Dans le miracle économique
Je ne vaux rien
Vaine baiseuse et vieille bique
Même les chiens
Ne se saliraient pas la nouille
A me fourbir
Quand j'ai trop honte — oh ! quelle andouille
Je me fais jouir
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Dans le miracle économique
Je ne vaux rien
Vaine baiseuse et vieille bique
Même les chiens
Ne se saliraient pas la nouille
A me fourbir
Quand j'ai trop honte — oh ! quelle andouille
Je me fais jouir
Vaut-il pas mieux qu'on s'entrefoute
Dans ce présent d'animaux morts
Civilisation en déroute
Où la vie même a des remords
Où l'avenir hésite et doute ?
Vaut-il pas mieux qu'on s'entrefoute ?
J'ai obéi à mon papa
Il m'a donné du chocolat
Puis m'a retiré ma culotte
Il parlait gentiment, tout bas
Et avait un peu la tremblote
J'ai obéi au professeur
Lui ai ouvert mon petit cœur
Il m'a remonté la moyenne
Passée au niveau supérieur
Je l'ai bien sucé pour sa peine
J'ai obéi au petit chef
Il m'a filé bien moins de taf
A condition qu'à la débauche
Je vienne (c'était tout bénef)
Chez lui pour passer à la broche
J'ai obéi au directeur
Couché avec son rottweiler
Pendant qu'il s'astiquait la nouille
Et tournait un film en couleur
Ça m'a valu pas mal d'oseille
J'ai obéi au président
Regardé la télé souvent
Rejoint la lutte antivirale
Voté, flippé, serré les dents...
Mais là j'ai obtenu que dalle
On sable le miel dans mon abricot
On s'envoie des toasts par-dessus ma fente
Dehors l'été lourd nous berce d'échos
Une vibration erre, lancinante
On s'envoie des toasts par-dessus ma fente
Muriel en a bu plus que de raison
Une vibration erre, lancinante
Parmi la blondeur arse des moissons
Muriel en a bu plus que de raison
Oh ! je jouis, je crois que je jouis encore
Parmi la blondeur arse des moissons
Tout, sous le soleil, s'enmûrit et dore
Oh ! je jouis, je crois que je jouis encore
Anne, où es-tu donc ? A qui sont ces doigts ?
Tout, sous le soleil, s'enmûrit et dore
Languide, un essaim passe sur les toits
Anne, où es-tu donc ? A qui sont ces doigts ?
On me fait mourir et renaître ensemble
Languide, un essaim passe sur les toits
La reine, au milieu, se blottit et tremble
On me fait mourir et renaître ensemble
A présent j'abreuve Isis et Margot
La reine, au milieu, se blottit et tremble
On sable le miel dans mon abricot
Alain Cabello-Mosnier, poète gay, a eu la gentillesse d'enregistrer sa lecture à voix haute de ce poème. Vous pourrez l'entendre sur la page qu'il m'a consacrée.
Baissez la garde, gentilhomme, on ne fend plus
Les gentes dames, de nos jours : on les caresse
Pour commencer, on les déstresse
On mêle au grain un doigt d'ivresse
Paume en avant, on joue le flux et le reflux
Dans son fourreau, par conséquent, rangez l'épée
Fi des butors, des embrocheurs, des spadassins
Je veux la soie et les coussins
Je veux qu'on effleure mes seins
Par-dessus tout, je veux ici être lapée
Vieux cochon cherche gamine
Dans les dix-huit ou vingt ans
Sachant jouer de la mimine
Et débaucher à plein temps
Vieux salaud cherche petite
Apte à téter sans les mains
Au chalumeau de la bite
Le bon lait du mâle humain
Vieux paillard cherche étudiante
Sachant tomber sur le dos
Et, la conque frétillante
Lever les genoux bien haut
Vieux vicieux cherche jeunesse
Maximum vingt-deux balais
Désirant m'offrir ses fesses
(P.S. : Je suis un peu laid)
A chanter sur un rythme lent et langoureux
Mon homme est parti à la ville
Me laissant vide par dedans
Il reviendra, je suis tranquille
Mais baise-moi en attendant
Ma copine elle aussi fréquente
Quelqu'un d'autre, c'est évident
Je n'en serai que plus fervente
Oh ! baise-moi en attendant
Pourquoi faut-il que j'aie envie
D'être prise à longueur de temps ?
Est-ce normal ? Est-ce une vie ?
Bah ! baise-moi en attendant
Joujou qui me restes fidèle
Et pénètres mes sentiments
Je te chevauche à tire-d'aile...
Plus de piles ? Ah ! c'est assommant
Viens me donner, ma toute humide
Ta fente à boire et à sucer
Que tu sois farouche ou timide
Tu ne peux me la refuser
Je trufferai ton con de crème
Je te beurrerai le velours
Pour que tu jutes des poèmes
Et pisses des chansons d'amour
Tes seins au nacré de pucelle
J'y mordrai et te ferai mal
Cette enfant chair qui s'amoncelle
Eveille en moi un animal
A la fin je prendrai ta bouche
Pour siège de mes ablutions
Avale encor ces fluides louches
Pour qu'ensemble nous renaissions
Alain Cabello-Mosnier, poète gay, a eu la gentillesse d'enregistrer sa lecture à voix haute de ce poème. Vous pourrez l'entendre sur la page qu'il m'a consacrée.
Encor des coups sous la ceinture
Y a le besoin fondamental
D'un sexe fort qui me torture
C'est ça l'amour ? Je suis pas sûre
J'ai que dix ans d'âge mental
Les loulous du quartier le savent
On me dérouille en me pinant
Ligotée au fond d'une cave
Amour ou non, c'est pas bien grave
Morsure au cœur incontinent
Saute, mouton, sur ta brebis grise !
Son vieux con bée et le poil en frise
Le lisseras-tu
A longs coups têtus
De langue humide et rouge cerise ?
Dans la moiteur de mon vagin se tient tapie
La belle aragne aux yeux luisants qui vous épie
Celui qui mollirait du dard
Elle le mordra sans retard
Et son venin aura valeur de thérapie
A grimpe monts, à perce vaux
Preux chevalier cherche travaux
Visant à sauver damoiselle
Des faux-culs et des faux dévots
Dont la lance est en mou de veau
Tout d'acier la mienne étincelle
Il vous en poussera des ailes
En croupe vous prendrai pivot
Fiché en vous vive gazelle
Gambaderez dessus la selle
J'aime aspirer ses jus sanglants, sa bolognaise
Lorsque revient le temps tabou des ragnagnas
Quand j'ai fini, le nez rubis comme un bougnat
Odeur de sang, parfum de honte et soupirs d'aise
Quand un sanguin tel ce Maurice
Veut m'enfiler je me débats
Mais il me broie et sa saucisse
Me remplit le boyau d'en bas
L'étalon rouan est un sauteur fort ombrageux
D'obstacles
S'il monte à cru sans demander, souvent moi je
Renâcle
Il me bourrique en hennissant, son long vit dans
Ma grotte
Puis sitôt en avise une autre et, m'évidant
Se trotte
Monsieur me prête à ses amis
Qui en abusent
Leur apprend que tout est permis
Mais moi je ruse
Plus d'un rampe, que j'ai soumis
Jouissance exquise
A pervers perverse et demi
Qu'on se le dise
Jailli du roi le foutre immaculé entame
Un long périple en les corridors du palais
Par des baisers il circule de dame en dame
Chacune en garde un petit peu pour l'avaler
Rouge feu, ma fente en fusion,
Mon berlingot qui dégouline !
Où est l'âme sœur et câline
Qui plongera à profusion
Dans le creuset de ma cyprine
L'acier trempé qui prédestine
Aux effusions ?
J'y peux rien, il faut que je couche
Sur le papier mes aventures
Si j'ai mis de la confiture
(Mettons) pour me faire lécher
Ou si j'ai branlé Bérengère
En écoutant Macron parler
Dans un discours à la télé
Du panier de la ménagère
Ou encor si j'ai résolu
Sur le cuir du canapé d'angle
La quadrature du triangle
En invitant quelqu'un de plus
Surtout ne dites à quiconque
Ce que je vous confie tout bas
Un peu prude, je voudrais pas
Qu'on cause partout de ma conque
Oh ! baise-moi, je t'aime !
Foin d'Elysée ! Mourons
D'avoir juté ta crème
Au feu de mon giron !
Je te donne mon vote,
Mais baise-moi — et ric !
Et rac ! — en ma culotte
Fous ton bâton de flic