Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • À l’index

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Cela commence comme un jeu
    Juste son doigt qui me titille
    Nous parlons du sexe des filles
    Mon regard se fait nuageux

    Juste son doigt, de la salive
    Un peu de patience et d'amour
    Cela pourrait durer toujours
    Cette vie vaudrait qu'on la vive

    Larme de chair sur mon clito
    Qui tourne et tourne et qui insiste...
    Fermant les yeux, moi je résiste
    Je ne veux pas, non, pas si tôt !

    Mais cet index-là me rend dingue
    Ils vont entendre ma chanson
    De l'autre côté des cloisons
    Oh, ce doigt fou, ce doigt me flingue !

    Je lui ai dit : sois doux, sois lent
    Il m'a pris la touffe à la lettre
    Point n'est besoin qu'on me pénètre
    Pour m'asservir complètement

    Mon dieu, je crois qu'il accélère
    Ou est-ce juste une impression ?
    Il me chavire la raison
    Par ses caresses circulaires

    Juste son doigt là où mon corps
    Point immense se concentre et...
    ... Ai-je crié ? Es-tu entré ?
    Doigt de feu, brûle-moi encor !
     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Lacis sombre des bazars

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Gorge large et gourmande et mamelons pointus ;
    Sur sa lèvre un éclat de rire qui s'est tu
    Sous l'œil luisant de ceux qui, l'entourant, la pressent...
     
    Ô méandres des sens ! S'enfoncer au hasard
    Du lacis tortueux et sombre des bazars !
    Là, un parfum jaillit — là, une bière épaisse...
     
    Vaste bouche pleine et le reste à l'avenant,
    Accueillante en tout point, ouverte au tout venant ;
    Livrée seule, et après ? Pourvu qu'elle ait l'ivresse...
     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Quelle méprise !

    Catégories : Chanson, Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)

    Marche scoute enjouée, au rythme soutenu, pleine de tambours et de flûtiaux. Refrains en contrechants.
     
    Papa en avait une grosse
    Avec le bout rouge et luisant
    Souvent au moyen d'une brosse
    Il l'astiquait en sifflotant
     
    Elle était si dure et si belle
    Que maman même en raffolait
    Et la tâtait aussitôt qu'elle
    Sentait mon père un peu distrait
     
    Il l'exhibait à tout le monde
    Plein de fierté et d'émotion
    Hommes et femmes à la ronde
    La lui enviaient sans exception
    Cette longue canne de jonc
    ... Canne de jonc...
     
          Ah ! Ah ! Quelle sottise !
          Vous avez l'esprit mal tourné !
          Ah ! Ah ! Quelle méprise !
          Qu'alliez-vous donc imaginer ?
     
    Ma sœur cachait par-devers elle
    Un écrin doux et velouté
    Renfermant des délices telles
    Que nous voulions tous y goûter
     
    La réservant à ses copines
    Elle oubliait de m'en offrir
    Ni une ni deux je m'obstine
    Et parviens à la découvrir
     
    La chose était triangulaire
    Et comportait un petit trou
    Mais mes doigts lorsqu'ils s'y glissèrent
    Revinrent poisseux comme tout
    De la jolie boîte à cachous
    ... Boîte à cachous...
     
          Ah ! Ah ! Quelle sottise !
          Vous avez l'esprit mal tourné !
          Ah ! Ah ! Quelle méprise !
          Qu'alliez-vous donc imaginer ?
     
    Le curé, lui, sous sa soutane
    Portait un jouet ébouriffant
    Qui ne tombait jamais en panne
    Et qu'il ne montrait qu'aux enfants
     
    Ce truc souple comme une argile
    Et de même couleur, ma foi
    Il n'était pas bien difficile
    De le durcir entre nos doigts
     
    Mais le plus amusant en somme
    C'était quand cet homme très pieux
    Nous laissait en traire la gomme
    Blanche en remerciant le bon dieu
    Pour ce saint et superbe nœud
    ... Superbe nœud...
     
          Ah ! Ah ! Vive l'Église
          Et vive aussi monsieur l'curé !
          Ah ! Ah ! Pas de méprise :
          Nous aimons nous faire enculer.
     
          Ah ! Ah ! Vive l'Église !
          (ad lib.)
     

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Dou-ouce truie...

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ta mouille coulait par la fente
    Lente et chaude encore à l'amante
    On s'entrebuvait sans un bruit
    Sinon nos grognements de truies
     
    Et les cris de femmes méchantes
    Ailleurs bien loin fouettaient la nuit
     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Où l’on apprend enfin la vérité sur le sexe des anges

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Michel avait un coton-tige
          Pour tout engin
    Fais voir ça de plus près, lui dis-je
          Il voulut bien
    J'aurais juré une chenille
    Un trois fois rien qui se tortille
    Un clitoris faisant la pige
          À peine au mien
     
    Je l'ai sucé comme un réglisse
          En me branlant
    La choune avec du dentifrice
          C'était troublant
    Si troublant que je suis partie
    Et aussitôt par empathie
    Michel répand son jus de cuisses
          Entre mes dents
     
    Ce gonze avait un dérisoire
          Petit oiseau
    Mais deux ailes luisantes, noires
          Collées au dos
    Il les déploya en silence
    S'envola dans l'azur immense
    Depuis j'épie comme une poire
          Quand il fait beau
     

    Lien permanent Imprimer 4 cums Pin it!
  • L'impossible chemin

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ta fente est là, comme une porte
    Qui barrerait mes avenirs
    Il faut que j'entre, que je sorte
    Et que j'entre à n'en plus finir
    Par cette fente ou cette porte
     
    Ô toi, tu pousses des soupirs
    Fuligineux sur mon passage
    Pareil aux ombres sur le cuir
    Je m'enfuis, tu me dévisages
    En poussant de profonds soupirs
     
    Nos cœurs maintenant hors d'usage
    Battent l'un de l'autre un écho
    Vaines clameurs d'enfants peu sages
    Qui ont défait tel un tricot
    Leurs frêles cœurs trop hors d'usage
     
    Puis — fou ! — je deviens bourricot
    Qui te bourrique les arrières
    Qui te foule aux pieds l'abricot
    Ferais-tu un peu moins la fière ?
    Crains-tu le fou, le bourricot ?
     
    Voici que soudain, la première
    Tu te cabres et t'en vas hennir
    Giclant des perles de lumière
    Et le monde est prêt de mourir
    Quand je te suis, toi, la première
     
    Chaque fois revient le désir
    Et toutes nos chairs nous exhortent
    Chaque fois pour redécouvrir
    Ta fente, là, comme une porte
    Que je ne peux jamais franchir
     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Un soleil noir

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ne m'attendez pas pour dîner
    Je cours après un mec sublime
    Au regard sec comme une lime
    Aux nerfs forgés pour dominer
     
    Je vais me jeter dans l'abîme
    De ses désirs les plus odieux
    Traverser les cercles de feu
    Brasiers tournant à plein régime
     
    Je l'ai rencontré chez mes vieux
    Il a au moins quarante ans d'âge
    Quand il m'a cloué le visage
    Je pouvais plus lever les yeux
     
    Penser à lui me met en nage
    C'est un sorcier, un soleil noir
    Pas sûr que je rentre ce soir
    Je pars pour un lointain rivage
     
    Je subirai son bon vouloir
    Ses délires à deux doigts du crime
    Selon l'opinion unanime
    Il bricole avec des rasoirs
     
    Son regard sec comme une lime
    Pourrait d'un coup m'assassiner
    Ne m'attendez pas pour dîner
    Ce type est fou, il est sublime
     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • L'oubliée

    Catégories : Octosyllabes (8), Quintil

    J'ai sur la lèvre un goût de chatte
    D'une qui t'aima hors raison
    On traîne partout ses pénates
    Promesse d'homme ou goût de chatte
    J'irai la voir à l'occasion

     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Le trip trop mortel, quoi...

    Catégories : Quadrisyllabes (4)

    Y a des acides
    Bizarroïdes
    Dans le flacon
    D'Alicia Weade
     
    Curieux liquide
    De l'herbicide ?
    Trinquons, trinquons
    Ô langue humide !
     
    Elle timide
    Moi impavide
    Nous nous moquons
    De Mr Weade
     
    Faut qu'on décide
    Son bulbe vide
    De pauvre con
    À un suicide
     
    Y a trop de rides
    Et de lipides
    Chez ce garçon
    (Regards torrides)
     
    Pan ! dans le bide
    Adieu John Weade
    À moi le con
    De Mrs Weade !
     
    Ça la déride
    Ensemble avides
    Nous attaquons
    De nouveaux fluides
     
    Y a des acides
    Bizarroïdes
    Dans son flacon
    Pourtant candide...
     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Thérapie express

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ma chair enveloppant ta chair
    Et aussitôt le monde existe
    Seul on s'élance sur la piste
    Chacun est né le cœur impair
     
    Mon truc autour de ton bidule
    Ça peut soudain tout déclencher
    On décollera du plancher
    Où on broutait là ridicules
     
    De nos avenirs insomnieux
    On se fout pas mal je t'assure
    Si on guérit pas nos blessures
    Au moins on se sentira mieux
     
    Prends-moi ici à l'improviste
    Dans les gravats les pattes en l'air
    Ma chair enveloppant ta chair
    Et aussitôt le monde existe
     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!