Moi, m’habituer à être tuée,
Tout éventrée de par sa bite
Épaisse et forçant la trouée ?
Comment m’y faire, ô Aphrodite ?
Vois ! la gloutonne avait les yeux
Trop grand, la fente trop petite.
Moi, me soumettre à cet essieu
De fol acier qui m’écartèle ?
Sont-ils tous ainsi les messieurs ?
Je pleurniche et le supplie telle
La truie d’envoyer la purée,
J’oublie de quel nom l’on m’appelle.
Dieux fous ! combien sait-il durer ?
Qu’il dure et dure… ah ! qu’elle est dure…
Je crois que je m’habituerai.
Sont-ils tous ainsi ?
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