Telle une fille (24/08/2025)
Pour Alain
C’était un soir au milk-bar
Mon ventre perdit l’haleine
Quand jaillis du boulevard
Aux yeux brillants de phalènes
Ont déboulé deux loubards
Lors mes membres se crispèrent
Sur le drink je voulus fuir
Mais voici qu’ils me repèrent
Piaulaient leurs blousons de cuir
L’un se tripotait la paire
Salut baby tu nous r’mets
Moi j’avalai ma salive
L’autre paraissait camé
Ô mon cœur à la dérive
C’était celui que j’aimais
Très vite le feu m’emporte
J’aspire à des rocks barbares
Vacillant sous bonne escorte
On traversa le milk-bar
Mon camé m’ouvrait la porte
Cette nuit-là dans les ors
Les soieries de mon hôtel
Voyous épuisants trésors
Vous m’avez pris tiré telle
Une fille en jarretelles
Et lopé jusqu’aux aurores
08:47 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Merci merci pour cette poétique argo-chaudasse toujours très inspirée. En ce moment j'explose de passion, de désirs, tout me traîne à soi alors que jamais ma petite vie paisible ne fut aussi noire et douloureuse ainsi, comme je bois pas, un petit ver ne me fera pas de mal.
Écrit par : Alain | 24/08/2025