Je goûterai le suc pleuré par cette drupe
Et mordrai le charnu de tes pulpes lilas
Pillant l’arbre fruitier qui dore et mûrit là
Sous le lourd azur de ta jupe
Tu n’auras rien à faire outre t’ouvrir à temps
Mon larcin aura lieu pendant que tu t’occupes
Et si tu m’aperçois ou si tu n’es pas dupe
Tu ne piperas mot pourtant
Ce sirop ce nectar qu’en ferais-tu du reste
Qui à mes yeux seuls est un médoc entêtant
Laisse-le m’abreuver ne me dis pas va-t’en
J’ai tant besoin de nos incestes
Il se peut qu’un plaisir te vienne sur la fin
De ce forfait que ton cœur trop vierge déteste
Alors tu me battras mais ma sœur ô ma peste
Ne me laisse pas sur ma faim
Octosyllabes (8)
-
Qu’en ferais-tu ?
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8) -
Ogre de l’univers
Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)Corolle écumant d’amour rose
Fais ce que doit sans frein
T’enracinant de fûts d’airain
Bois aussi profond que tu l’oses
Corolle au front bouclé de crin
Bon sang brûle et jamais ne caille
Même aux ventres fanés
Les dragons vont se pavaner
Puis le soir lèchent leurs écailles
Bon sang rêvant tel un damné
Tu restes l’ivre, la nubile
Ogre de l’univers
Que les humains gorgent de vers
Et de promesses inutiles
Tu restes verte en plein hiver
Corolle et nuit de l’orchidée
Fonds aux doigts de l’amant
Même si la saison dément
Tes vénustés dilapidées
Corolle ô baise obstinément -
Rêver un printemps
Catégories : Octosyllabes (8)Tant je voudrais mon vierge hiver
T’entendre mordre à nos silences,
Tant j’aimerais que tu balances
Tes vertus pour t’élancer vers
Ces ciels où se rompent les lances,
Que sans trêve je te fournis
D’amants doux aux lames expertes
Auxquels tu t’ouvres, zélée, certes
Mais sans attraper le tournis —
Et l’on te baise en pure perte,
L’on te fout d’amour quotidien
Sans qu’aucun râle déverrouille
Les eaux de ce ventre d’embrouille,
Quoique mes doigts, tribu d’Indiens
Émus, jouant de moi, se mouillent,
Car, à voir ces vits s’éreintant
Pour qu’un frémis à la surface
De ton œil sec enfin se trace,
Brûlante je rêve un printemps
Où se débâcleraient tes glaces… -
Pute et papillon
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Bandés les yeux ventre abondé
D’amour par les gars de la bande
C’est un peu tard pour les gronder
J’ai trop de goûts infécondés
Qui se répandent
Scotchée nue désir agrandi
Leurs besoins brûlant sans s’éteindre
M’allumant toute ô mes bandits
Mon mari m’avait pas tout dit
J’irai me plaindre
Vous pouvez fendre le bâillon
Je crierai pas j’ai plus envie
Envoyez l’autre bataillon
Devenue pute et papillon
Je reste en vie
Épinglez-moi dévergondés !
Blindez de semence inondez
Mes pruderies d’hier encore
Lumière et feu ventre bondé
Que d’espoirs fous je vais fonder
Sur le hardcore -
Celle avec qui (presque) tout est possible
Catégories : Octosyllabes (8)Je veux être ta concubine
Con, cul et bouche que tu pines
Tétons que tu lèches et mords
Mains qui suaves te redessinent
Jusqu’au désir bandé à mort
Je veux être la disponible
Celle avec qui tout est possible
Et qui jamais ne dira non
À tes souhaits même indicibles
Ébranlée chair de ton canon
Celle soumise à tes délires
Celle s’enthousiasmant au pire
Souffrances, viol, humiliations
Celle aux genoux de ton empire
Le fruit pressé de ta passion
Oui je me veux ta sex copine
Mon ventre à ta queue se destine
Je veux être tout cela mais
Rien de plus que ta concubine
Me demande pas de t’aimer -
La prière
Catégories : Octosyllabes (8)Mon con gémit, mon con déconne,
Veut subir le pal, la queue, la
Peine ultime comme Antigone ;
Nombreux sont ceux qui s’en étonnent,
Mais, dès petit, mon con gueula
Qu’on la lui mette jusque-là.
Mon con supplie — c’est lamentable —,
Sanglotant tel un tragédien :
« Enfilez-moi là, sur la table !
Déroulez ou je pète un câble !
Plantez vos longs totems, Indiens,
Pour combler ce fossé pubien ! »
Mon con feule et rien ne l’apaise,
Ni doigts ni bout de silicone ;
Coupant court à sa catéchèse
Le curé s’en vient qui le baise
En râlant : « Marie, t’es ma bonne,
Mais, foutre Dieu ! ton con déconne. » -
Nos lèvres l’ont su
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)Pour la première fois nue devant l’autre nu
Plus de secret, plus de mystère
Fini le temps de feindre et le temps de se taire
Pour la première fois un garçon est venu
Au rendez-vous de mes tendresses
L’œil rieur, la main longue, un rocher qui se dresse
J’ai plongé dans le vaste océan de sa peau
De ses dents portant la lumière
Sans la moindre frayeur, la bouche la première
J’ai plongé tout entière et mon ventre zippo
Ruisselait l’or des incendies
Écumes de la vague entre nous deux brandie
Lorsqu’elle m’a fendue emportant le passé
Crevant les souvenirs d’enfance
Dure et cruelle ainsi que le temps qui s’élance
Lorsqu’elle m’a fendu le cœur elle annonçait
Des siècles de fièvres exquises
Et nos lèvres l’ont su qui toujours le redisent
Te souvient-il aussi, amour, sang de mon sang
De cette aube d’ambre lointaine
Sur la plage, ô nos corps l’un pour l’autre fontaines
Te souvient-il de nos lèvres d’adolescents
Et de cette presqu’inconnue
Pour la première fois devant toi toute nue ? -
Fainéants s’abstenir
Catégories : Octosyllabes (8)Cherche lécheur sachant lécher
Ainsi que se nettoient les chattes
Ronronnant sans se dépêcher
Cherche lécheur à quatre pattes
Cherche lécheur sachant lécher
Toute une nuit si nécessaire
Le désir jamais asséché
Qui me ronge au creux des viscères
Cherche lécheur sachant lécher
Fort d’excellentes références
Prompt d’une conque à s’enticher
Tout douceur, tout obéissance
Cherche lécheur sachant lécher
Dans mes moments de vague à l’âme
Au fjord de mes cuisses niché
Sillonnant à longs coups de rame
Cherche lécheur sachant lécher
Se mouiller pour me satisfaire
Creuser le puits, piocher, bêcher
Soigner la motte mellifère
Cherche lécheur sachant lécher
Et dénicher où qu’il se cache
Le bulbe propre à déclencher
Les cris que le plaisir m’arrache
Cherche lécheur sachant lécher
M’envoyer planer dans les sphères
Et me tordre, l’œil éméché
Râlant de le regarder faire
Cherche lécheur sachant lécher
Quasi nu au bout de sa laisse
Cherche lécheur très attaché
Aux voluptés de sa maîtresse
Cherche lécheur sachant lécher
Engoncé d’un slip en latex
Je jouis de le voir empêché
De jouir de son énorme sexe
Cherche lécheur sachant lécher
Foutant même un doigt dans ma fente
Pour mieux sucer et branlocher
D’une ferveur un rien méchante
Cherche lécheur sachant lécher
Tandis que mon époux bavarde
Puis tout soudain sort sa mèche et
Me l’embouche jusqu’à la garde
Cherche lécheur sachant lécher
Sans que jamais il ne se fâche
Si l’ouvrage n’est pas mâché
Chercheur lécheur dur à la tâche
Cherche lécheur sachant lécher
Plonger au cœur de mes ténèbres
Laper le sang et le péché
Tel un ver noir qui me térèbre
Cherche lécheur sachant lécher
D’une langue ample et ravageuse
Des heures durant sans tricher
Cherche lécheur... ou bien lécheuse -
Dernières volontés
Catégories : Octosyllabes (8)Avant de descendre au tombeau
J’irai m’offrir un jeune et beau,
Claquant le restant de mon pèze
Pour que, mentant avec bagout,
Il avoue trouver à son goût
Ma fleur ancestrale et la baise.
Il s’enverra mon corps perclus
De rhumatismes tant et plus,
Jusqu’à me coucher quasi morte,
Rincée de foutre, et son œil vert
Me soufflera — plaisir pervers ! —
Que le diable déjà m’emporte.
Prière, onctions et crucifix
Ne valent pas l’opulent vit
Qui plante et troue, ruine et ramone
Vos puits une dernière fois,
Vous fait crier à pleine voix
Ce que jamais ne crient les nonnes.
Puis cet enfant, ce dépravé,
Me branlera à en crever :
Je ne voudrai revoir le monde
Et sa misère en aucun cas,
Ni ne laisser un reliquat
De jouir à la Guedouze immonde.
Brûlante et nue je veux périr
D’être niquée à l’avenir,
Et pour cela j’économise,
Non pour mes fils ou les impôts,
Mais pour ne descendre au tombeau
Qu’encore en rut et sans chemise ! -
Passer les vitesses
Catégories : Octosyllabes (8)Ma princesse ô ma lady Di
Enfonce un cri dans mon tunnel
Pendant que je cherche la faille
Qui cache le crash éternel
Ma presque reine en bubble gum
Cette fois c’est moi le chauffeur
Et tout à la fois le bel homme
Léchant ton sang couvert de fleurs
Décollons passons les vitesses
Je bois ta mouille à l’ecstasy
Grille en beauté la politesse
À ces cons de paparazzi
J’entends d’ici gémir le choc
S’enchatonner nos os brisés
Fonce chérie que le temps croque
Flashons à s’en électriser
Ma princesse à tes funérailles
Je suis repassée en manuel
Pour m’astiquer ma lady Di
Jusqu’au bord du crash éternel -
Dernier sabbat
Catégories : Octosyllabes (8)Sept sorcières se sont pendues
À ton cou pour faire avec toi
Les choses viles défendues
Par tous les docteurs de la foi
L’une te prenant la main gauche
Quand vous fûtes déshabillés
La plongea droit dans la débauche
De son ventre déjà mouillé
Une autre à la lèvre vermeille
Caressante te chuchota
Mille obscénités à l’oreille
Dont en sus elle s’excita
Une troisième happant tes couilles
Qu’elle roulait entre ses dents
Avait la gorge qui gargouille
Et gémissait en se tordant
Sept sorcières se sont pendues
À ton vit de puissant démon
Ô délices tant attendues
Ô stupre ô luxure sans nom
La quatrième ouvrit les cuisses
Sur ta bouche et te laissa choir
Ses jus mêlés de jets de pisse
En te tenant haut le crachoir
Une autre encor lécha gourmande
D’entre tes fesses l’œillet nain
Puis devançant toute demande
T’encula du gras de la main
On vit alors les deux dernières
Se battre à qui va s’empaler
Sur ton nœud dur comme une pierre
Plus raide qu’un manche à balai
Sept sorcières se sont pendues
D’amour pour toi bel effronté
Leurs langues aux vierges vendues
Continuent de tout raconter -
Le ciel pour amant
Catégories : Octosyllabes (8)Ô Everest, K2, Mont Blanc !
Quel grimpeur mâle et sans cervelle
Nia que vous fûtes demoiselles
En dépit de vos amples flancs ?
Quel idiot, quelle aveugle poire,
Dans les charmes tout de nana
De l’orgueilleuse Annapurna
Vit un birbe casqué d’ivoire ?
Parlez-moi de la Jungfrau,
Pucelle à la gorge de givre !
Un jour je me roulerai ivre
Et toute nue, seule là-haut.
Froides, Alpes et Pyrénées,
Frappant les humains de stupeur,
Dressent haut le pic sans pudeur
De leurs mamelles satinées.
Ailleurs, la Kilimandjaro
Offre des rondeurs si lubriques
Qu’à la voir les messieurs d’Afrique
Ont le sang qui monte au barreau.
Il n’est pas la moindre montagne
Qui ne soit femme, évidemment ;
Elles ont le ciel pour amant
Et les étoiles pour compagnes.
Quant au minuscule piolet
Viril que plante un mammifère,
Elles en rient, le laissent faire
Qui s’imagine les violer… -
Maraboutée
Catégories : Octosyllabes (8)J’aime une fille un peu beaucoup
Elle maligne elle en profite
Et sa langue m’envoûtant vite
Pointe et me baise à tous les coups
J’aime une fille un peu beaucoup
J’aime une fille à la folie
Plus chaude encor que Madonna
Elle me tient, je m’adonne à
Sa loi de miel, moi l’aveulie
J’aime une fille à la folie
J’aime une fille avec passion
Qui me lisse si bien la fente
Que j’en crie, pleurante, impuissante
Le cœur saignant sa reddition
J’aime une fille avec passion
J’aime une fille… oh ! mais sans doute
Est-ce mon giron qui l’attend
Et la désire à chaque instant
Moi je veux fuir, je la redoute
Cette nana me maraboute -
Tais-toi !
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)Je ne veux rien savoir de tes autres amantes,
De leur beauté ni de leur nom
Ni des choses qu’avec elles tu fais — ah ! non,
Ne me dis rien : j’aime encor mieux que tu me mentes,
J’aime encor mieux rêver que tu travailles trop,
Trouver un sens à tes absences,
Imaginer ton corps tout seul dans le silence
D’un autre univers ou d’un wagon de métro,
Mais pas en compagnie de ces garces lubriques
Rôdant sempiternellement
Dans la nuit agité de mes vrais sentiments…
Tais-toi ! Qu’importe ce qu’hors d’ici tu fabriques,
Tant que tu reviens me foutre, entre les miroirs,
La chair et le cœur en lumière ;
Tant que tu n’oublies pas que je fus la première,
De tes autres putains je ne veux rien savoir. -
Pour terminer
Catégories : Octosyllabes (8)Viens-t’en dans ma bouche de nacre
Avide du viandu de toi
Que mon palais te soit le toit
L’autel écru qui te consacre
Viens sur mes seins durs affolés
De te pomper l’air et l’humide
Rien de ma gorge n’intimide
Ces laits viens laisse-les couler
Viens sur le khôl de mes paupières
Les clouant du joint de ta glu
Afin qu’après toi jamais plus
Je ne visse cheville entière
Viens-t’en sur mon ventre amoureux
Vise aux gonds des entrées secrètes
Abreuve-les et les cachète
Scellant toute autre issue pour eux
Viens au détroit d’entre mes fesses
Noir fiancé d’épicées sueurs
Rouleau déferlant aux rousseurs
De mes plus coupables ivresses
De ces chairs dont tu fis le plein
Via ton émetteur multibande
Il n’est nul recoin qui n’étende
Un lit pour son fleuve opalin
Viens entre mes mains que j’ai peintes
De tous nos stupres parfumés
Viens où tu veux pour terminer
Pousse ô ta tant espérée pinte -
Les couteaux dedans l’appelaient
Catégories : Octosyllabes (8), Terza rimaApproche et regarde-nous jouer,
Lui les couteaux, moi les blessures
Moi les cris, lui les coups de fouet
Vois ce que jamais ne perçurent
Les lents rêves adolescents
Qui t’habitent, ça j’en suis sûre
Vois comme le vit caressant
Mon ventre au pourpre d’ecchymose
Entre et ressort, monte et descend
Vois, contemple là si tu l’oses
L’obélisque qui disparaît
Tout au fond et me laisse éclose
Vois-le pilonnant sans arrêt
Sans répit, sans frein mes entrailles
D’un amour dur et fort et vrai
Vois et pardonne si je braille
Si je te semble trop rugir
Lorsque le plaisir me tenaille
Vois, vois sans cesse et sans rougir
Et sors donc la queue que tu caches
En vain, je te la ferai jouir
Vois combien mes lèvres s’attachent
À vos deux membres si dévoués
Baisant ma pulpe multitâche
Vous me voyez brûlante à souhait
Vous les couteaux, moi la blessure
Ouverte sous vos coups de fouet -
Nus sous la lune
Catégories : Octosyllabes (8)Comme le tigre fend la biche
D’un coup d’ongle tu me refends
Avant toi je n’étais qu’enfant
Je faisais l’amour comme on triche
À des cohortes d’éléphants
Comme le jour perce et embrase
En déchirant les horizons
M’ouvrant jusqu’à la déraison
Tu jaillis tout d’amour sans phrase
Dans mon corps aux mortes saisons
Le mâle a trouvé sa femelle
Tu vois : mon ventre s’agrandit
Et fond tout le sucre candy
Vin fou de nos ardeurs jumelles
Que tu lapes lapes bandit
Comme la mer happant les dunes
Je m’enfle et me tords méchamment
Balayant les vieux sentiments
Nous danserons nus sous la lune
Comme la mante et son amant -
En éruption
Catégories : Octosyllabes (8)Ton ventre ouvrait un vrai Vésuve
Qui déversait à pleine cuve
Force laves rougies de sang
Te ruisselant le long des flancs
Deux te foutaient, d’autres derrière
Voulaient refoutre tes cratères
On t’avait pendue par les pieds
Telle la truie chez le tripier
Mains ligotées en camisole
Cheveux répandus sur le sol
Cuisses livrées en grand écart
Tu n’étais plus très belle à voir
Le stick avait laissé des traces
Sur ta peau douce, et tes crevasses
Vomissaient des miellats roussins
Te coulant jusqu’entre les seins
Mais tu kiffais la barbarie
De n’être que pute équarrie
Viande à niquer jusqu’à plus faim
Trou puant de mille parfums
Il suffisait que l’on t’effleure
Le clito pour que tes yeux pleurent
Que tes dents mordent le bâillon
Que ta chair bave en éruption
Ton ventre ouvrait des précipices
Sans fond de cyprine et de pisse
Où donnait lieu chaque orgasme à
Des giclées de brûlant magma
Au bout de cette nuit farouche
Tu pus ramper jusqu’à ta couche
Lorsqu’ils te l’ont enfin permis
Chaud volcan aux multiples bouches
Fille de joie de tes amis -
Tout tenter
Catégories : Octosyllabes (8)Sexe au repos bonheur passé
Pas moyen de recommencer
... Sauf à réveiller le taureau
Par un massage aux pectoraux
... Sauf à prier sainte Agrippine
Patronne des énormes pines
... Sauf à dissoudre des viagras
En louc’dé dans son bouillon gras
... Sauf à le menacer s’il traîne
De virer à jamais lesbienne
... Sauf à la jouer chienne en chaleur
Venue lui flairer l’enculeur
... Sauf à s’autoligoter toute
Dans l’espoir qu’il vous la refoute
... Sauf à jurer pour l’avenir
Des irrumations sans vomir
... Sauf à lui raconter l’histoire
de sœur Marie des Génitoires
... Sauf à lui mettre un clitoris
Sous le nez long comme un’ saucisse
... Sauf à suçoter tant et plus
Les moindres plis de son prépuce
... Sauf à saliver dans sa bouche
Des giclées de désir farouche
... Sauf à lécher son périnée
Pendant que lui cherche un ciné
... Sauf à river entre ses miches
Deux doigts mouillés pour voir s’il biche
... Sauf à se branler devant lui
S’il faut la moitié de la nuit
... Sauf à lui parler d’Isidore
Qui lui au moins rebande encore
... Sauf à évoquer Jean-Cédric
Qu’est toujours droit comme un derrick
... Sauf à invoquer Marie-Claude
Qui vous prêt’ra un ou deux godes
... Sauf à lui tordre les tétons
En gueulant Prends-moi ’spèc’ de con !
... Sauf à lui promettre un’ pucelle
Et de faire aussi la vaisselle
... Sauf à lui promettre un’ putain
Dotée d’un cul tout en satin
... Sauf à promettre l’impossible
Pourvu qu’il remette un fusible
... Sauf à le griffer jusqu’au sang
En chantant des trucs indécents
... Sauf... mais v’là qu’il redevient tendre
En somme il suffisait d’attendre -
ἀγάπη
Catégories : Octosyllabes (8)Sus à la bâfre et à l’agape
Que pas un bout ne nous échappe
C’est nous les meufs au bec friand
Les gras du gland on les kidnappe
Nul d’entre eux ne passe à la trappe
On les suce en les étrillant
C’est nous les goinfres de la gouape
Chopant les mecs on les dessape
Pour les bouffer d’amour chrétien
OK… y a des jours on dérape
On fait des nœuds avec Priape
Le bonhomme après s’en souvient