Le digicode je m’en souviens (10/03/2023)
Je viens !
Réserve-moi tes pétales intacts
Une joie neuve et bien en chair
Tu m’appelles je viens
Je t’ai cueilli un long serpent de baisers
Il rampera sur ta peau
Rampera si vite que jamais tu ne pourras le rattraper
Si lentement que le Temps lui-même cessera de nous battre aux tempes
Et noiera son chagrin dans l’éternité
Je viens
Tu m’attendras plus lumineuse que la nuit
Plus scintillante que l’hiver aux dents sales qui nous a éparpillées
Oh oui putain je viens
Ventre à terre me vautrer contre ton ventre
Le digicode je m’en souviens
Ta scandaleuse beauté je m’en souviens
Mes doigts n’ont rien oublié
De toutes mes pattes plus ou moins épilées
De toute ma solitude à crever ma libido j’accours vers toi
Je te ferai gémir crier mourir rêver
Je te ferai tout
Comme autrefois tu seras celle nonchalante que l’on butine et moi
Moi
Je serai la pluie d’orage qui te laissera rouge et trempée
La griffe qui t’ouvrira comme un fruit
Je viens
Seule
Si seule
Bientôt seule avec toi Sarah
Bientôt te pénétrant pour me fondre en toi
Et disparaître
M’ancrer sous ta peau quelque part
Ne plus jamais refaire surface
J’en viens à ne plus trop y croire
Tu seras là ?
Bien vrai ?
Réserve-moi tous tes pétales
Une joie neuve
Le digicode je m’en souviens
09:13 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
"Tu m’appelles je viens
Je t’ai cueilli un long serpent de baisers
Il rampera sur ta peau
Rampera si vite que jamais tu ne pourras le rattraper
Si lentement que le Temps lui-même cessera de nous battre aux tempes
Et noiera son chagrin dans l’éternité"
Tout ce il est joli "dit", écrit... et raisonne comme une promesse.
Une bien belle déclaration ;)
Écrit par : François Intime | 12/03/2023
Premier essai à peu près potable (?) de vers libres. J'ai du mal avec eux. Trop de liberté, justement...
Écrit par : Bella | 12/03/2023
Trop de liberté tue la liberté dit-on mais l'exerciseur est réuni et se belle façon.
Écrit par : François Intime | 12/03/2023