Mon cœur abject (28/08/2025)
Il suffisait que tu parusses
Pour que rampante à tes orteils
Et quelque honte que j’en eusse
Je redevinsse enfant qui suce
Ton ventre débouchée bouteille
Perlant les lents laits de Vénus
Que ton œil strict et dur errât
Sur mes chairs nues mes chairs soumises
Semblant dire Tu le paieras
Pour que je me changeasse en rat
En larve aux cruautés promise
Et que mon cœur y adhérât
Il suffisait que tu souhaitasses
D’une obscène sévérité
Me rappeler quelle est ma place
Pour qu’aussitôt putain pétasse
J’ouvrisse les fesses à tes
Caprices et les implorasse
D’un mot tu savais exiger
Ce qu’il est choquant que j’écrive
Car l’amour de toi me rongeait
Écartant morale et dangers
Un mot d’ordre une directive
Et je devenais ton objet
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