Au faîte de nos galipettes
Pat se détend si foutrement
Que (Dieu m’enfile si je mens)
Il pète
Aussitôt c’est une infection
Remugle de vomi de hyène
Qui prompt nous désarçonne en pleine
Action
Ça doit venir de ce qu’il bouffe
Ou d’un tuyau à l’intérieur
Quoi qu’il en soit à contrecœur
Il loufe
Au plus palpitant du boum-boum
Il se tord, balise et s’agite
J’ai beau visser ferme sa bite
Et poum !
Que s’annoncent nos joies divines
L’œil nerveux, l’air couci-couça
En toussant il y va de sa
Praline
J’ai tenté de boucher le trou
De fermer l’impasse à la caisse
Au moyen d’un doigt dans les fesses
J’t’en fous
Chienne de vie ô triste époque
Où même en nos moments heureux
Les vents du vertige amoureux
Nous poquent
Mais je n’en veux guère à mon Pat
Car il repart à l’accouplée
Avec une ardeur décuplée
Vivat !
Le problème de Pat
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Commentaires
Bella ose tout... y compris la poésie qui pétarade !
Amusant... surtout si on imagine la scène.
Dans tous les cas, quelle imagination !!
C'est du vécu(l).
Superbement écrit !
N'oublions pas que
La proute est un vent audacieux
Qui sort d'un canal mystérieux
Et qui annonce avec fracas
L'arrivée du général Caca !
Aaaargh! tu as frôlé le sans-faute, mais ton dernier vers a un pied en trop...
C'est un vieux truc pour les gosses qui existait déjà quand j'en étais un. C'est classé au patrimoine mondial de l'humanité, on ne peut pas changer le dernier vers.
Flûte... C'est comme si la tour Eiffel était un peu tordue au bout. :(