Je vis des vits
Qui me chassent les idées mortes
Je vis des vits
Qui loin de rester au parvis
Me vont, me viennent, m’entrent, sortent
Me foutant des émotions fortes
Ces gentils vits
Je m’ouvre entière
À leur savoureuse invasion
Je m’ouvre entière
Tant la bouche tant la chattière
Qu’aussi l’anus à l’occasion
Comme hier soir quand nous baisions
Je m’ouvre entière
Ô bel ami
Puissiez-vous revenir très vite
Ô dur ami
Me perforer tel un tamis
Du bout raidi de cette bite
Dont la tendresse encor m’habite
Précieux ami
Je vis de baise
Dont j’ai besoin plus que de pain
Je vis de baise
Plus rien au monde ne m’apaise
Comme un mandrin de turlupin
Droit comme le long fût d’un pin
Et qui me baise
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Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)
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Pas souvent couvert
Catégories : ChansonAller de vit en vit
Sans arrêt le cul nu
Je pille ravie
Tous les fruits défendus
Les gens de la nuit sont toujours là quand il faut
Ils vous enculent à fond, ils adorent les nymphos
Les vapeurs d’alcool
Ça je les connais bien
Parfois ça vous colle
Entre les poils pubiens
Et c’est difficile le choix d’un vit
M’les carrer tous, moi c’est ça dont j’aurais envie
Et mon ventre
Il dort pas souvent couvert
Ma fente
Rêve que d’s’ouvrir à l’envers
J’ai d’la chance
Jouissance
Je baise bien
Fourrée du soir au matin
Je baise bien
À midi je suis dans mon lit
Et je pionce, c’est quelque chose
À minuit je traque dans la ville
Les beaux mecs, il m’faut ma dose
En tournée mondiale
On s’prête les musiciens
Jusqu’aux amygdales
Chacune s’envoie le sien
Les gens de la nuit sont toujours là quand il faut
Ils vous dégomment un pied en l’air en porte-à-faux
Le jeu des six lances
Il faut l’avoir connu
L’premier qui balance
S’en prend une en plein cul
Et c’est difficile de dire suffit
Je passe mon temps à m’lancer de nouveaux défis
Et mon ventre
Il dort pas souvent couvert
Ma fente
Rêve que d’s’ouvrir à l’envers
J’ai d’la chance
Jouissance
Je baise bien
Fourrée du soir au matin
Je baise bien
À midi je suis dans mon lit
Et je pionce, c’est quelque chose
À minuit je traque dans la ville
Les beaux mecs, il m’faut ma dose
À midi je suis dans mon lit...
(ad lib.)
Sur l’air de « Vancouver » (Véronique Sanson) -
Besoin de personne
Catégories : ChansonJ’n’ai eu besoin de personne
Pour le déballer vite fait
Et la notice nippone
Déjà m’a fait pas mal d’effet
Besoin de personne
Pour trouver par où m’le mettre
Besoin de personne
Vu qu’j’ai fait la fac de lettres
De le-e-ettres...
Oh je l’ai branché toute seule
Il m’a offert plus qu’un vit
Je crois qu’j’ai crié oui
OUIIII !
Oh je l’ai branché toute seule
Sur le secteur toute la nuit
Rapport qualité/prix
Qu’est-ce que j’ai pris
OAH-AHO-OAH !
Besoin de personne
Pour me l’enfiler à fond
Besoin de personne
Pour gicler jusqu’au plafond
Besoin de personne
Pour me ramoner la moule
Tiens les voisins sonnent
Pis chez moi v’là qu’y a la foule
La fou-ou-oule...
Mais dis oh je l’ai branché toute seule
Il m’a offert plus qu’un vit
Je crois qu’j’ai gueulé oui
OUIIII !
Ouais je l’ai branché toute seule
Sur le secteur toute la nuit
Maint’nant c’est mon chéri
Qu’est-ce que j’ai pris
OAH-AHO-OAH !
Besoin de personne
Pour me l’enfiler à fond...
(ad lib.)
Sur l’air de « Besoin de personne » (Véronique Sanson) -
Tambour battant
Catégories : Hexasyllabes (6)Hors d’ici forcené
Qui me déchirez toute
Certe il sied qu’on me foute
Mais là vous m’étonnez
À m’épingler le râble
D’un vit aussi durable
Gémit le téléfon
Ses mélodies étales
Vous n’entendez que dalle
Qui m’entez les tréfonds
M’érodez les falaises
Me tuez (à Dieu ne plaise)
Hors d’ici c’est le temps
Que j’aille à mon ménage
Et vous la pine en nage
Foutez tambour battant
Mes antres volcaniques
Ô furieux de la nique
Fuient les heures la nuit
Maintenant nous regarde
Quand vous prunelle hagarde
M’élargissez les puits
Dans l’ombre du silence
L’âme et la bite en transe
Hors d’ici j’ai rencard
Avec un plus honnête
Un garçon qui s’arrête
Toujours à moins le quart
Sortez faut que je dorme
Mais vous pétez la forme
Hors d’ici hors d’ici
À moins que... qu’est-ce à dire
Votre vit se retire
Me recloue sans merci
Ô faites-le sans cesse
Augmentez la vitesse ! -
Odile et Élodie, vous vous souvenez ?
Catégories : Jocelyn WitzElles se ressemblent tellement que je ne saurais vous dire laquelle on voit sur la photo...
Élodie la délurée, la baiseuse impénitente ?
Sa sœur jumelle Odile, plus sage, craintive, réservée... ou qui se croit telle ?
En tout cas, vous les avez rencontrées là : Toute à moi
Mais voici aujourd’hui, en lecture libre et en deux épisodes, une autre de leurs aventures gémello-sadomaso-érotico-poilantes.
Vous verrez comme ces deux nanas connaissent la musique !
https://www.atramenta.net/lire/projet-srm/99202
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Démasquée
Catégories : Octosyllabes (8)Tu vas nue retrouver celui
Pour qui tu plies tes sœurs le savent
Celui du soc et de l’étrave
Pour qui ton corps se change en pluie
Tu vas nue te pendre implorante
Pleurnicharde où tout ton désir
Te rebâtit poupée de cire
Sous l’écharde traçant ses fentes
Tu vas nue remordre à l’aimant
Qui t’a fait perdre la boussole
L’étoile inenvolée du sol
Qui t’ouvre des regards déments
Tu vas nue rissolante et chaude
Te jeter sous ce nouveau maître
Mais nous tes sœurs loin de permettre
Te jetterons l’âme en maraude
Tu vas nue te fendre le corps
Aux mains de nuit qui t’ont soumise
Et mise à sac dans ta sottise
Aux mains que tu réclames encore
Nue tu vas nous livrer l’amande
Coupable à défaut de l’absent
On le baisera jusqu’au sang
Coupable ton ventre à l’amende -
Vilain penchant
Catégories : Quadrisyllabes (4)Ventre fourchu
Souvent j’ai chu
Sur les machins
De mon prochain
Quoique attachant
Vilain penchant
Ventre de faille
Qui me travaille
Vite on s’effeuille
Fruits que l’on cueille
Puits que l’on mouille
Reins que l’on fouille
Ventre fendu
Cherchant son dû
Je me rendais
Où m’attendaient
Les dards bandant
Tenue d’Adam
Ventre à pied d’œuvre
À la manœuvre
J’aimais qu’il s’ouvre
Pour qu’on me couvre
Mordant mes lèvres
Brûlant de fièvre
Ventre fêlé
Je m’envolais
Viole et violon
Sans pantalon
Ô mes élans
Souvent violents
Ventre à encoche
J’allais bancroche
Faisais l’autruche
Vidais ma cruche
Creusais la brèche
Tard à la fraîche
Ventre affamé
J’ai blasphémé
Fait de l’ami
De cœur soumis
Mon aliment
Fatalement
Ventre cabosse
Moite de sauce
Sans sa cuirasse
Ah ! qu’on décrasse
Cette matrice
Dominatrice
Ventre fourbu
D’avoir tant bu
Tant enrobé
D’ardents bébés
Resté rubis
Sous mes habits
Ventre de trempe
Encor je rampe
Je ruse et trompe
Pour qu’on me rompe
Qu’on me défripe
Le fond des tripes
Ventre fichu
Ventre déchu
Ventre déchet
Par trop léché
Mais pas méchant
Vilain penchant -
Destins contraires
Catégories : Octosyllabes (8)Oh ! cachez-le, votre asticot !
Si je le vois, je deviens sotte,
J’ai des fourmis dans la culotte
Et j’abandonne mon tricot
Tant qu’il est là qui m’asticote.
Dissimulez ce beau bébé
Qui me rend humide et bébête,
M’invite à tripoter sa tête
Et peut-être à le masturber
Tout en vous tâtant les roupettes.
Planquez-moi ce fol animal
Me hantant, moi, si virginale !
J’en ai des chaleurs vaginales...
Mais, céder, serait-ce pas mal ?
Dites-le-moi, ô brute mâle !
Soustrayez cette tentation
À mon cœur qui s’en émotionne !
Car si, certes, mes mains actionnent,
Ça n’est dû qu’à mon affection
Pour vous, dont l’engin me passionne.
Rangez-le donc ! Il fait si frais
Ce soir, et je crains, cher beau-frère,
Qu’on nous entende. — Ah ! que contraires
Sont nos destins ! Mon corps navré,
Quand parviendra-t-il à s’y faire ?
Oh ! cachez-le ! Vous m’épuisez
À me tendre votre épuisette !
Ma fente, voyez ! fait risette ;
Et si ma sœur s’en avisait ?
Cachez-le là... sous ma nuisette ! -
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur ma meuf
Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)Chanson lesbienne, avec des grattes, à la Renaud...
Elle est chaude à s’brûler ma meuf
C’est pas compliqué : sur sa motte
On pourrait s’y faire cuire un œuf
Sitôt qu’on lui r’tire sa culotte
Elle est bonne à s’damner ma meuf
Tous les loulous la filent au derche
Pour la zyeuter, y a même un veuf
Qu’a essayé d’lui tendre la perche
Ils l’ont pas vue à poil ma meuf
Ses nibards c’est d’la dynamite
Sa chagatte une vraie langue de bœuf
Même c’est péché d’y mettre une bite
Elle est grave épicée ma meuf
Avec sa peau d’un noir ébène
Quand j’l’ai cloquée au fond d’une teuf
Je m’suis dit ça c’est une aubaine
Des fois au plume avec ma meuf
On s’refait l’monde à la femelle
Tout doux, tout beau, tout rose, tout neuf
Où on s’rait comme des sœurs jumelles
Le seul petit blème à ma meuf
C’est qu’elle a épousé un type
Un CRS, un genre de keuf
Il m’la prête en échange d’une pipe -
Légère
Catégories : Octosyllabes (8)Petite oh ma tenue te tente
Tu flaires un dessous des dessous
Rêves d’escalade indécente
Et halètes cœur soudain saoul
Légère ah ma tenue te jette
Dans un état sombre et pensif
On dirait que tu fais la tête
Mais ça remue dans ton calcif
Si j’enlève encor quelque chose
On verra tes yeux ribouler
Pendre soudain ta langue rose
Peut-être une bave couler
Petite oh ma tenue t’excite
Qui ne cache rien d’autre au fond
Qu’un poil de désir explicite
Quelques replis d’amour profond
Légère ah je me sens légère
En minishort nanosoutif
Sachant très bien que j’exagère
Et mets le feu dans ton calcif... -
Jusqu’au jaillissement (en musique, en passion, en beauté...)
Catégories : Jocelyn Witz, Poèmes illustrés, Poèmes lus ou chantésOn le voit, le poème volcanique écrit avec Velvet Kiss a, une fois de plus, bien inspiré Alain Cabello-Mosnier. Quoi de plus logique puisqu’il se définit lui-même comme un « être profondément sauvage » en quête de sublime et de « pureté des passions »...
Alain est en train de réaliser à partir de mes textes un album complet intitulé « Gouine e-motions ». N'hésitez pas à vous abonner à son canal YouTube afin d'être informés de la mise en ligne des prochains clips : https://www.youtube.com/@Chansons-LGBT
Bises et gratitude infinie pour lui.
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