À la fin du bout du chemin
Je me vois bien terre de Sienne
Poudre d’os au creux de Ses mains
Car Dieue reconnaîtra les siennes
J’aurai beau avoir léché bas
Et au mépris de toute hygiène
Des levrettes singé l’ébat
Dieue ne voue pas de haine aux chiennes
Non plus je n’ai de repentir
À m’être à la source pubienne
Abreuvée avant de partir
Dieue est amour pour les lesbiennes
Au bout du circuit bourlingueur
Selon une légende ancienne
Dieue nous accueille dans Son cœur
Et toutes nous devenons siennes
Dieue
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Commentaires
"Nom de dieue"... je ne la connaissais pas celle-là ;)
Mais alors finalement, vous n'avez plus besoin de nous...
Depuis longtemps !
Mais il faudrait surtout en finir avec ce phallocrate de Jehovah.
Sans parler d'Allah, alors là, ah la la !...
Ni dieu(e) ni maîtres. Des maîtresses ? Des amantes, oui, mais délicieusement humaines. Pas de déesses non plus : les olympiennes comme celles des autres civilisations antiques (et toc !) sont souvent d'une extrême dureté pour la pauvre humanité. Enfin, la mort sans promesse de n'importe quel au-delà nous libère de toutes les souffrances d'une vie qui ne vaut pas la peine d'être vécue.
Yeah! Parrain, vous êtes un matérialiste pur et dur.
Surtout dur, j'imagine.
N'oublions pas que Marie, Joseph et Gabriel furent le premier triangle érotique divin, précurseur de la Trinité. (Il existe une variante zoophile : Marie, Joseph et l'âne, mais c'est une tout autre histoire.)
Pauvre Joseph! Sur ce coup-là je crois bien qu'il se contentait de tenir la chandelle... ou de branlotter son cierge dans un coin, ce qui revient au même.
Si on ajoute le boeuf, les rois mages, les bergers, les moutons qui vont avec, les angelots fessus soufflant dans des flûtiaux, on arrive à la communion des saints, à une partouze du tonnerre de diou.
:D :D
Je suis sûre qu'il y avait aussi des dromadaires. Sacrée Marie!...
Le boeuf, uniquement comme passif, bien sûr.
Hum! Quelqu'un.e l'aurait encorné?...