C’est dans la glace de l’armoire
Qu’à genoux le soir il me prend
L’espace s’y ouvre plus grand
Il me fait gémir en entrant
Et ma pupille en devient noire
Telle est sa frasque sa lubie
M’aimer ainsi face à moi-même
Voir comme ma joue vire au blême
La buée dessinant des poèmes
Autour de mes lèvres rubis
Il nous pine et j’ai peine à croire
Que mon jouir soit aussi brûlant
Que l’autre celle aux seins ballants
Qui se donne avec tant d’allant
Là dans la glace de l’armoire
Celle aux seins ballants
Catégories : Octosyllabes (8)