô nos bobèches
    Recueilleront du bout dur de vos mèches
    Le dernier branle et l’ultime soupir
    Après lequel vous laisserons flapir

    Tant de jolies pointes jamais jumelles
    Tant de flambeaux pour ardre une femelle
    En l’attisant de cent mille façons
    Tant qu’il y aura au monde des garçons

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  • Au clou

    Catégories : Hexasyllabes (6), Monosyllabes

    Quand il me prend la tête
    C’est afin que je tète
    Son mufle de bélier
    Gobant pieds et poings liés
    Jusqu’à sa collerette

          Aum !

    Paisible je médite
    Tout emplie de sa bite
    Le cœur réconcilié
    Je me fais oublier
    Mon âme a pris la fuite

          Aum !

    La vie se change en songe
    Je ne suis qu’une éponge
    Au clou de mon gourou
    Il s’écoule une heure où
    Aucun mal ne me ronge

          Aum !

    Je bois le vide honnête
    Lactescent des roupettes
    Pompant le blanc mana
    Je touche au nirvana
    Quand il me prend la tête

          MIAM !

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  • Au beurre et au persil

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Silure ô poisson-chatte ouverte entre deux eaux
    Sa gaule était l’appât où tu mordis avide
    Puis devint le couteau qui te fend qui te vide
    Voici ton cœur en sang tes tripes dans un seau
    Tu t’attaquas silure à un trop beau morceau

    Foutue ta gueule aspire un reste de vie pure
    Tes ouïes anéanties rouges sous les assauts
    Regrettent la fraîcheur et la paix du ruisseau
    Où tu nageais naguère encore à toute allure
    Libre et redoutant l’homme avec raison silure

    C’en est fini de ton innocence à présent
    Toi qui as refusé d’user de tes épines
    Qui t’es précipitée folle ! sur cette pine
    Silure ô poisson-chatte ô proie qu’on va baisant
    Au beurre et au persil tu n’avais pas seize ans

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  • L'amant d'élite

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    À quoi bon lésiner ?
    Son gros pommeau de verre
    Est d’un noir si sévère...
    Quel joli martinet !

    Je me moque des bites
    Pour qui rêve de queer
    Un beau manche de cuir
    Fait un amant d’élite

    Sans plus me ressaisir
    Je me suis couchée nue
    Attendant ta venue
    Me feras-tu plaisir ?

    Brandis l’objet-fétiche
    Sur le ventre je tends
    À ses longs crins ardents
    La blondeur de mes miches

    Que s’abattent les coups
    Que ses fibres me mordent
    Me semant le désordre
    De la lèvre aux genoux

    Mes épidermes rouges
    Je deviendrai le feu
    Tu entendras l’affreux
    Cri des chattes farouches

    Mais pour ça mon minet
    Donne jusqu’au vertige
    Sur mon cul callipyge
    Ce joli martinet

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  • La nouvelle

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    J’fais que zoner au bord d’elle
    Dans les rues pour la r’garder
    Jusqu’au bar où ses fidèles
    Lui paient parfois un godet
    J’fais que zoner au bord d’elle
    Mais sans oser l’aborder

    D’elle oh je sais pas grand-chose
    J’vois qu’son œil un peu éteint
    Ses cuisses et ses lèvres roses
    Sa toux rauque au p’tit matin
    D’elle oh je sais pas grand-chose
    C’est juste la nouvelle putain

    J’me la paierais toutes les s’maines
    Si seul’ment j’étais un mec
    J’y dirais eh tu t’amènes ?
    J’y fourr’rais ma langue dans l’bec
    J’me la paierais toutes les s’maines
    Sauf qu’en c’moment j’suis à sec

    Je vis comme une hirondelle
    Depuis qu’elle est dans l’quartier
    Pourtant c’est pas la plus belle
    De toutes les filles du métier
    J’vais dev’nir folle à moitié
    À trop zoner au bord d’elle

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  • Nec mergitur

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Viens pisser dans mon ventre une blonde giclée
    Flanque-moi la pression de ta bibine au fût
    Je veux de ta tisane avoir le con infus

    Une autre fois mon chou je te l’aurais sifflée
    Gargouillant du gosier pour te la dresser dur
    Mais arrose ma moule elle est nec mergitur

    Ouvre ton robinet plein pot lâche les vannes
    Tant pis si ce faisant s’amollit ta banane
    On ne peut pas avoir le beurre et son argent

    Lorsqu’en ma chatte inonde et fuse ton urine
    Fermant les yeux je vois cent hommes qui me pinent
    Ensemble et qui soudain jouissent en déchargeant

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  • Sodomicon

    Catégories : Pentasyllabes (5)

    Pousse larde glisse
    Mon cul de réglisse
    T’ouvrira un œil
    Tout rond d’écureuil
    Et prendra ta pine
    Ointe de cyprine
    Pour l’axe du ciel
    Moyeu essentiel

    Force là ça entre
    Emplis-moi le ventre
    Perce d’un chenal
    Mon trou d’animal
    Ô fais la lumière
    Creuse une tanière
    Aux fauves odeurs
    Gouffre sans pudeur

    Va plus fort et fore
    Plus avant encore
    Rive-moi entier
    Ce gland sans pitié
    Que ta queue essuie
    De mon cul les suies
    Et le ramonant
    Se branle dedans

    Braque la boutique
    Emporte le fric
    J’aurai beau gueuler
    Me v’là enculée !
    Qu’en as-tu à foutre ?
    Complante ta poutre
    Mon cul de charbon
    Biche pour de bon

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  • Le parfum de la dame en rut

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Ô cons je vous renifle à travers les culottes
    À vingt pas dans la rue je capte vos fumets
    Restes de mouille chaude où mon âme gougnotte
    Se sent la motte en feu et les sens allumés

    Je veux des culs daubant des moules qui rougnottent
    Bannissez vos déos vos savons parfumés
    Ouvrez-moi des compas fleurant bon le coyote
    Qui trahissent le foutre et la baise assumés

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  • C’est dans les vieux pots…

    Catégories : Décasyllabes (10), Pentasyllabes (5)

    Lait miel et safran me voilà farcie
    Un soupçon de poivre et de menthe aussi
    Suis-je une outre à vin toute à ta merci ?
          Ça me cuit dedans

    Lait miel et safran penchée sur ta pine
    Je suce et je branle à pleines babines
    Tendre et ravageur ton doigt me lutine
          Le con gentiment

    Lait miel et safran au fond de mon ventre
    Mêlent leurs saveurs roulent se concentrent
    Et je sens ton œil rivé sur mon antre
          Bien clos pour l’instant

    Lait miel et safran qu’à coup de clystère
    Tu m’as introduits droit dans le cratère
    J’y mêle un chouïa d’ingrédients mystère
          Vils et enivrants

    Lait miel et safran mon anatomie
    N’est qu’un réceptacle a posteriori
    Pour tes jeux pervers et tes infamies
          Il faut être franc

    Lait miel et safran je saurai m’ouvrir
    Au moment crucial où tout près de jouir
    Ta bouche avide à ces blancs élixirs
          Ira s’empiffrant

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  • Ma vie secrète

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Si j’tords des tétons à l’arrache ?
    Nan c’est d’la triche à base de trash
    En vérité j’suis toute mimi
    J’ai dans les trois millions d’amis
    On s’fait des longues soirées scrabble
    Personne se branle personne dégueule
    Écoutez pas c’qu’on dit sur moi
    J’ai pas baisé depuis six mois

    Il paraîtrait que j’pisse et crache
    Franchement j’aime mieux jouer à cache-cache
    J’suis ce qu’on appelle une fille coincée
    À peine foutue d’faire ses lacets
    C’est pas mon truc fouetter des types
    J’aurais trop peur qu’ils m’prennent en grippe
    Avec les gens j’la joue sympa
    D’une autre côté j’couche quasi pas

    J’ai beau frimer m’afficher trash
    Dire des gros mots mentir macache
    Toute petite j’embrouillais mes vieux
    J’leur balançais d’la poudre aux yeux
    J’ai jamais perdu mon pucelage
    Ce jour-là j’étais à la plage
    À faire des digues et des pâtés
    Ma life est complètement ratée

    Dites racontez ça à personne
    J’voudrais pas passer pour une conne

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  • Private joke

    Catégories : Ennéasyllabes (9)

    Seule asshole avec mes envies glauques
    Mes desseins noirs et concupiscents
    Mes zarbis désirs de star du rauque
    Libido pressée s’accroupissant
    Au clou du spectacle ô private joke

    + Ma dernière histoire cochonne. Avec une fée... (porn-fantasy ?)
    https://www.atramenta.net/lire/besoins-primaires/92718

     

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  • Toujours vomissant la lumière

    Catégories : Vers libres

    Ma fente a bercé l’aube
    Englouti des peut-être
    Rêvé en s’ébrouant
    Rompu des lances et des lances
    L’insensée
    Avec des adversaires
    Beaucoup plus râblés qu’elle

    Elle n’a ni passé ni sommeil
    Tout est neuf
    L’œuf
    Brille pareil à la pluie
    Ma fente splitte
    Schize à mort et sans remords
    Ouvre un œil de poisson polisson
    Cherche à s’emparer du germe de demain
    Qu’elle poussera
    Poussera à la faute

    Ma fente est grave
    Parfois rieuse
    Toujours vomissant la lumière
    Crachant l’âme des poumons du monde
    Calcinée ma fente grotesque
    Proteste
    En redemande
    Mille liens cendrés de sang
    Cent mêlées de mâles
    Cinglée de sangles et d’ongles sales
    J’ai peur pour elle
    Ma fente a perdu l’esprit
    À miauler ses romances visionnaires
    Au front des foudres jaunes

    C’est pas raisonnable

    Ma fente en rajoute
    Saute un peu vite aux conclusions
    A bercé l’aube vomi la lumière croqué un bout du soleil levant
    Impatience…

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  • À la demande

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Je pile ou fesse oh ça dépend
    Autour du cou duquel je pends
    Dessus dessous quand ça trombine
    Je rentre à fond dans la combine

    Juste m’ajuster aux besoins
    Jouer le jeu trouver le joint
    M’ouvrir à l’aventure humaine
    Gémir où mes amants m’emmènent

    Aux prises ici reprise ailleurs
    Entaillée assise en tailleur
    J’offre à qui veut la préférence
    Quant aux formes de l’indécence

    Je fesse ou pile et c’est selon
    La bosse au front des pantalons
    Je pile ou fesse à la demande
    Tout droit la queue ou par la bande

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  • Broder des arcs-en-ciel

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    À mains nues je creuse un lit
    Pour ta rivière de miel
    Qui sent bon le patchouli

    En lapant l’interstitiel
    Au mépris du vent coulis
    Nous brodons des arcs-en-ciel

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