Ah je bande un clito plus haut que ton phallus
Quand tu me tiens au jus sur le bout de ta langue
Et mon cri rauque plus
Que celui des putains dans les bouges à Hong Kong
Ce pointeau que tu dresses un jour j’enfilerai
Dans ton cul de velours ô l’exquise branlette
J’en rêve sans arrêt
Tète encor durcis-le qu’il te prenne en levrette
À te foutre mon dard si maigrelet soit-il
Je te ferai chanter des psaumes assez drôles
Mordre dans le coutil
À te baiser d’amour en inversant les rôles
Va minette minet mon futur enculé
Je divague et me rends mais nous y sommes presque
Je me change en mulet
Te désire en jument hennissante et grotesque
Mais quoi ! me retournant tu m’embroches aussitôt
Ai-je éveillé en toi cette énergie brutale ?
Je bande un long clito
Que font pleurer tes coups de pine sans égale
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Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)
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Vision du paradis
Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)En vérité je vous le dis
Et tant pis si cela dérange
Un jour viendra en paradis
Où nous foutrons le cul des anges
Sur un lit de fleurs d’églantier
J’en bave au blond du bénitier
La vie est éternelle
Quand nos sexes s’en mêlent
J’ai vu ces choses en esprit
Entendez-vous humains humaines
Je me suis sentie le con pris
Et du grand train que l’on y mène
L’âme ensuiffée de jus vermeil
Je fus tirée de mon sommeil
Vienne l’ondée charnelle
Des baises à la pelle
Nul besoin de vivre à demi
Chaste et rasant les murs du monde
Bien à l’inverse il est permis
De s’exercer foutant des bondes
S’empalant sur le bout des pieux
Lesquels en rendent gloire à Dieu
L’amour a deux mamelles
Et des fesses jumelles
Les gens seuls ça n’existe pas
En l’éden aperçu en rêve
Chacun baise maman papa
Mémé s’encule aussi sans trêve
Je vous le dis en vérité
Hier soir j’ai pas bu que du thé -
Le digicode je m’en souviens
Catégories : Vers libresJe viens !
Réserve-moi tes pétales intacts
Une joie neuve et bien en chair
Tu m’appelles je viens
Je t’ai cueilli un long serpent de baisers
Il rampera sur ta peau
Rampera si vite que jamais tu ne pourras le rattraper
Si lentement que le Temps lui-même cessera de nous battre aux tempes
Et noiera son chagrin dans l’éternité
Je viens
Tu m’attendras plus lumineuse que la nuit
Plus scintillante que l’hiver aux dents sales qui nous a éparpillées
Oh oui putain je viens
Ventre à terre me vautrer contre ton ventre
Le digicode je m’en souviens
Ta scandaleuse beauté je m’en souviens
Mes doigts n’ont rien oublié
De toutes mes pattes plus ou moins épilées
De toute ma solitude à crever ma libido j’accours vers toi
Je te ferai gémir crier mourir rêver
Je te ferai tout
Comme autrefois tu seras celle nonchalante que l’on butine et moi
Moi
Je serai la pluie d’orage qui te laissera rouge et trempée
La griffe qui t’ouvrira comme un fruit
Je viens
Seule
Si seule
Bientôt seule avec toi Sarah
Bientôt te pénétrant pour me fondre en toi
Et disparaître
M’ancrer sous ta peau quelque part
Ne plus jamais refaire surface
J’en viens à ne plus trop y croire
Tu seras là ?
Bien vrai ?
Réserve-moi tous tes pétales
Une joie neuve
Le digicode je m’en souviens -
Dieue
Catégories : Octosyllabes (8)À la fin du bout du chemin
Je me vois bien terre de Sienne
Poudre d’os au creux de Ses mains
Car Dieue reconnaîtra les siennes
J’aurai beau avoir léché bas
Et au mépris de toute hygiène
Des levrettes singé l’ébat
Dieue ne voue pas de haine aux chiennes
Non plus je n’ai de repentir
À m’être à la source pubienne
Abreuvée avant de partir
Dieue est amour pour les lesbiennes
Au bout du circuit bourlingueur
Selon une légende ancienne
Dieue nous accueille dans Son cœur
Et toutes nous devenons siennes -
Sans ma foutée
Catégories : Octosyllabes (8)Que voulez-vous que je vous dise
Je prise le cul le cul seul
Je ferai encor des bêtises
Même couchée dans mon linceul
Non je n’ai pas la moindre excuse
Je ne crois qu’aux bonheurs charnels
Qu’on ne s’en serve pas ils s’usent
N’en déplaise au père éternel
L’amitié l’amour ô foutaises
La vertu ne m’en parlez pas
Je l’ai perdue lors d’une baise
Torride il y a cent ans de ça
Je meurs je rue je fais ma crise
Sans ma foutée je m’amollis
Que voulez-vous que je vous dise
Bouche pleine… c’est pas poli -
Au trou !
Catégories : Heptasyllabes (7)Je voudrais être traînée
— Ah ! pas de mais, pas de cris !
Du reste, c’était écrit —
En justice et condamnée.
Oui, car je me dis : Putain,
Que de luxurieux délits
J’ai commis dans tant de lits !
... Et le feu n’est pas éteint.
Je vécus à ma décharge
(Ou est-ce aggraver mon cas ?)
Sous la loi d’un avocat
Au barreau mielleux et large.
Ses solides arguments,
Ses profonds effets de manche
Furent de ceux qui déclenchent
Le remords éperdument.
Tant j’entends prêter le flanc
Aux plaintes, aux blâmes comme
Aux bâtons si droits de l’homme
Et à leurs fermes élans,
Que je me verrais fourrée
Par tout juge ou procureur
Rempli de juste fureur
Au trou (et dans la durée).
Tout plutôt qu’être traînée,
Menottée devant les flics,
Vendue par arrêt public
Au bagne de l’hyménée. -
Le vide
Catégories : Heptasyllabes (7)Si je me mets à genoux
Entendrez-vous ma prière
Comme en juin l’année dernière
Et si je baise vos mains
Saisirez-vous le message
Reprendez-vous le dressage
Je me suis soumise à tous
Mais aucun ne fut mon maître
Leurs yeux ne font que promettre
Leurs gifles — maigres secousses
Si je me jette à vos pieds
Léchant le cuir de vos bottes
Sortirez-vous les menottes
Je pourrais ramper ici
Plus ouverte que la pute
Plus nue que la chienne en rut
Par pitié recommençons
Je serai bien à l’écoute
Et si vos amis me foutent
Douce sera la leçon
Si je me mets à genoux
Entendrez-vous ma prière
Mon vide a besoin de vous -
C'est mort
Catégories : Octosyllabes (8)Prise cent fois pillant le tronc
Rugueux des églises charnelles
J’ai bu le chrême et le litron
Goûtu de sous la soutanelle
De toute façon c’est foutu
La dolce vita éternelle
J’ai trop de taches à mon tutu
Femme épinglée d’un lit à l’autre
Maîtresse au clou des collections
Sourde aux sirènes des apôtres
J’ai trop pipé les érections
Poussé trop loin l’amour du râle
Faudrait toujours faire attention
J’en ai vidé des cathédrales
Jésus même m’a prise en flag
À lui siphonner les vicaires
À moi l’enfer et le goulag
Et honte à ceux qui me niquèrent
J’ai pas non plus trop de remords
On me remettra pas d’équerre
Non de ce côté-là c’est mort -
La daronne
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Pentasyllabes (5)J’arbore le bouc postiche des pharaonnes
Et la couille en or de celle qui sait rugir
J’ai de beaux fellahs mourant d’amour et d’agir
Pour satisfaire à mes fringales de lionne
C’est moi la daronne -
Même tes fuites
Catégories : Octosyllabes (8)Je baise même encor ta chatte
Qui m’a mordu la langue à sang
Tant pis si l’or iridescent
De nos amours se carapate
Tu peux me dire adieu cent fois
Je me reposerai revêche
Sur tes plaines à coups de lèche
Cent fois te dévorant le foie
J’ai toutes les dents qui s’accrochent
À chaque poil de ton beau cul
Après tout ce qu’on a vécu
Qu’ai-je à foutre de tes reproches
Je garde sans discernement
Jusqu’à tes crises tes malaises
Même tes fuites je les baise
Qui m’ont mordu le cœur à sang -
Le ver galant
Catégories : Octosyllabes (8)Il faut avoir un ver à soi
Un tout petit ver à capuche
Quand on le palpe et qu’on l’épluche
Son œil bridé vous aperçoit
Veillons à ce que ce ver dure
Se montrant vert et vigoureux
C’est en somme un ver amoureux
Que nous voulons pour créature
Un adorable ver missel
Dont les cantiques sous la gangue
Connus sur le bout de la langue
Mêlent ferveur et goût de sel
Il convient de prendre un ver tige
Se voulant droit comme un cyprès
Qu’on frôle et regarde de près
Et qui toujours plus long s’érige
On choisira un ver semant
À pleines poignées ses dragées
Que la bête soit enragée
Dans ses moments de sentiment
Ver de la pomme et d’espérance
Ver de l’envie qui nous étreint
Comme au tunnel fonce le train
En moi le ver entre et s’élance
Optez donc pour un ver coquin
Aimant le champagne et la fête
Qui tout en vous tournant la tête
Vous remplira le troussequin
Un gentil ver mi-sot mi-diable
Dressé à se lever matin
Pour fourrager dans vos satins
Ô désordres irrémédiables
Ça ver j’en rêve je t’ai vu
Danser pour moi des sarabandes
Avant qu’enfin tu te répandes
En pluie de chauds magmas prévus
Beau ver à citer en exemple
Ver amitié auquel je bois
Un ver à joie un ver à soi
Prêtre nu de nos petits temples
Je l’ai là mon ver ça y est
Rose et charmant il se tortille
Je ne le montre pas aux filles
Moi seule l'aide à frétiller -
À boire !
Catégories : Jocelyn WitzNouveau récit cochon (et drôlement salé) en lecture libre :
https://www.atramenta.net/lire/a-boire/92371
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Comptine pour les tout petits
Catégories : Chanson, Octosyllabes (8), Pentasyllabes (5)(N.B. : Penser à mettre au point une gestuelle simple et amusante, comme pour "Dans sa maison un grand cerf"…)
Vagin vagin petit lapin
Vagin vagin mon vieux copain
Ôte ta culotte
Les idées me trottent
Vagin vagin mon bel engin
Vagin vagin mon cher frangin
Lisse ta pelisse
Et ton trou à pisse
Vagin vagin mon gros machin
Vagin vagin soleil éteint
Lave ta blessure
De salive pure
Vagin vagin pruneau d’Agen
Vagin vagin jus de raisin
Range ta pelote
Remets ta culotte