Ô poignet de la veuve
Gentil coéquipier
Qui m’engrosse les fleuves
Au point que je perds pied
Va ! jamais ne m’évite
Pogne pogne plus vite
Depuis l’âge d’ado
Quand je t’ai découverte
Main de soie doux cadeau
Je suis restée offerte
À tes câlins ardents
Pogne et m’entre dedans
Sillonne ma mimine
Ces vallons engloutis
Sape ce puits de mine
Qui au ciel aboutit
Quand tu m’as bien baisée
Pogne pogne avisée
Combien de doigts as-tu
Dans ton jeu de la mourre
Combien de socs pointus
Desquels tu me laboures
Creuse aux velours profonds
Pogne ainsi fond fond fond
Marionnette chérie
Marotte sans grelots
Ébranleuse en série
Qui me fait sourdre l’eau
Travaille-moi sans cesse
Pogne avec allégresse
Toi que n’égaleront
Aucune autre paluche
Ni le triste bout rond
Des hommes qui m’épluchent
Toi qui sais me soigner
Pogne ô veuve poignet
Pendant qu’ça m’pogne
Catégories : Hexasyllabes (6)