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  • Petites filles sans visage

    Catégories : Dissyllabe (2), Octosyllabes (8)

    Où débutaient nos tête-bêche ?
    Je ne sais, mais deux langues fraîches,
    Soudain, faisaient à l’autre chat
                            La lèche,
    Afin que du Ciel il touchât
                            Le chas.

    Souvent, même, dans ces folies,
    Nous allions, minettes polies,
    Tutoyer cet antre épicé
                            Que lient
    Des fils de mouille à l’autre accès
                            Sucé.

    Nous étions, par ailleurs, de sages
    Petites filles sans visage,
    Cachant leur corps toujours à jeun :
                            L’usage
    Voulait qu’on tût que l’on mange un
                            Vagin.

    Ma douceur, qu’es-tu devenue ?
    Vas-tu toujours, la cuisse nue,
    Te régaler d’autres embruns,
                            Menue
    Enfant qui m’ouvris ton écrin
                            Sans crin ?

    Il vrai qu’aujourd’hui je broute
    Les filles qui croisent ma route,
    Mais ça n’est plus aussi joli,
                            Sans doute,
    Que nos tête-bêche abolis
                            Au lit.

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  • Sois sympa

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Si seulement j’étais plus souple
    Je pourrais lorsque je m’accouple
    Et qu’on m’a remplie jusqu’au bord
    Laper le sperme dans mon corps

    Je pourrais en courbant l’échine
    Contempler comment fout la pine
    Et comment s’écartent mes chairs
    Pour avaler ce gros dessert

    Je pourrais pour peu qu’on me foute
    Après coup me replier toute
    Fourrer le langue, entrer le nez
    Dans mon vagin vermillonné

    Je pourrais même étant moins raide
    Me lécher la chatte sans l’aide
    D’aucune ou d’aucun être humain
    Se nettoyer c’est bien le moins

    Je pourrais me rouler en boule
    Et boire au fur qu’elle s’écoule
    L’écume hors de mon berlingot
    Heureuse comme un escargot

    Si seulement j’étais flexible
    Je serais moi-même la cible
    De mes appétits dévorants
    D’eau chaude qui verse à torrents

    Chaque fois que j’essaie j’attrape
    Du mal sans atteindre la trappe
    Alors à défaut sois sympa
    Et broute-moi le trou ci-bas

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  • Quel autre dieu ?

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Hors le con point de salut !
    C’est par ce canal, qu’inondent
    Cent fleuves, qu’on entre au monde —
    À moins que j’aie des hallus.

    Sans vagin ? Ni jolies filles,
    Ni l’ombre du bout d’un mec
    Pour, à l’heure tendre, avec
    L’un d’eux se mettre en cheville.

    Et quel autre dieu prier
    Que cette vulve velue ?
    Ô trinité farfelue,
    Vous pouvez vous rhabiller !

    En la fendasse est la grâce !
    En la chatte, le rachat !
    Qui en emprunte le chas
    Voit l’Éden en face à face.

    Frères et sœurs, je veux qu’on
    Fasse, à genoux, bel hommage
    Au féminin apanage :
    Point de salut hors le con !

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  • Rosée du matin

    Catégories : Jocelyn Witz

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    Ç’aurait pu s’appeler « Treize garçons et une déesse ».

    Car ils sont treize, en effet. Treize étalons sélectionnés pour leur beauté, leur fougue, leur puissance sexuelle.

    Tous fous d’amour pour Madame Yacina.

    À ses petons dès le saut du lit.

    Obéissants, si vous saviez !

    Soumis comme on ne l’est que dans les récits SM (et encore).

    Treize garçons ne rêvant que d’elle, ne jurant que par elle.

    Prêts vingt-quatre heures sur vingt-quatre à satisfaire illico presto ses moindres (et ses plus cochons) caprices.

    Au point — hélas ! — d’en oublier parfois l’indispensable esprit d’équipe.

    Bizarre, ça : vous mettez treize types ensemble, il faut toujours qu’il y ait un traître au milieu...

    C’est ma nouvelle petite histoire en lecture libre ici :
    https://www.atramenta.net/lire/rosee-du-matin/98960

     

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  • Déréliction

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ah vie de merde je me branle
    Me fourbis la vulve au chambranle
    Vie vide sans vit je me fous
    Le corps en feu comme les fous
    Vie de loose où je m’épouvante
    Sans cesse à m’amocher la fente

          Ça ira mieux demain qui sait...

    Ah vie sordide et solitaire
    Les doigts vissés dans mon cratère
    Je mène une vie de guignon
    Me ramonant jusqu’au trognon
    Vie solo siliconées baises
    Y a plus rien d’autre qui m’apaise

          Mais dimanche ça ira mieux...

    Ah vie de chien destin de chienne
    D’aussi loin que je me souvienne
    Vie de poisse à l’antre poisseux
    Connaissent-ils pas l’angoisse eux ?
    Vie d’infortune et de débine
    Pas moyen d’attirer des pines

          On ressaiera le mois prochain...

    Ah vie pourrie par la scoumoune
    Quoi faire à part larder sa choune ?
    Vie de conne ô vie piège à cons
    Ventre perlant l’amer Picon
    Vie les deux pieds dans la mélasse
    Et le berlingot qui violace

          Mais bon j’ai joui c’est déjà ça...

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  • Selon les règles de l’entraide

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ô bande encor ! bande toujours !
    Je veux que l’on foute et me fende
    Ce con que je livre en offrande
    Toute une nuit et tout un jour

    Ô bande dur ! oui bande raide
    Pour que cet antre inapaisé
    Se sente rempli, bien baisé
    Selon les règles de l’entraide

    Pour prix de ton précieux appui
    À la fin je deviendrai l’ourse
    Épongeant le miel de tes bourses
    Me le jetant au fond des puits

    Mais bande encore ! pine et bande !
    Creuse un ventre à me fracasser
    Je te dirai quand c’est assez
    Et où je veux que tu t’épandes

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  • La vie d’ange

    Catégories : Heptasyllabes (7), Octosyllabes (8)

          Chérie viens j’ai du liquide
    Tu pourras palper mes gicleurs
    Boire à mes océans turpides
    Même y surfer à l’intérieur

          Chérie fais-moi la vie d’ange
    Roucoulons des jours et des nuits
    D’ivres bonheurs qui se mélangent
    On verra où ça nous conduit

          Chérie fais-moi les joues roses
    Vérifie mon niveau des sens
    Allons partout au fond des choses
    Forant creusant nos évidences

          Chérie fais-moi la vie d’ange
    Quand nos babas sont réunis
    Il nous arrive un truc étrange
    Ça part en live et en cunni

          Chérie fais-moi l’œil qui tremble
    Fais-moi le cœur lascif on est
    Si bien toutes les deux ensemble
    Sans cesse à s’entresiphonner

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  • Sevrée

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Tu m’as mis le foutre à la bouche
    Avant de te tourner joli
    Salaud vers d’autres que tu couches
    Au lieu de moi dans ton grand lit

    Tu m’as sevrée de ta gougoutte
    Moi qui si friande ululais
    Buvais et me tartinais toute
    De cet or blanc éjaculé

    Tu m’as fermé de tes burettes
    Le robinet aux jus exquis
    Aux crèmes aux liqueurs surettes
    Que se bâfre je ne sais qui

    Ah privée de ta tendre douche
    Je n’en ai que plus soif encor
    Tu m’as mis le foutre à la bouche
    Et le diable au reste du corps

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  • Le premier sang

    Catégories : Quadrisyllabes (4)

    Tristes tendrons
    Plus n’attendront
    Que le vit raide
    Vienne à leur aide
    Se branleront
    La bouche en rond
    Dessous le plaid

    Pucelles sans
    Mâts indécents
    Boiront l’eau douce
    De leurs secousses
    Le premier sang
    Quand il descend
    Les éclabousse

    Pleurez boutons
    Chut ! écoutons
    Leurs nuits d’ivresse
    Au jus de fesse
    Jouir à tâtons
    Sous le coton
    À fond la caisse

    Foutus queutards
    Il est trop tard
    Trop à la bourre
    Pour aller courre
    L’œil en pétard
    Sans vous bâtards
    On fait l’amour

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  • Conseils aux petites filles

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Petites filles, branlez-vous,
    Avant qu’un connard vous épingle,
    Faisant coulisser sur sa tringle
    Vos connins si roses, si doux.

    Petites filles, sans attendre
    Cajolez le corail exquis,
    Le velours de vos sexes qui
    Bavent déjà de mouille tendre.

    Mais oui, petites, palpez l’or
    De ce si jouissif héritage
    Doué de pouvoirs de dérapage
    Que vous ignoriez jusqu’alors.

    Petites, ô, juste pubères,
    N’hésitez pas à vous finir
    Sans bruit, en feignant de dormir,
    Sous l’œil ému de votre père.

    Petites filles, branlez dru,
    Avant que les gens vous surprennent
    Et vous marient à quelque traîne
    Semelle, ou pis : quelque Landru.

    Douces petites, l’une l’autre
    Tâtez-vous-la de temps en temps ;
    Sucez l’amie qui, haletant,
    En retour vous doigte la vôtre.

    Petites filles, branlez-le
    Ce joujou aux joies inédites,
    Avant que le gâtent les bites
    Défilant à la queue leu leu...

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  • Femmes délaissées

    Catégories : Jocelyn Witz

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    Sortez les kleenex !!!

    ... mais non, pas pour essuyer votre machin dégoulinant de foutre,
    bande de porcs pervers !

    Ou alors une autre fois.

    Aujourd’hui je me vautre dans le triste...
    ... le romantique...
    ... limite le dépressif.

    Veuves, oubliées, méprisées, déchues,
    rejetées au profit d’une rivale sans doute infiniment plus salope,
    c’est de nanas en souffrance dont à propos desquelles il s’agit.

    Dix poèmes (dont quelques inédits),
    dix voix de femmes pleurant leur amant perdu...
    ... ce porc pervers, oui...
    ... au machin dégoulinant de foutre...
    ... mais bon...
    ... les filles c’est comme ça, OK ?

    Alors pouët-pouët camembert.

    https://www.atramenta.net/lire/femmes-delaissees/99108

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  • C’eût été dommage

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Vous qui m’avez faite blonde et
    Si séduisante de visage,
    Je vous en défie : répondez !
    Pourquoi, mon Dieu, serais-je sage ?

    Puisque j’ai ce sexe à garnir
    Et d’amples mamelles l’usage,
    Apprenez-moi, pour en finir,
    Pourquoi diable on me verrait sage !

    Votre curé branle, navré,
    Du chef et m’appelle volage,
    Sans dire pourquoi je devrais
    — Le savez-vous ? — devenir sage.

    Puisque les garçons m’aiment tant
    Et que ces trousseurs de corsage
    Ont de la joie en me foutant,
    Pourquoi, Seigneur ! serais-je sage ?

    Puisqu’il n’est pas jusqu’aux nanas
    Qui dans leur lit ne m’envisagent
    Ou ne m’entraînent au sauna,
    Je m’en voudrais que d’être sage.

    Qui prétend que le feu faiblit
    Quand la coquine avance en âge ?
    Au contraire, j’ai pris le pli
    De ne jamais me montrer sage.

    Certes, j’aurais pu, moins putain,
    Me marier, me mettre en ménage
    Avec un affreux puritain...
    Mais, dites, c’eût été dommage !

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  • Une belle à Babel

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

    Ô déboires sans fin de la chaude Espagnole
    Qui vivait à Paris et s’y plaisait beaucoup !
    En vain fantasmait-elle en cul qu’on la pignole,
    Ses amants les plus fins ne comprenaient pas tout.

          Por favor, baisez-moi lé coul !

    Lorsqu’elle en dénichait un dont l’âme érudite
    Laissait augurer qu’il réussirait son coup,
    Elle tendait l’œillet mais, hélas ! cette bite
    Non plus ne visait pas assez bien à son goût.

          Madre de Dios, j’ai dit lé coul !

    Le jour qu’elle connut un beau compatriote,
    Elle roula des yeux, chanta Couroucoucou
    À ce Pedro qui, au surplus, paraissait fiotte...
    Par malheur, il était plus con qu’un caribou.

          Hijo de puta, par lé coul !

    Abandonnant le stupre et désormais fort vieille,
    Elle erra, chaste et triste, au bras d’un vieux grigou
    Galant auquel, un soir, elle dit à l’oreille :
    Querido amigo, prénez-moi par lé cou !

          Sur quoi il l’encula debout.

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  • Pour Agrippine

    Catégories : Octosyllabes (8)

    La première fois qu’Agrippine
    M’apparut vêtue d’un corset
    Je sentis qu’une douce épine
    En mon cœur battant s’enfonçait

    La première fois qu’Agrippine
    Glissa ma main sous son tricot
    Pour m’inviter à la rapine
    J’en eus de l’eau plein l’abricot

    La première fois qu’Agrippine
    Fourra sa langue entre mes dents
    Tant j’aimais ma bonne copine
    Que je bichai c’est évident

    La première fois qu’Agrippine
    Pour moi dévoila ses beaux seins
    Je crus ces fruits qu’on épépine
    Et mordis d’élan assassin

    La première fois qu’Agrippine
    Me prenant la soif en pitié
    M’offrit de boire à sa chopine
    Je m’en gavai des jours entiers

    La première fois qu’Agrippine
    Me pria : viens et m’emboutis !
    Il a bien fallu que j’opine
    Elle avait acheté l’outil

    La première fois qu’Agrippine
    Tout soudain me tourna le dos
    En m’ouvrant ses fesses poupines
    Je dus inventer la sodo

    La première fois qu’Agrippine
    Me montra de quelle façon
    On s’entrelèche entre lapines
    Je renonçai net aux garçons

    Même quand plus tard Agrippine
    Saisie de désirs licencieux
    Me voulut voir sucer des pines
    Je courus quérir les messieurs

    La dernière fois qu’Agrippine
    Me baisa c’était jour de l’an
    Ce souvenir me turlupine
    Et j’y repense en me branlant

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  • Nous sommes légers

    Catégories : Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)

          Amour sans amour
    L’envol au gré des envies
          Ensemble on défie
    La grave loi des corps lourds

          Presse sans tendresse
    Juste pour vider la nuit
          Des heures d’ennui
    Où trop seule on se caresse

          Mains sans lendemain
    Jouissant de la découverte
          D’une peau offerte
    Au même désir humain

          Arrière pensée !
    Connes machines projets
          Nous sommes légers
    Sans cette écharde enfoncée

          Baise sans bonjour
    Où ne parlent que nos fentes
          Tu me réenchantes
    Feu de l’amour sans amour

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  • Prier Priape

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Si votre mari bande mou,
    Ma fille, il faut prier Priape
    Bien longuement, à deux genoux,
    En baisant sa petite cape,
    Tout en s’enfilant au minou
    Un gros cierge bénit du pape.

    Si le vit ne réagit pas,
    Saisissez-vous d’une badine
    Pour flageller de haut en bas
    Ce malhonnête qui s’obstine
    À vous refuser ici-bas
    Des joies pourtant tout enfantines !

    Est-il toujours sans épaisseur ?
    Empalez des vingt centimètres
    Du gode en cuir de votre sœur
    L’œillet noir de ce petit-maître,
    Ce godelureau, ce farceur
    Qui n’a rien foutu que de naître !

    Mais, croyez-en votre maman,
    Si le mal reste sans remède,
    Et que le mâle, effrontément,
    Rechigne à vous venir en aide,
    Alors trouvez-vous un amant —
    Un, surtout, à la queue bien raide.

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  • À double détente

    Catégories : Dissyllabe (2), Octosyllabes (8)

    On gagne à le connaître Émile
    Car outre qu’il met dans le mille
    Il se redresse encor pimpant
                Pan ! Pan !

    Deux coups d’épine à l’affilée
    Pour bien se sentir enfilée
    Il sait faire, ah ! le sacripant
                Pan ! Pan !

    Il s’introduit une première
    Fois, vous brique à fond la chaumière
    Vous y fiez pas s’il se répand
                Pan ! Pan !

    Un train peut en cacher un autre
    Un dard aussi, mes bons apôtres
    Je l’ai appris à mes dépens
                Pan ! Pan !

    On croit qu’il va piquer un somme
    Mais non ! ce diable de bout d’homme
    Se reraidit droit comme un Pan
                Pan ! Pan !

    Lasse, vous pâmez de jouissance
    Quand sans nulle résipiscence,
    Il vous remord, ah le serpent !
                Pan ! Pan !

    Il faut le baiser pour le croire
    Pour le prix d’une : deux histoires
    À la limite, hein, c’est flippant
                Pan ! Pan !

    L’Émile en tout cas s’en rengorge
    Il est fou de son sucre d’orge
    Fier de sa queue ainsi qu’un paon
                Pan ! Pan !

    Essayez de tirer vos grègues
    Il vous alpague avec son zguègue
    Au prépuce antidérapant
                Pan ! Pan !

    Cette gaule aussitôt brandie
    Serait-ce pas la maladie
    Du priapisme galopant ?
                Pan ! Pan !

    Ou carrément même il se drogue
    S’injectant seul au fond des gogues
    Un cocktail de produits dopants
                Pan ! Pan !

    Mais je me plaindrai pas quand même
    D’un garçon qui doublement m’aime
    Deux fois de mon cul l’occupant
                Pan ! Pan !

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  • Projet S.R.M. (suite et fin)

    Catégories : Jocelyn Witz

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    Meuh non, elle est pas morte, Odile ! Les filles, c’est costaud.

    Et voici qu’entre (enfin) en scène sa jumelle et antithèse Élodie.
    Gare à çui qui voudrait faire du mal (ou même du bien) à sa sœurette !

    Baston et orgasmes à gogo ici :
    https://www.atramenta.net/lire/projet-srm/99202/5#oeuvre_page

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  • Une faim de louve

    Catégories : Heptasyllabes (7), Octosyllabes (8)

          Ah j’ai le ventre si creux
    Je pourrais m’envoyer un type
    Entier prétextant d’une pipe
    Pour croquer son vit liquoreux
    J’ai la dalle oh c’est malheureux

          Mon boyau bâillant si vide
    Je le voudrais fourré d’Adams
    Qu’y puis-je moi si j’ai la dent
    Plus acérée qu’une sylphide
    Et la salive plus humide

          Ô connin claquant du bec
    Pauvre chatte à la faim de louve
    Farcis-toi donc si tu en trouves
    La knack charnue d’un tendre mec
    Arrosée d’un petit blanc sec

          Un conseil dans ta fringale
    Garde un bon bout pour les jours sans
    Autrement dit te nourrissant
    Joue auprès de qui te la cale
    Tant les fourmis que les cigales

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  • Assez pleurniché !

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Ô veuve, oublie ton deuil
    Et cherche la petite
    Mort au bout de la bite
    Qui, plantée sur le seuil,
    Te rouvrira l’envie
    Et le goût de la vie !

    Mendiante, oublie ta faim
    En invitant des membres
    À respirer la chambre
    Où jutent tes parfums !
    Si le salaire est piètre,
    Qu’au moins l’on te pénètre !

    Jeune fille, oublie-la,
    L’idylle délicate
    Pour t’éclater la chatte
    Sur des pines lilas !
    Que l’hâve romantique
    Cède à l’éros antique !

    Insurgée, oublie l’art
    De chambouler la terre
    À toute heure, et préfère
    Qu’on te darde le lard !
    Rallie-toi au panache
    Blanc du foutre qui tache !

    Vous toutes ! soupirant
    À longueur de journée !
    Je vous veux bien pinées
    Par de gais soupirants
    Aux vits assez torrides
    Pour que ça vous déride...

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