Deux abbés pétaient dans mon boudoir
Pétaient dans la soie un certain soir
Dans la soie humide de salive
Humide et brûlante et, ma foi, ivre
Lente escalade des jeux coquins
M'escaladant sur le baldaquin
Sûr ! le bal est ouvert, je les pipe
Ouvert aussi mon con de guenipe
Si mon con pouvait être enconné
Pouvait prendre les deux étonnés
Prendre d'un coup leurs deux pines dures
Couleur de betterave un peu trop mûre
Deux bêtes sauvages me foutant
Sauvagement, je crierais longtemps
Je crie à m'en fendre les entrailles
Amants, fendez-moi d'estoc, de taille !
D'émoi, je n'ose abaisser les yeux
Aux abbés foutant à qui mieux mieux
Commentaires
Le clergé ! Quelle source d'inspiration pour les textes osés !
Pas vraiment nouveau mais toujours efficace, les histoires de curés libidineux. :D
Cela dit, c'est pas mon poème le plus réussi. J'ai juste essayé de créer une espèce d'écho qui court de vers en vers...