Beau cavalier toi qui surgis hors de l'ennui
Viens au galop me labourer toutes les nuits
Signer ton nom à la pointe de ton épée
De fer et de brûlant velours enveloppée
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Beau cavalier toi qui surgis hors de l'ennui
Viens au galop me labourer toutes les nuits
Signer ton nom à la pointe de ton épée
De fer et de brûlant velours enveloppée
A la croisée olé-olé des amoureux
Je n'ai jamais su lequel prendre
J'ai un faible pour les triangles
Et les membres écartelés des jours heureux
O double V de nos fourches entrelacées !
Je la chevauche et danse autour de son bouton...
Qui sait pourquoi lorsqu'elle et moi nous nous foutons
Il faut pour jouir que je la sente encor glacée ?
Serpent python boa sensuel anaconda
Sans y penser me caressant tu me ficelles
Ce souffle court sur mes fesses que tu sondas
Insinue-le là où je sens que ça ruisselle
Ce rond muni d'un pédoncule
Ressemble à mon ami Virgil
Un gros garçon au doux pistil
Qui de temps à autre m'encule
L'anneau sphincter ornant ma raie
Vous fait de l'œil quand je reluis ?
Bah ! si la chose vous effraie
Prenez-moi de face... ou de nuit
Laure a le con plus long que le long bras des singes
Et si poilu qu'on ne sait plus par où entrer
Laure a la pluie si alléchante qu'à grands traits
J'y viens désaltérer ma bouche méliphage
Droit comme un I, monsieur attend, le dard levé
Sous mes regards et sous mes doigts qui s'aventurent
Ah ! quel pulpeux, quel satiné, quelle pointure
Cet épieu-là — j'en coule à flots — va me crever
Hasan est une échelle où je grimpe au rideau
Ce seul barreau épais et ferme sous la paume
Me suffit bien souvent pour gagner le royaume
Hasan est l'infini qui s'enfle crescendo
La fente de la femme offre à ceux qui raffolent
Des frayeurs enfantines une forêt sans fin
Un fauve furibond rendu fou par la faim
Y flâne en compagnie d'une ou deux vaches folles
Heureux qui comme Eugène a vu du paysage
Car il est celui-là qui conquit ma toison
Et puis me retourna pour river hors raison
Un essieu dangereux dans mon autre visage
C'est toujours pareil quand il me regarde il me perce à jour
C'est toujours l'étui qui attend l'outil d'indécent calibre
C'est mon chimpanzé bavant qui trépide et qui bat tambour
Ça devient pressant il me faut m'asseoir au bout de son chibre
J'aime aspirer ses jus sanglants, sa bolognaise
Lorsque revient le temps tabou des ragnagnas
Quand j'ai fini, le nez rubis comme un bougnat
Odeur de sang, parfum de honte et soupirs d'aise
Quand un sanguin tel ce Maurice
Veut m'enfiler je me débats
Mais il me broie et sa saucisse
Me remplit le boyau d'en bas
Jailli du roi le foutre immaculé entame
Un long périple en les corridors du palais
Par des baisers il circule de dame en dame
Chacune en garde un petit peu pour l'avaler