Aux soirs crucifiée les jambes en tête aux soirs
Plaintifs sous le sifflet douloureux de baguette
Sous le sifflet que multiplient de grands miroirs
Froids c’est ma punition mon calvaire du soir
Quand crucifiée je pends aux noirs coups qui me guettent
Vous le Donneur de Vie enflez le geste haut
Cherchez d’un cingle aigu l’angle de cuir à cuire
Faites monter le sang jusqu’aux lèvres du faux
Mal où le plaisir gît et je verrai reluire
Ce cri palpitant qui me coule au ventre chaud
Aux soirs saint André m’aime et m’étreint quand déchantent
Mes lacunes rougies brûlées crevant d’espoir
Quand la dent du stick m’astique au son des miroirs
L’entre-deux le rebord avide de la fente
Aux soirs crucifiée les jambes en tête ô soirs…
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Catégories : Alexandrins (12 pieds)
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Une drôle d’aventure
Catégories : Octosyllabes (8)Où que ce soit Lucie le suce
Le pompe et le boit tant et plus
Au cinéma dans l’autobus
Les salles d’attente les montagnes russes
Où que ce soit Lucie le suce
D’emblée fond sa lippe et lui gobe
Tout palpitant le bout du zob
Puis de sa bave l’oint et l’enrobe
Léchant tout fromage et microbes
Sans qu’aucun repli se dérobe
Sa langue alanguie tourbillonne
À sa manière un peu brouillonne
Autour du gland qui papillonne
Et ronge sa proie Lucie la lionne
Dans la savane des cris résonnent
Tout en lui emplissant la bouche
Il la supplie oh viens qu’on couche
Au moins je pourrai prendre une douche
Mais Lucie veut pas qu’on la touche
C’est la nana plutôt farouche
Quand il gicle pan ! dans la glotte
À Lucie le pauvre sanglote
Elle fait allons on reste potes
C’est comme ça que ta bite me botte
Pas question d’ôter ma culotte
Ça fait bien six mois que ça dure
Qu’elle engloutit sa merguez dure
Dans l’ascenseur dans la voiture
Ils vivent une drôle d’aventure
Ça fait bien six mois que ça dure -
Elle pleut des galaxies
Catégories : Hexasyllabes (6)Créature gynoïde
Chromes autolubrifiants
Ma loute est un droïde
Venu d’α de l’Hydre
Pour un amour défiant
La nuit l’hiver le vide
Au fond de l’espace-temps
Nous bâtissons des sphères
À l’iris palpitant
Bulles d’air de printemps
De plastique et de verre
Et nous baisons dedans
Ma cybermeuf étale
Ses envies au rideau
De nos ciels sans étoiles
À nous faims sidérales
À nous le miel et l’eau
Les effusions lustrales
Quand elle prend son panard
Elle pleut des galaxies
Scintille comme un pétard
Puis voyant qu’il est tard
File en chronotaxi
Mais mon cœur est peinard
Il est super sexy
Lisse et doux mon code-barres -
Ma chevillette cherra
Catégories : Dissyllabe (2), Octosyllabes (8)Viens te vautrer dans ma gadoue ;
C’est chaud, c’est salé, c’est soyeux,
C’est doux…
Viens ! Tu t’en mettras jusqu’aux yeux.
Je te ferai supertriquer ;
J’ai tout préparé, tout prévu,
Briqué
Tout ça nickel : du jamais vu.
Tu pourras t’égarer le pif
Sur ma plage blonde où toi, le
Récif,
Tu fais crépiter les étoiles.
Viens m’avaler ! Que les murs fondent !
Adieu les autres hommes, adieu !
Le monde
Se résume à ce lac pour deux.
Tu pourras mordre à cœur les tendres
Chairs d’amoureuse à ta portée,
Et tendre
Un majeur pour les écarter.
De la langue tu pourras suivre
Les cols buissonniers de ma faille,
Mon cuivre,
Mes ors… et déjà je défaille !
De mes genoux tu forceras
L’ouverture, et ma chevillette
Cherra
Sur ta gueule affamée de bête.
Tu pourras savourer, ta bouche
Autour d’un clito haletant,
La douche
Jaillie du tout début des temps.
Tu pourras plonger (ça t’excite)
Au profond, tandis que j’effleure
Ta bite
Rouge satin, ta grosse fleur.
Tu pourras laper des rivières
Moussues de jus, de suc, de mouille,
De bière
Tiède au goût de reins et de rouille.
De mon ventre tu pourras faire
Cet oiseau moite et affolé
Qu’un fer
A privé d’ailes pour voler.
Tu pourras mettre enfin ta queue
Dans ma gadoue, dans ce délire
Aqueux,
Afin d’y prendre ton plaisir. -
La moule et l’oiseau
Catégories : Décasyllabes (10), Fable, Pentasyllabes (5)Mimi la moule errait entre deux eaux,
Quand la héla de là-haut un oiseau
Dont jolis mots et paroles choisies
Pleuvaient du bec, empreints de poésie :
« Que tu me plais, belle bivalve, avec
Ta chevelure hérissée de varech,
Le satiné de ta chair frémissante,
L’ocre moelleux de tes lèvres qui sentent
Bon la marée, et tes frisants ourlets…
Oh ! ne te ferme pas, non, montre-les !
Ouvre plus grand ces pans de nacre noire
Où je contemple à perdre la mémoire
Ton être nu, ton corps invertébré,
Si gracieux qu’il m’en faut célébrer
Chaque détail ! Approche encor, mollusque,
Et si je tâte un peu, va, ne t’offusque
Pas pour autant !
— Bon, d’accord », dit Mimi,
Qui était simple et avait plein d’amis.
Elle monta, confiante, à la surface
Pour exhiber mieux ses tendres crevasses.
Le traître piaf se la farcit d’un coup
De son long bec emmanché d’un long cou.
Moralité :
Méfiez-vous, fillette,
Lorsqu’un empenné
Vous conte fleurette :
Il veut vous piner. -
Ventre ouvert et cerveau splitté
Catégories : Octosyllabes (8)Toujours plus bas je dégringole
Toujours plus râpeux mes instincts
Le monde est un foutu festin
Et l’amour tue comme un alcool
Toujours plus bas je dégringole
J’ai pas inventé le plaisir
Ni la malfin des aventures
Mon prochain gisant en pâture
Je dis yes à tous mes désirs
Aux vits tendus pour les saisir
Me pulse un flux bisque d’hormones
Qui me maintient la tête ailleurs
Loin du labyrinthe intérieur
Se déserter changer la donne
Ma vie n’appartient à personne
Me parlez pas moralité
Me parlez pas sérénitude
L’animale à fait des études
Son corps veut mourir alité
Ventre ouvert et cerveau splitté
Possible au fond que je sois folle
Mais là au fond rien de sérieux
Ne me regarde au blanc des yeux
Cœur volatil va-t’en décolle
Toujours plus bas je dégringole -
L’homme à l’âme de fœtus
Catégories : Heptasyllabes (7)Jusqu’au nombril Erectus
Dur inflexiblement raide
Où tu passes tout te cède
Et fleurissent des cactus
Au limon nu sans remède
De nos ventres quadrupèdes
Puis tu repars Erectus
Fou d’une inflexible quête
Vers tes viols et tes conquêtes
Tes rapines mais motus
Continue le cœur en fête
La nature en reste muette
Et ton règne ô Erectus
Dur inflexiblement dure
Tout souffre sous la morsure
De ton âme de fœtus
Raide jusqu’à la brisure
Frêle enfant de démesure -
Pas de prise
Catégories : Hexasyllabes (6)J’ai des amours fœtales
Des tas de flirts mort-nés
Pétale après pétale
Je m’arrache et détale
Pour ailleurs m’encorner
Mes relations humaines
Colliers que nous portons
Ne jettent pas de graines
Afin que rien n’enchaîne
Mon a-cœur d’avorton
Que sans trêve on ne baise
De membres inédits
Que mon ventre de braise
Flambez barreaux de chaise
Sur la corde raidis
Mais si d’aucuns s’accrochent
Griffus de sentiments
Aux parois de ma roche
Je leur fous la pétoche
Je deviens caïman
Pas d’accès pas de prise
À mon vide intérieur
Tout lien se pulvérise
Foutue pour foutue prise
Je me fais voir ailleurs
Quand les ombres s’installent
J’épluche mon carnet
Cherchant dans le dédale
De mes amours fœtales
Un nouveau flirt mort-né -
Bas percé
Catégories : Octosyllabes (8)À cœur perdu jeté au vent
Prodigué à celle ou celui
Dans l’œil duquel mon corps a lui
J’aime sans cesse ô perdument
Brûlant ma vie à tous les bouts
Croquant semence et vidant bourses
N’amassant pas un brin de mousse
Je passe peu de temps debout
Vite en besogne allons enfants
Amoureux de mon bas percé
Qu’on dilapide indépecé
Le cuir à vif dont je me fends
Mon giron pour qui bâille-t-il
Sinon pour quiconque l’embrasse
Dont sexe âge opinion ou race
Ne sont qu’attributs volatils
À cœur perdu jeté au vent
Prodigué à celle ou celui
Dans l’œil duquel mon corps a lui
J’aime sans cesse ô perdument -
À chacun ses occupations
Catégories : Octosyllabes (8)Nous, les héros de la sociale,
Avions un sourire indigent
Pour vous, les clients affligeants,
Les brisés à la voix qui chiale,
Qui sont un poids pour la nation,
Comme on dit aux informations.
Nous, du bureau des braves types,
S’usant bien peu si l’on s’en sert,
Votre souci, votre cancer,
Nous avions pour commun principe
De l’oublier avec passion
Quand nos meufs nous les embrassions.
Nous, tout en vous écoutant braire,
Planqués au fond de nos guichets,
On se sentait plus aguichés
Par Zohra, la jolie stagiaire,
Salope experte en fellation ;
Alors pensez, votre pension…
Nous, quand vous nous lâchiez la grappe
Pour aller sangloter plus loin,
On vous collait des plus, des moins,
Des bons points ou des handicaps :
À chacun ses occupations ;
Faut bien que nous nous délassions.
Car aux héros de la sociale,
Vous n’étiez que des numéros,
Cul trois neuf sept tiret zéro ;
Nous traitions à fins salariales
Votre dossier sans compassion,
Et puis à d’autres cons passions. -
En sentinelle
Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)À coups de gaule ô guidez mes errances
Redites-moi la juste direction
Le droit chemin à coups de lance
Vers vos jardins vos fruits de la passion
À coups de verge ô montrez-moi la route
Avant que ne s’égarent à nouveau
Mes rêves vers d’autres biroutes
Vite une tige à dresser les nymphos
On ne badine avec l’envie charnelle
Qu’à condition d’avoir le cœur cochon
Mais vous restez en sentinelle
Et m’aiguillez sévère à coups de jonc
À la baguette ô menez-moi penaude
Canalisez de votre bien-fondé
Le corps souillé l’abîme chaude
De celle qui trop a vagabondé -
Chambre au centre de la chambre
Catégories : Hendécasyllabes (11)Ivre déjà ivre avec un simple verre
rien qu’à demi plein et puis quel est ce fol
éclat dans tes yeux un lac une rivière
Ivre de laper ta lèvre au goût d’alcool
sans personne autour pour nous arrêter d’être
ce soir seuls enfin rejetant nos licols
Ivre de savoir que nos corps vont se mettre
à mordre le ciel et rire au nez des dieux
à ne plus avoir autre que nous de maître
Ivre de sentir ta main qui m’ouvre en deux
pour chercher racine au fond de mon puits d’ambre
dont tous les degrés sont des rouleaux de feu
Ivre d’être belle à t’épanouir le membre
et devenir cible où t’exercer le tir
pareille à la chambre au centre de la chambre
Ivre de laisser mon ventre t’engloutir
te gonfler à sang te cueillir par la tige
pour ne plus jamais te laisser repartir
Ivre de tout se donner amour oblige -
Tout t’appartient
Catégories : Vers libresVoici ma bouche prostituée à tes baisers
Voici mon amour prostitué à ta vie
Voici mes cris prostitués à ta joie de me faire crier
Voici mon cœur prostitué aux cadences du tien
Voici mes mains prostituées aux muscles souples de ton dos, aux poils de tes fesses, à l’ardente épaisseur de ta queue
Voici le délicat de mes nymphes prostituées à tes doigts durs et fureteurs
Voici ma salive prostituée à la lente montée de ton plaisir
Voici mes seins prostitués à tes morsures, à tes poings qui les pressurent comme des fruits
Voici mon sourire prostitué à ta présence
Voici mon clitoris prostitué aux zigzags, au savoir-faire, aux cruelles fourberies de ta langue
Voici mes cuisses, mes genoux, mes coudes, mes halètements de chien prostitués à toutes les postures obscènes dans lesquelles tu aimes me voir et me prendre
Voici mes fesses prostituées à la brûlure de tes gifles comme à celle de tes effleurements
Voici mon con, mes viscères tout entier prostitués à tes envies d’éventrement
Voici ma langue et ma gorge prostituées à tes plus déchirants orgasmes
Voici mes bras, mes hanches, le galbe de mes jambes, le brun de mes mamelons prostitués à tes érections
Voici mon rectum prostitué à tes pires bassesses
Voici mon œil prostitué à tes regards
Voici ma parole prostituée elle aussi, à toi elle aussi, auquel tout appartient et qui voulais un poème…
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D’empire en pire
Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)Immortellement nue Vénus attend
Seule au fond d’un musée il est dimanche
Et ses fesses d’albâtre blanches
Frissonnent sans un bruit de temps en temps
Immortellement triste elle regrette
L’âge des mages fous qui se branlaient
Pour elle et l’oignaient de leurs laits
Sur les places d’Hellade ou de la Crète
Immortellement vieille elle a vécu
Depuis toutes les ruines des empires
Vu le monde de pire en pire
Et nul ne lui caresse plus le cul
Immortellement nue Vénus attend
Seule au fond d’un musée il est dimanche
Et sur sa joue d’albâtre blanche
Roule un sanglot nacré de temps en temps -
L’amour wi-fi
Catégories : Octosyllabes (8)Vos connexions frileux fantômes
D’amour éteint surdistancié
Déroulant des câbles d’acier
D’un ventre à l’autre vous passiez
Vos vits croyaient relier les hommes
Ils bandaient large vos modems
Proxys mités d’envies subites
Via le streaming oh ça débite
Vous foutiez le temps sur orbite
Un œil rivé aux sous-systèmes
Ça commutait morne enfilade
Plastifiée bardée de vaccins
Log in log out chacun le sien
Tous vos flux sonnaient le tocsin
Et la fibre en était malade
(Mais, ouf ! pour nous remonter le moral, le 5e et dernier épisode de l’inénarrable saga des "Zobahisseurs" est désormais en ligne. Enjoy it !) -
Laisse aller…
Catégories : Alexandrins (12 pieds)Tu bandes ? Oh, laisse-moi te prendre dans ma main,
Soupeser le désir que tu as, cette faim
Et le sang qui t’habite et t’enfle comme un pain.
Tu frémis ? Je ne fais qu’effleurer la racine
De nos rêves futurs. Ses rebonds me fascinent.
Mes doigts dansent en rond leur folle capucine.
Aimes-tu mieux l’humide ? Prises-tu les chaleurs
Que ma bouche referme autour de cette fleur
Rouge ? Couche-toi là et laisse aller tes pleurs.
Tu y es ? T’enfonçant plus profond dans mon être,
Je bois à nos amours venant juste de naître.
Abandonne-toi, tu rebanderas peut-être… -
Clouée au ciel
Catégories : Octosyllabes (8)Gland de velours luisant de crème
Il m’aime il m’aime il m’aime il m’aime
Serrant le vice à tours d’écrou
Il me refout par tous les trous
Mes seins se tordant dans des flammes
Je plane oh plane plane plane
Et de mon con monte un brasier
À force d’être rebaisé
C’est un dieu c’est Satan sublime
Il lime lime lime lime
Clouée au ciel je veux mourir
De cet amour qui me déchire
Ma chair à vif crie ulcéreuse
Qu’il fore pioche évide et creuse
Je fonds dans l’instant éternel
Où il plante son opinel -
Je t’oublie pas
Catégories : Heptasyllabes (7)Un rendez-vous mon Zizou !
Pas le temps ? ça se résout
Suffit que tu me dises où
Tes tirs au but ils me manquent
Je m’entraîne à Salamanque
Ah ! souffler dans ton kazou
Comme autrefois en finale
Je suis restée vaginale
Amour ô coup de grisou !
Mon shoot c’était tes bisous
Je t’oublie pas mon Zizou
Je te plaquais sous la douche
Pour aspirer ton vesou
J’en avais l’eau à la bouche
Je flippais que tu me foutes
Le ballon par surprise ou
Partes faire un baby-foot
Je t’oublie pas mon Zizou
Mais tu fais quoi ? tu baises où ?
À jamais tu m’as marquée
À la culotte allez zou !
J’en garde les jambes arquées -
Décepteur en série
Catégories : Hexasyllabes (6), Quadrisyllabes (4)Je t’ai laissé shooter
Dans mon cœur blême
Des mots trop veloutés
De trop vibrants poèmes
Je t’ai laissé flouter
La piètre image
Qui m’avait tant coûté
Avoue que c’est dommage
Je t’ai laissé brouter
À mes prairies
Égoutier dégoûté
Décepteur en série
Je t’ai laissé bouter
Mes certitudes
Mon cul tu t’en foutais
Le caleçon fut rude
Je t’ai laissé douter
Jeter le blâme
Et ton œil redouté
Me tordait dans les flammes
Je t’ai laissé tous tes
Cris tes colères
Je t’ai laissé shooter
Mon cœur pensant te plaire -
Ardent écho au fond de l’être
Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)Tu seras nue parmi tous ces messieurs
Poignets liés au clou de la charpente
Le sang battant sourd et la crainte aux yeux
De l’eau te pleuvant par la fente
Ils porteront habit et gants de daim
T’évalueront de leurs lèvres ogresses
Et dans un cri tu sentiras soudain
Deux mains qui t’écartent les fesses
On saisira sans douceur sans un mot
Tes seins dressés vibrant dans leur écorce
Et venu de nulle part un pommeau
De canne t’ouvrira de force
La nuit durant ils te prendront debout
Toi lasse à bout d’orteils tu crieras grâce
Mais eux de rire et d’aller jusqu’au bout
D’un désir qui laisse des traces
Tu seras nue au gré de ces messieurs
Ces inconnus promis à disparaître
Ne te laissant hors le cerne des yeux
Qu’ardent écho au fond de l’être
(Par ailleurs, le 4e épisode des « Zobahisseurs » est désormais en ligne.)