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Ton pantoum dans mon haïku

  • Jeux de mains...

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    D’où vient que sous tes doigts tous mes désirs se dressent,
    Que durcissent mes seins d’un espoir douloureux,
    Que j’ai le clitoris assoiffé de caresses
    Sitôt que ta main fend mes cuisses jusqu’au creux ?
    D’où vient que contre toi mon corps tremble, fiévreux ?

    Ne devrais-je pas mieux résister à ce charme ?
    Ne devrais-je pas fuir l’empire ensorcelant
    Par lequel, en dépit de toutes mes alarmes,
    Tu fais de moi le jouet de mes propres élans,
    L’esclave sans pudeur d’un plaisir trop brûlant ?

    Tes yeux aussi ! tes yeux me transpercent de honte,
    Tes yeux boivent ma joue rougie, mon souffle court,
    Ils savent percevoir quand les orgasmes montent
    Au gré des libertés de cette main qui court,
    Sillonnant mes chemins secrets, mes fonds de cour.

    Ô démon, tu me fais durer, tu m’exténues !
    Tu jouis, salaud, de voir trépider de tourment,
    Ruisselante d’amour, mon intimité nue !
    D’où vient que chaque nuit ma chair entièrement
    S’abandonne à tes doigts, ô mon cruel amant ?

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  • Olé !

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Mon hidalgo aï caramba
    Ce soir je me le carre en bas
    Puis mañana étant dimanche
    Mon don qui jutait de la manche
    Me reviendra en la boca
    Pour décharger son tapioca

    Viva la vida espagnole
    Caudillo de la pignole
    Grand picador con la mano
    Qu’il a munie de maints anneaux
    Je crie olé quand il me pogne
    Et on m’ouït jouir en Catalogne

    Ce macho prénommé Sancho
    À telle enseigne a le sang chaud
    Que chez lui l’envie pire est née
    De me franchir les Pyrénées
    Plantant dans le noir andalou
    De mon œillet son bout jaloux

    Quant à ses jolies castagnettes
    Veloutées je les sens qui fouettent
    Mi corazón un brin gitan
    Rien à dire ah c’est excitant
    Lorsqu’un bel hidalgo vous nique
    Fort del fuego des Hispaniques

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  • Métamorphoses

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Quand il réclame un rendez-vous
    Je deviens l’enfant libellule
    Patiente fleur au regard doux
    Qui lissant sa peau dissimule
    Trois fois rien sous la pellicule

    Quand il vient me prendre à pas lents
    Je deviens chatte et je me frotte
    Contre sa poitrine en miaulant
    Tandis que sa main me tapote
    Un peu les seins beaucoup la motte

    Quand il m’entraîne sans douceur
    Au siège avant de sa voiture
    Je deviens la proie du chasseur
    Tremblant un peu d’après nature
    Sous ses doigts dans ma chevelure

    Quand il m’emporte au fond des bois
    Je deviens truie je deviens louve
    Je me couche à ses pieds j’aboie
    Toute nue je pisse et je trouve
    Drôle le plaisir que j’éprouve

    Quand enfin sur la mousse il prend
    Mon ventre et l’ouvre à le distendre
    D’un sexe long et gros et grand
    Je redeviens la fille à vendre
    Docile au client dur ou tendre

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  • Sans façon

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Mon con nu mes seins brandis
    Reins hanches toujours par paires
    Pour ces fruits que j’ai grandis
    Au long de mes ans pubères
    En moi rien ne délibère
    À ton vit qui me fendit
    J’offre tout ce que j’ai dit

    Prometteuse de suçons
    Vois-tu cette humide lippe
    Et surtout entends-tu son
    Franc désir tu es son type
    Nul besoin que tu la chipes
    Point ne nous embarrassons
    Je t’offre tout sans façon

    Mon corps semble avoir muté
    Se faisant l’humble appendice
    De tes âpres volontés
    Fesses ventre bouche ou cuisses
    Qu’aucun doute ne s’immisce
    Veux-tu chair à culbuter
    J’offre tout sans discuter

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  • Voici le temps des grandes baises

    Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)

    Foutez, jeunesse, et jouissez sans entrave !
    Voici l’âge d’or, la société parfaite ;
          Faites l’amour, faites la fête !
    Sur le manège tirez la queue des travs !

    La liberté qui dort dans vos culottes,
    Réveillez-la, qu’elle entre dans la danse !
          Versez, ô cornes d’abondance,
    Le vin, le miel à pleins glands, pleines mottes !

    Tout est gratuit ; vos corps vous appartiennent ;
    Fondez, brûlez, chandelles à vous échues !
          Ailettes roses d’anges déchus,
    Déchirez tout : foi, vertu, vieilles antiennes !

    L’histoire, enfin, est arrivée au bout
    De son errance ivre, violente, obèse :
          Voici le temps des grandes baises ;
    Foutez jeunesse ! Ne restez pas debout !

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  • La chanson de la rémouleuse

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)

    Jadis, en la paix des familles,
    Ma meule chantait sa chanson ;
    J’aiguisais la langue des filles
    Tout en leur doigtant le chausson.

    Mais un jour, un beau militaire
    Me culbutant sur le chemin,
    Je m’avérai fort salutaire
    Aux armements du mâle humain.

          Laissez, messieurs, la rémouleuse
          Travailler sous le cotillon,
          Vous affilant, l’âme rieuse,
          Flamberge, vit ou dardillon !

    Ce que j’en ai fourbi d’épées !
    Pure et fendue comme un laser,
    J’émorfilais aux priapées,
    Car c’est à ça que le con sert.

    À mon art chacun rendait grâces
    D’avoir à vif poli son jonc
    Sans laisser guère qu’une trace
    De foutre au bord de mon gorgeon.

          Laissez, messieurs, la rémouleuse
          Travailler sous le cotillon,
          Vous affilant, l’âme rieuse,
          Flamberge, vit ou dardillon !

    Je fis montre de tant de vice
    Qu’un soir, dans ma chambre à coucher,
    L’affreux bourreau du Saint Office
    Me tendit son pal ébréché.

    Ce méchant pieu triangulaire
    Que je décapai à loisir,
    Tous mes outils capitulèrent
    Sous la ferveur de son désir.

          Laissez, messieurs, la rémouleuse
          Travailler sous le cotillon,
          Vous affilant, l’âme rieuse,
          Flamberge, vit ou dardillon !

    Ma meule a soif, ma mouille s’use !
    Ma moule a faim, il va sans dire.
    Voici bien des ans que je fuse
    Sur chaque gland pour l’attendrir.

    Sans jus, comment rester lascive ?
    Mes bons amis, soyez futés :
    Venez lécher, verser salive
    Pour que je puisse raffûter !

          Laissez, messieurs, la rémouleuse
          Travailler sous le cotillon,
          Vous affilant, l’âme rieuse,
          Flamberge, vit ou dardillon !


    Sur l’air de « La chanson du rémouleur »
    https://fr.m.wikisource.org/wiki/Chansons_rouges/Chanson_du_Rémouleur


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  • Oh hisse !

    Catégories : Hendécasyllabes (11), Octosyllabes (8)

    Mon vieux loup de mer je serai ton vaisseau
    Tu m’arpenteras de la proue à la poupe
    Ma fuite obstrueras d’un gros bouchon d’étoupe
          Comblant mes désirs abyssaux

    Matelot versé je deviens la frégate
    Dont tu grimperas alerte les gréements
    Et feras claquer la voilure hardiment
          Coup de tabac dans ma chagatte

    Je veux chalouper un voyage au long cours
    Dans le lit de tes cartes océaniques
    Bourlinguer sans fin vers l’atoll de la Nique
          Un aller simple sans retour

    Calons ton grand mât en tous coins de mes cales
    Filons dix-huit nœuds en salivant debout
    Avec toi mon loup je veux mettre les bouts
          Toujours plus loin jamais d’escale

    Mais peut-être fou ! me saborderas-tu
    Envoyant mouiller aux fosses mes étraves
    Me laissant brisée éventrée une épave
          Aux bordages tout dévêtus

    Bah ! docile à tout près de toi j’envisage
    Non le calme plat mais le furieux typhon
    Hunes vergues ponts envoyées par le fond
          Se moqueront de tes naufrages

    Barrant dur et ferme un œil sur mon sextant
    Tu me feras faire ô plus d’un tour du monde
    Avant de jeter à l’ultime seconde
          L’ancre au large de l’Éjakhstan

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  • Raison nous a quittés

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Recyclons recyclons
    Ton regard au zyklon
    Pêle-mêle la chambre
    Ça gaze et nos corps nus
    D’innocents inconnus
    Se poilent en plein décembre

    Souvenir nous savons
    Te passer le savon
    Dissolution finale
    Famille horreur travail
    J’irai au bout du rail
    Que mon désir inhale

    Recyclons recyclons
    Tremblons sous les tromblons
    Fusée ta guerre éclaire
    Tant d’eaux noires flaquant
    Qu’en nos barbelés camps
    Rôde la mort et flaire

    Tout saute et nous bombons
    Prends garde à tes bonbons
    Quand tu montes la garde
    Dans mes obscurités
    Raison nous a quittés
    Les enfants nous regardent

    Recyclons recyclons
    Envoyez les flonflons
    Buvons l’air de s’en foutre
    À nos deux corps polis
    Aux crétins abolis
    Au passé passé outre

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  • Ces grands Martiens

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Pas vraiment douée d’amour humain
    J’ai foiré bien trop d’épisodes
    Semé mes hommes sur les chemins
    Ah ! me casser aux antipodes
    Seule sur une île, un jour, demain
          Avec un gode

    Autour tout vire au terne, au flou
    Ces grands Martiens sur leur tripode
    Ils me font chier, ça je l’avoue
    Adam et Ève ont paumé l’code
    Laissez-moi ! j’ai pas besoin d’vous
          Juste d’un gode

    D’ailleurs l’avenir part à vau-l’eau
    Tout casse, tout lasse et passe de mode
    Et puis les mecs sont des salauds
    Qui se prennent pour le roi Hérode
    Ah ! partir loin, sur un îlot
          Moi et mon gode

    Même je coul’rai le pédalo

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  • Quelque chose se joue

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Dans la foule, Olivia, plonge encor ta main tendre
    Entre nos deux corps, comme impatiente de fendre
    Et la jupe et le slip et mes fesses, ce cul
    Qui ne fait qu’espérer ta caresse et l’attendre !
    Olivia, ma peau toute est un désir aigu.

    Ne montre nul émoi ! Prends-moi sereine ! Affiche
    Un visage de marbre en dénudant mes miches !
    Que je sois, Olivia, la seule à réagir,
    Et, au moment de foudre où ton index se fiche,
    Que tous ces inconnus me regardent rougir.

    De crus chuchotis tu me baiseras l’oreille ;
    Je ne remuerai pas, me sentirai pareille
    À la chienne qui, moite, attend que le viril
    Appendice, écartant sa vulve, l’ensoleille
    Et la fasse éclater, brûlante comme un grill.

    Tes seins contre mon dos, ton souffle sur ma joue,
    Ivre d’effluves de ta tignasse acajoue,
    On lira dans mes yeux, qui tout à coup s’effraient,
    Que quelque chose au fond de mon être se joue…
    Mais, Olivia, la foule en sera pour ses frais.

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  • Mon premier vagin

    Catégories : Jocelyn Witz

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    Ah ! l’adolescence…

    Ses fièvres et ses incertitudes, vous vous souvenez ?

    La « voix » de cette histoire s’en souvient aussi et, contrainte et forcée, nous les raconte.

    Dorénavant, vous hésiterez peut-être à vous lancer dans une partie de Scrabble.

    « Mon premier vagin » en lecture libre

     

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  • Les boules

    Catégories : Ennéasyllabes (9)

    Je voudrais tirer là les ficelles
    Je voudrais voir ce qui s’y nicha
    Et vérifier si tu n’es pas celle
    Qui a les boules, jolie geisha

    Ça cliquette et sourd de ta minette
    Et déjà hier quand tu m’aguichas
    Je t’entendis feuler, sois honnête
    As-tu les boules en ton petit chat ?

    Un creux au bide, l’âme jalouse
    Je regrette presque cet achat
    Si j’avais su qu’en claquant ce flouze
    T’aurais les boules tel un pacha…

    Au moins me jette pas, au moins laisse
    Celle qui si souvent te lécha
    Venir te rebrouter l’entrefesse !
    J’ai les boules sans toi ma geisha

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  • Confidences à chaud

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Ma sœur, il est parti ! Ma sœur, oh ! touche ! touche
    Ces lèvres dont le feu n’est pas encore éteint !
    Sens comme il a froissé, chiffonné mes satins,
    Marquant leurs plis au fer amoureux de sa bouche !
    Je voudrais que tu voies nos corps s’entrebaisant…
    Mais qu’y entendrais-tu, toi qui n’as que dix ans ?

    Ma sœur, ah ! j’ai tant joui ! Plus encor qu’avec l’autre
    J’ai éprouvé cette épaisseur qui m’empalait,
    Et puis, sais-tu ? après je lui ai bu le lait
    Jusqu’à la lie — mais chut ! ce secret est le nôtre.
    Me foutrait-il soir et matin en l’épousant ?
    Bah ! tu l’ignores, toi, du haut de tes douze ans.

    Ma sœur, défais mes liens et viens m’oindre les fesses
    D’une crème apaisante aux endroits que le stick
    Laisse à vif ! Oh ! ma sœur, ces deux affreux loustics
    Font de moi leur putain, leur proie, je le confesse,
    Mais une proie heureuse — ah ! Dieu, que c’est grisant !
    Ça t’étonne, bien sûr ; tu n’as pas quatorze ans.

    Ma sœur, où étais-tu ? Vois ! Vois ! Mes jambes tremblent
    Et je daube la pisse et la jute à plein nez.
    Vingt fois, trente fois ils m’ont fait me retourner,
    M’écartelant le cul tour à tour ou ensemble…
    Mais tu n’écoutes plus, tu dis : « J’ai pas le temps,
    Et puis je sais tout ça. N’ai-je pas dix-sept ans ? »

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  • Oublie les oiseaux et les roses

    Catégories : Octosyllabes (8), Sonnet

    Marceline — ah ! ton con déborde,
    Plus exsudant qu’un cheval mort.
    D’amour pour toi, j’ai pris le mors ;
    Aie donc un peu miséricorde !

    Marceline, je ne démords
    Pas, mais t’en supplie sans exorde :
    Je veux vibrer en supercorde
    Dans ta broussaille de blême or.

    Oublie les oiseaux et les roses,
    Et jouons à broute-minou,
    À la main chaude, à je-t’arrose !

    Ton Dieu pardonnera si nous
    Tenons ta fente bien déclose
    Pour y communier à genoux.

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  • Le mal des filles

    Catégories : Octosyllabes (8)

    J’craque de partout j’ai les coutures
    Qui s’défont dès que j’m’aventure
    Dans l’orbite d’un type un peu fort
    J’me raccommode avec Arthur
    Mais ça me d’mande pas mal d’efforts

    J’craque pour ce mec oh j’perds de l’huile
    Sur mes divans tu parles d’une tuile
    Mon grand amour s’rait-i trop grand ?
    J’me couche pourtant même si ça m’cuit l’
    Ego j’me couche j’ai aucun cran

    J’craque et j’m’embrase à la minute
    Où qu'i m’fait souffler dans sa flûte
    Nos idées sont jamais raccord
    Même que des fois i m’traite de pute
    Et j’appréhende nos corps-à-corps

    J’craque et des trucs en moi s’dessillent
    Tout simplement j’ai l’mal des filles
    Ça dure depuis je sais pas quand
    Les gros calibres et les gorilles
    Faut qu’on les trouve toujours craquants

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  • Je te crois mon bonheur caché

    Catégories : Ennéasyllabes (9), Quadrisyllabes (4)

    Es-tu l’arbre où il me faut grimper,
    Le fruit que je dois envelopper,
    La liqueur qui chauffera mon ventre,
          La présence entre
    Les murs de ma maison de poupée ?

    Suis-je le sol que tes désirs creusent,
    La jument que tu rendras heureuse
    En flattant son pelage luisant ?
          Au fil des ans
    Garderas-tu l’humeur laboureuse ?

    Allons-nous mordre ensemble au futur,
    Lécher mutuellement nos blessures ?
    Jetterons-nous par-delà les mondes
          Ces coups de sonde
    Qui comblent le vide et nous rassurent ?

    Oui, je te crois mon bonheur caché,
    Celui que j’ai si longtemps cherché,
    Le bois dur dont on dresse les lances,
          La noble essence,
    Cet arbre enfin où je peux percher…

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  • Le poing du pognon

    Catégories : Chanson

    C’est brutal oui mais démocratique
    Y a plus qu’des vaincus
    Dès le berceau c’est systématique
    Le fric est vécu
    Dans nos culs

          Fisting pour les hommes wohohoho !
          Fisting pour les femmes
          Fisting for the men
          Fisting for the girls

    Pour le monde entier un seul régime
    On t’farcit l’oignon
    Et tu t’balades avec dans l’intime
    Le poing du pognon
    Bien profond
    Wohoho !

          Fisting pour les hommes wohohoho !
          Fisting pour les femmes
          Fisting for the men
          Fisting for the girls

          Fisting pour les jeunes wohohoho !
          Fisting pour les vieux
          Fisting pour les blancs
          Fisting pour les blacks

          Fisting pour bébé wohohoho !
          Fisting pour mémé
          Fisting pour les résignés
          Fisting pour les insurgés

          Fisting pour les richards wohohoho !
          Fisting pour les clochards
          Fisting pour les Zoulous
          Fisting pour les Inuits

          Fisting pour les gourous wohohoho !
          Fisting pour les marabouts
          Fisting pour les flics
          Fisting tout public

          Fisting pour les poètes wohohoho !
          Fisting pour les coquettes
          Fisting pour les cochonnes
          Fisting pour les madones
          (ad lib.)


    Sur l’air de « Lipstick polychrome » (Daniel Balavoine)
    https://www.youtube.com/watch?v=KcyVeKC0Eb8

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  • La zizette

    Catégories : Chanson

    Petite figue de nana que le braquemard rasa
    Petit bijou de gouine, ô baba nu sous la nuisette
    Aucun besoin de blabla, cherchons pas le pourquoi
    Rien qu’à l’idée de lécher là-bas, moi je fais risette
    Wohoho !

          Ta chaleur et tes jus, tout me va
          Ouvre-toi, fais pas ta coquette
          Baise avec moi !
          Je te boufferai sur la moquette
          Il n’existe pas d’autre loi
          Que la zizette
          Je te veux si tu veux de moi

    Voilà que tu, l’œil hagard, t’es collée contre moi
    Tout excitée des ardents regards que je te projette
    J’ai ta fêlure dans la peau, des fourmis dans les doigts
    Ta zizette là, c’est comme un drapeau, comme une épuisette
    Wohoho !

          Ta couleur, ta moiteur, tout me va
          Y compris tes relents de bête
          Baise avec moi !
          Tu vois bien, le désir nous guette
          Et comme d’hab on ne résiste pas
          À la zizette
          Je te veux si tu veux de moi

    (Solo de trompette bouchée…)

          Ta chaleur et tes jus, tout me va
          Ô moniche, ô ma sanisette
          Baise avec moi !
          Tapons-nous une super minette
          Sans un mec pour nous briser les noix
          Ah ! la zizette
          Je te veux si tu veux de moi

          Ta couleur, ta moiteur, tout me va
          (ad lib.)


    Sur l’air de « L’Aziza » (Daniel Balavoine)
    https://www.youtube.com/watch?v=lHjJlSq3BhA
     

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  • Une bouteille à la mer

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Fameux ton ventre ma pitance
    Tout d’iode et de lubricité
    Nous nous connûmes en été
    Sur l’île où par inadvertance
    Mon pédalo avait buté

    Deux jours bénis nous lutinâmes
    Moi tes branchies toi mes nichons
    Et autres golfes folichons
    Tes yeux de raie dardaient des flammes
    Roses comme un petit cochon

    Tu voulus m’apprendre la nage
    Ah ! que n’avais-je la queue pour
    Te suivre aux gouffres de l’amour
    Au lieu d’affaler sur la plage
    Un corps d’humaine bien trop lourd

    Trois nuits trois nuits ! sous les étoiles
    À tes écailles j’ai léché
    Le sel mais on me recherchait
    Et lorsqu’il surgit une voile
    Toi tu plongeas pour te cacher

    Squameux ton ventre ô ma sirène
    Pâle et glauque être issu des eaux
    Qui dus fuir loin de ces salauds
    Lesquels au tribunal me traînent
    Pour rembourser le pédalo

    J’ai confié aux flots en délire
    Ce vieux flacon que j’ai vidé
    Avec mon mail et mon ID
    En espérant que tu sais lire
    Et que ton antre est raccordé

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  • Sur orbite

    Catégories : Décasyllabes (10)

    Jusqu’à l’os entichée d’un bibendum
    Pesant sa demi-tonne au minimum
    Je le gravis sans effort car les prises
    Ne manquent pas lorsqu’on est très éprise

    J’ai succombé à son instrumentum
    Mieux durcissant que le carborundum
    Seul élément non bardé de lipides
    Chez ce Bouddha aux désirs intrépides

    Le chevauchant j’agrippe son scrotum
    Et nous conduis tous les deux au summum
    Au grand galop de ma fleur féminine
    Qui toujours plus irriguée s’enracine

    Jusqu’à l’os entichée d’un bibendum
    Jaugeant ses cinq bons quintaux minimum
    Je suis l’astre des nuits le satellite
    D’un gros garçon qui m’envoie sur orbite

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