Michel avait un coton-tige
Pour tout engin
Fais voir ça de plus près, lui dis-je
Il voulut bien
J'aurais juré une chenille
Un trois fois rien qui se tortille
Un clitoris faisant la pige
À peine au mien
Je l'ai sucé comme un réglisse
En me branlant
La choune avec du dentifrice
C'était troublant
Si troublant que je suis partie
Et aussitôt par empathie
Michel répand son jus de cuisses
Entre mes dents
Ce gonze avait un dérisoire
Petit oiseau
Mais deux ailes luisantes, noires
Collées au dos
Il les déploya en silence
S'envola dans l'azur immense
Depuis j'épie comme une poire
Quand il fait beau
Commentaires
Un autre avis sur le sexe des anges...
ENFIN LA VÉRITÉ ! (sonnet dissyllabique)
Solange
Qui vit
Le vit
Étrange
D’un ange
A dit :
« Il vit
Sans lange.
Ça pend.
Ça sent.
Ses moches
Bite et
Balloches :
À chier ! »
Cette garce de Solange a toujours été difficile à contenter !
Oui, en plus d'être une vraie salope.
Beau sonnet, toutefois, j'adore !