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  • Amours contrariées

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Dissyllabe (2)

    Fille de l'air et de la langue, ô, défendue
                                                                 Fendue
    Ainsi qu'une autre, au demeurant, charmant décor
                                                                                 Des corps
    Même le vent voulait la voir, même les pierres
                                                                          L'épièrent
    Même les dieux : elle était cible à ses dépens
                                                                      Des Pan
     

    Tous, hagards, haletant, paupière enamourée
                                                                      Mouraient
    Pour une caresse, un regard, pour un bécot
                                                                    D'Echo
    Tous lui parlaient d'amour, tous la valorisaient
                                                                        Risée
    Du seul Narcisse qui prisait bien peu le con
                                                                     Le con !

     

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  • Brevet d'aptitudes

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Un jour un homme une partie
    D'âpre baise ah ! je suis partie
    Via d'inénarrables sentiers
    Aux fleuves où l'on n'a pas pied
    Aux champs d'épines et d'orties

    Le lendemain je remets ça
    Combien mon con en redressa
    De breloques et d'andouillettes
    Clous pour river la chevillette !
    Certains venaient des USA

    Un autre jour et rebelote !
    Ça défilait dans ma culotte
    Pour m'approfondir le vécu
    O moi frêle comme un fétu
    Que le vent ivre et fou ballotte...

    Aux cris de mon paradisier
    Battant des mains vous me disiez
    Apte à tout type de service
    Bonne en somme, et mon orifice
    Ne laissa vit mal rassasié

    Un jour un homme une partie
    D'âpre baise ah ! je suis partie
    Il me fallait jouir de visu
    Mes vieux n'en ont jamais rien su
     

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  • Icare est-ce moi ?

    Catégories : Décasyllabes (10), Quadrisyllabes (4)

    Fondue d'Icare au ciel j'm'y carapate
    Avec ou sans elle en toute saison
    J'm'y carbonise au soleil la raison
          A quatre pattes

    Icare ôté que reste-t-il au fond ?
    Armstrong n'est qu'un cancrelat imbitable
    Qui n'foulera jamais mon délectable
          P'tit carafon

    Dix caravelles ont bien moins de mérite
    Que le tricard qui s'envola tout seul
    Au risque oui de se casser la gueule
          Et les durites

    Oh cela dit carburer pour ce gus
    C'est grand'folie car sa jolie carrière
    Tomba à l'eau le long des golfes clairs
          Et terminus

    Fondue d'Icare au ciel pourtant j'aspire
    J'y caracole et fais mon fly-man-show
    J'm'y carambole et c'est vrai qu'il fait chaud
          Mais j'ai vu pire

     

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  • La toison, dehors !

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Sonnet

    Ma brousse prolifère — ah ! défrichons gaiement,
    Soyons lisse ainsi qu'une joue de politique ;
    Mon mont se mirera aux lorgnons de l'amant
    Et lui fera de l'œil et raidira la trique.
     
    La vulve prépubère est in en ce moment ;
    Monsieur se sent jeunir, car mon con communique
    Au plan subliminal avec son inconscient :
    Il croit voir une enfant là où la vieille nique.
     
    Mais prudence ! mesure ! Usons à bon escient
    De ce truc, sans couper la branche, en la sciant,
    Où nous aimons percher en postures lubriques.
     
    La chose veut qu'on la rafraîchisse, s'entend,
    Qu'on en dégage les plages roses, la crique
    Au frai tout frétillant d'anguilles électriques.
     

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  • Les dubitations de Bella

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Je ne croirai au Père Noël
    Que si, lorsque revient la date
    Au lieu des joujoux habituels
    Le vieux m'emporte dans sa hotte
    Et me prend sans ôter ses bottes
    (Ni même son rouge futal)
    Sous un arc-en-ciel boréal
     
    Je ne retournerai aux urnes
    Qu'au prix que Macron (sinon rien)
    Daignant enfin sonder ma turne
    Me repolitise au moyen
    D'arguments forts auxquels le mien
    Sera sensible s'il l'enfourne
    Et que je tâte un peu ses burnes
     
    Les récits de petits hommes verts
    J'en ricane, je suis méfiante
    A moins que l'un d'eux (un pervers)
    Ne m'emmène en soucoupe volante
    M'étudie partout et me plante
    Dix vits nerveux comme des vers
    Dans mes replis de l'univers
     
    Avant de fréquenter la messe
    Je veux que Christ pose sa croix
    Ote son pagne, offre ses fesses
    Aux vœux pieux de tous mes doigts
    Puis (afin d'éprouver ma foi)
    Me foute en hurlant : « Ah, diablesse
    Montons au ciel par voie expresse ! »
     
    Bref, pour croire il me faut palper
    Mettre l'index au fond des prises
    Pour voir si ça me fait grimper
    Au lustre ou si ça m'électrise
    Aboulez les choses promises :
    Les extases, l'éternité !
    — Sans ça je reste à me shooter

     

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  • Un pas vers toi

    Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)

    Nuement je suis venue
    Me faire aimer de toi
    Pour un baiser de toi
    J'ai franchi l'avenue
    Si vides sont nos mains
    Si seules nos pensées
    J'ai couru oppressée
          Comme une fille ou un gamin
     
    Nuement je suis venue
    J'ai bouclé ma maison
    Déposé ma raison
    Je me ferai menue
    Je voulais te revoir
    Cet horizon me guide
    C'est peut-être stupide
          Donne-moi juste un peu d'espoir
     
    Nuement je suis venue
    Frapper à ton carreau
    Dormir contre ta peau
    Je me suis défendue
    D'exiger par ce biais
    La moindre certitude
    Nuement je me dénude
          Je suis celle-là qui t'épiais
     
    Nuement je suis venue
    N'avons-nous pas le corps
    Robuste et beau encor ?
    Nuement je suis venue
    Pour te confier le mien
    Décide de la suite
    C'est mon offre gratuite
          Hormis cela je n'ai plus rien
     
    Nuement je suis venue
    Me faire aimer de toi
    Mais tu ne me vois pas
    J'ai franchi l'avenue
    Décroché le verrou
    La demeure est déserte
    En vain ! en vain ouverte
          J'espérais tant ce rendez-vous...

     

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  • Quand ça veut pas… (poème subliminal)

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Sonnet

    Sur Hercule j'avais pensé faire un sonnet ;
    Vous savez, l'impétueux amant qu'eut la farouche
    Omphale, la Lydienne — un sujet qui me touche
    Et fait battre mon cœur, mais ça n'a rien donné.

    Hélas ! — gros hic — en culture antique je flanche ;
    Quoique bonne en culasses et questions pour les mecs,
    Onc ne vis mes élans culminer chez les Grecs,
    Et me voilà face à l'affreuse page blanche.

    Certes il est évident qu'ululer long et fort
    N'y changera rien, la rime fuit, j'en arrive
    A ce point, même, à présent, qu'ulcérée à mort,

    J'ai des douleurs au bide — ah ! Muse, tu me prives !
    Bah ! foin de ce que diront les gens (culot mer-
    Veilleux !), sur ce héros pas moyen que j'écrive.

     

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  • Soifs

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Au droit de son pertuis, je guettais que les jus
    Vinssent en ruisselets se perdre dans ma gueule ;
    Sans être pourtant des plus proprettes que j'eues,
    Mona fleurait bon la luxure et le tilleul.

    Avec d'autres j'ai joué, j'ai cherché l'épissure,
    Rabouté mille joints, bouté aux feux de joie,
    Pour terminer toujours à genoux, en lieu sûr,
    Buvant le blond mucus dédaigné des bourgeois.

    Fontaine, ô ! de ton eau ne fus moi-même avare,
    Attendu que plus d'une amante ou que d'un homme
    Sut trouver le robinet de mon samovar
    Et se refaire un plein de soufre et d'ammonium.

     

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  • A cœur de plume

    Catégories : Octosyllabes (8)

          A Ray...

    Je chante le corps et la trique
    Les mains dans le cambouis humain
    L'aurore aux cernes électriques
    Sous un double soleil demain
    Je chante le corps et la trique

    A crocs ardents tes pommes d'or
    J'en dévore de pleins volumes
    Dans mon éternel fructidor
    J'offre aux Martiens à cœur de plume
    A crocs ardents tes pommes d'or

    Machine à vivre, ô nostalgie
    D'un pays d'octobre irréel
    Avec toi je me réfugie
    En des cosmos plus sensuels
    Machine à vivre, ô nostalgie

    Sous un épiderme illustré
    Du récit de mes amours sales
    Comme toi je garde un secret
    Parfois des océans s'étalent
    Sous un épiderme illustré

    Je chante le corps et la trique
    Les mains dans le cambouis humain
    L'aurore aux cernes électriques
    Sous un double soleil demain

     

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  • Chihuahua blues

    Catégories : Chanson, Décasyllabes (10), Pentasyllabes (5)

    Voix chaude à la Nina Simone
    En mode mineur, nonchalamment
    Entre les couplets, quelques mesures d'impro au piano, au sax, etc.

    Il ne la croquait que du bout des lèvres
          La pomme d'api
    Etique intello tout bardé de livres
          Poète maudit
    Il cherchait le mou d'une fille mièvre
          Pour chauffer son lit
    Pas une gloutonne assidûment ivre
          Avide de lui

    Il votait à droite et portait à gauche
          Ça n'est pas courant
    Sans être Adonis, il n'était pas moche
          La plupart du temps
    Ses lunettes rondes, ses gilets bancroches
          Me plaisaient pourtant
    Mais pour l'éplucher, fallait patte blanche
          Et des arguments

    Il m'enseigna tout : l'Art, le Sacrifice
          La Grâce, la Foi
    Je lui montrai où doucement l'on glisse
          Le dard ou le doigt
    Il toléra même un soupçon de vice
          Je vous dis pas quoi
    J'étais le chienchien sautant sur ses cuisses
          Genre un chihuahua

    J'assurais la bouffe et tout le ménage
          Sans faire de bruit
    Car Monsieur voulait pas qu'on le dérange
          Monsieur pense ! écrit !
    Moi, pauvre amoureuse, adorable, un ange
          Pleurant chaque nuit
    Branleuse rêvant de baises sauvages
          Blottie contre lui

    Sans cesse il jactait des Progrès de l'Homme
          Même en me pinant
    Il ne put jamais me brouter en somme
          Le sous-continent
    Il ne la croquait, cette foutue pomme
          Que du bout des dents
    J'ai fini par fuir avec une nonne
          C'était plus marrant
    J'ai fini par fuir avec une nonne
          C'était plus marrant !

     

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  • O les las élans !

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Prends ton élan pour la sauter
    Ne s'offre-t-elle pas languide
    Inutile de discuter
    Nous n'avons pas l'éternité
    Vois-la qui te déploie ses rides

    Prends ton élan tu viens de loin
    Passe ce col indispensable
    T'abouchant sur d'autres chemins
    Saisis ton cœur à pleines mains
    De tes pattes secoue le sable

    Prends ton élan lion fourbu
    Qui n'as plus qu'un terne pelage
    Qui à peine à demi vécus
    Verse aux vieux vergers de son cul
    L'eau puisée à de plus sauvages

     

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  • Tout bien pesé

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Infiniment je t'ai trouvée
    Au fond d'un trou où sans ferveur
    Tu sombrais comme la fumée
    S'enfonce au ciel, et sa couleur
    Se délave avant l'arrivée
    S'aime aux nuages et puis se meurt
    Infiniment je t'ai trouvée

    Infiniment je t'ai ouverte
    Aux mille sentiers d'alentour
    A la musique en pure perte
    Aux chevaux ivres de l'amour
    Je t'ai montré de mes alertes
    Le code à conserver toujours
    Infiniment je t'ai ouverte

    Infiniment je t'ai vomie
    Après t'avoir voulue cent fois
    Et dévorée, je suis en vie
    Qui saura comment ou pourquoi
    Ma foi en nous évanouie
    J'en ai ressenti de l'effroi
    Infiniment je t'ai vomie

    Infiniment je t'ai gardée
    Pas moyen que tu partes, non
    Créature trop regardée
    Siège au plus haut du Parthénon
    Tes envies même sont fardées
    Ton cul brille comme un néon
    Infiniment je t'ai gardée

     

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  • Zone

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    J'ai brouté des gazons où vivait une faune
    De harengs en cavale assez peu délicats
    Causeuses défoncées meubles en formica
    Les couteaux s'étranglaient dans les cris de la zone
    Et partout rôdait âpre une vapeur d'ozone
    Sous les horizons gris et luisant de mica

     

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  • Le cul, ça ne ment pas

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

    Avec amour et sentiment, avec tendresse
    Il suce un doigt, puis le faufile entre mes fesses
          Cherchant la trouble vérité
          Des élixirs qu'il a jutés
    Avec ardeur, tout droit dedans, avec adresse

     

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  • Requiem pour Blanche-Neige

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8), Trisyllabes (3)

    Pour un septuor de petits chanteurs (croix de bois facultative)
    Sur l'air de la Marseillaise
    Avec un doigt de pathos et pas mal d'alcool...

    Blanche-Neige est morte, ô mes frè-ères !
    Elle est tombée les pattes en l'air
          Sur le dos
    C'est d'avoir croqué une pomme
    L'avait pas l'habitude en somme (bis)
          Notre ado

    Je n'ai nulle honte à prétendre
    Qu'elle avait pour moi des mots tendres
          Et coquins
    Qui taillera dès lors nos flûtes
    Rêveusement dans le bois brut (bis)
          De sapin ?

    La sorcière a eu gain de cause
    Blanche n'aura jamais le chose
          Qui prend feu
    Oncques ne connaîtra les fièvres
    Du bourgeon et des roses lèvres (bis)
          C'est affreux

    Adieu nos projets de mariage
    Avec ce gus, cet enfant sage
          Fils de roi
    C'est préférable, au fond, le gosse
    Semblait pas trop avoir la bosse (bis)
          A l'endroit

    Je suis contre la boîte en verre
    Vous allez voir tous les pervers
          Rappliquer
    Pour reluquer notre biquette
    Certains pourraient même en levrette (bis)
          La niquer

    Hurlons, frangins, notre tristesse
    Et ne lui effleurons les fesses
          Qu'en passant
    Qui donc lui a troussé sa robe ?
    Restons encore un moment probes (bis)
          Et décents

     

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  • Raisons d'un fauve

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Si je mords à ta pelisse,
    Ça n'est pas pour te blesser,
    Mais qu'entre nos corps tressés,
    Par aventure il s'immisce
    Le besoin d'une autre épice,
    Et que le cœur est pressé.

    Si je déchire ton ventre
    De mes ongles, en grinçant —
    Fauve ! — de toutes mes dents,
    Je reste, crois-moi, le chantre
    De ta beauté, et il n'entre
    Là aucun ressentiment.

    Et si parfois je te fouette,
    N'y vois pas le soupçon d'un
    Courroux : c'est l'amour sanguin
    Qui vient, sur ces entrefaites,
    Pimenter nos galipettes
    Tournant à l'eau de boudin.

     

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  • Slurp !

    Catégories : Pentasyllabes (5)

    J'ai de ton beau con
    Aspiré le phlegme
    Ensemble éduquons
    Nos régals suprêmes

    Il est des besoins
    Qu'on ne peut suspendre
    Ton ventre disjoint
    Fleure la coriandre

    Donne-moi encor
    Les eaux de la soute
    Les jus, les liqueurs
    Qui de là dégouttent

    J'ai de ton beau con
    Aspiré le phlegme
    A présent, trinquons
    A bouche je t'aime

     

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  • Au sein du bocal

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Pour Eric Dejaeger (et son poisson rouge)

    On tourne en rond petits poissons
    Glissant fuyants sur nos écailles
    Dans l'océan nous gémissons
    De trop se ronger les entrailles
    Tous solitaires à l'unisson
    Sous l'œil barbelé des sirènes
    O frai des jours grise rengaine
    On tourne en rond petits poissons

    A vouloir crever la surface
    On passe le mur du frisson
    L'amour ici n'a pas sa place
    Qui m'a fichu tous ces glaçons ?
    On tourne en rond tirant la chasse
    Sur nos illusions nos regrets
    L'espoir c'est se désintégrer
    A vouloir crever la surface

    Parfois du fond de nos prisons
    Liquides on bulle on biche on mouille
    Pour quelque vague à l'horizon
    Un batelier rentre bredouille
    On tourne en rond petits poissons
    Montent des nostalgies de grève
    Dans le limon froid de nos rêves
    Parfois du fond de nos prisons

     

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  • A toutes les autres passantes

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8), Tétradécasyllabes (14)

    Tranquillement, avec une guitare
    A la Brassens, bien sûr, même si c'est sans doute un brin trop court pour faire une chanson...

    Combien de berlingots trottinant pressés par les rues
          Que je ne caresserai pas !
    Combien de polissonnes — qui sait ? — sous la robe nues
          Où je ne mettrai pas le doigt !

    J'ai chanté à foison celles que j'aimai, les connues
          — Bibliquement, ça va de soi,
    Mais l'herbe est bien plus verte et les chatounes plus velues
          Hors l'ordinaire de mes draps.

    Adieu, mes coups foirés, virtuelles déjà caduques
          Qui ne levez pas le regard !
    Adieu, ô mes chéries ! De mon balcon je vous reluque
          En m'asticotant le bazar.

     

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  • A une (autre) passante

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    L'exigu pantalon de cuir
          Moulant sa motte

    La façon dont son œil veut fuir
          Tout ça me botte

    Je la file un bout de chemin
    Mais un guignol l'attend au coin

    En rêvant à elle ce soir
          Je me tripote

     

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