Aime une femme ouvre-la muette à l'inconnu
Qu'un mot de toi qu'un murmure la mette à nu
Que ton désir de dominer la laisse exsangue
Aime une femme ô mange-la par le menu
Avec ton membre avec ta faim avec ta langue
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Aime une femme ouvre-la muette à l'inconnu
Qu'un mot de toi qu'un murmure la mette à nu
Que ton désir de dominer la laisse exsangue
Aime une femme ô mange-la par le menu
Avec ton membre avec ta faim avec ta langue
Laure a le con plus long que le long bras des singes
Et si poilu qu'on ne sait plus par où entrer
Laure a la pluie si alléchante qu'à grands traits
J'y viens désaltérer ma bouche méliphage
Je suis un cas pas trop logique
Aimant le kif et le brutal
Les cris le caca la musique
Qu'on qualifie de death metal
Cherchez pas au fond tout indique
Qu'un accroc saigne en mon futal
Appelons ça joindre les deux bouts
Jules au jubé, Jim au trou du diable
Joute joyeuse et inoubliable
Vos joncs jumeaux seront mes époux
Le jeu consiste à juter ensemble
En mes goulets qui tant se ressemblent
Au point du jour, en remettre un coup
Droit comme un I, monsieur attend, le dard levé
Sous mes regards et sous mes doigts qui s'aventurent
Ah ! quel pulpeux, quel satiné, quelle pointure
Cet épieu-là — j'en coule à flots — va me crever
Hasan est une échelle où je grimpe au rideau
Ce seul barreau épais et ferme sous la paume
Me suffit bien souvent pour gagner le royaume
Hasan est l'infini qui s'enfle crescendo
Goût visqueux du jet d'éjac ô tendre gomme
J'ai toujours jalousé les huiles de l'homme
Le gluant de ses vestiges
Le blanc-manger qui se fige
Jailli du gland de la tige
Mer Egée qu'en gourgandine je gloutonne
La fente de la femme offre à ceux qui raffolent
Des frayeurs enfantines une forêt sans fin
Un fauve furibond rendu fou par la faim
Y flâne en compagnie d'une ou deux vaches folles
Heureux qui comme Eugène a vu du paysage
Car il est celui-là qui conquit ma toison
Et puis me retourna pour river hors raison
Un essieu dangereux dans mon autre visage
Roide, débile et l'œil vitreux : voilà mon type
Leur dard dedans, doute et non-dit, tout se dissipe
Là-dessus, faire un gros dodo
En rêvant à des trucs sados
Dieu, qu'il est doux décidément d'être guenipe !
C'est toujours pareil quand il me regarde il me perce à jour
C'est toujours l'étui qui attend l'outil d'indécent calibre
C'est mon chimpanzé bavant qui trépide et qui bat tambour
Ça devient pressant il me faut m'asseoir au bout de son chibre
Bée, qu'il me dit, tu deviens trou, tu es béante...
Bon, je veux bien fermer les yeux, m'ouvrir à tout
Etre saillie et culbutée, obéissante
Ronger son os, le boulotter en bon toutou
Brassens ne chantait-il pas d'une voix touchante
Creuse Martin, pauvre Martin, creuse partout
Toujours bêchant, toujours bêchant...
Jamais méchante
A comme Anna qui m'analise
A la sauvage et au latex
Moi à genoux comme à l'église
Je m'assassine avec l'index
Aaaaah !
En l'eau trouble de ma crevasse
Verse le feu de tes vingt ans
Beaucoup de rire, une écorchure
Les souvenirs qui nous échurent
Quelques dilemmes éreintants
L'image est là... puis tout s'efface
Gorge étroite où poisse le miel
Sentier des vaines créatures
A sillonner en enfilant
Des perles sur le doigt du Temps
Qui pointe les choses futures
Devant jaillir dessous le ciel
Je suis un fleuve, un phénomène
Toujours en crue et je promène
Mes alluvions de-ci de-là
D'un homme à l'autre au gré des pluies prédiluviennes
C'est la source du paradis
Que j'abrite, c'est le non-dit
Un petit bout de l'au-delà
Ce doux limon veiné d'écarlate et de Sienne
Je suis Bella, l'infâme salope
Au con bordé par deux escalopes
Au clito long comme un jour sans jouir
Et plus coriace que le vieux cuir
Aux élixirs ruisselant — pluviôse !
D'entre mes cuisses jamais bien closes
Je suis Bella, la jolie catin
Toute muqueuses dès le matin
Au droit du méat une perle limpide
Monsieur semble à point mais c'est moi qui décide
Il geint il supplie il panique il se tord
Faut-il mon chéri que j'astique plus fort ?
Lui bave du bec sous son bâillon de tulle
Jamais vu un mec à ce point ridicule
Je l'ai ligoté avec un vieux collant
Dans une heure ou deux on fera le bilan
Il m'étonnerait vu l'état de sa mèche
Que l'on aboutisse à une perte sèche
En moi se love un long serpent
Ferré de mystère et d'écailles
Qui me fait jouir à ses dépens
Ferré de mystère et d'écailles
Je le porte dans l'intestin
Par tout le jour et où que j'aille
Je le porte dans l'intestin
Tel un archange tyrannique
En quelque sorte mon destin
Tel un archange tyrannique
Il sort de moi toutes les nuits
Pour aller semer la panique
Il sort de moi toutes les nuits
Poussivement chaque anneau glisse
Et sur son dos la lune luit
Poussivement chaque anneau glisse
M'arrachant des cris inhumains
Lorsqu'il jaillit d'entre mes cuisses
M'arrachant des cris inhumains
Cris de plaisir et cris d'angoisse
Son mufle est gros comme le poing
Cris de plaisir et cris d'angoisse
Reviens, chéri, reviens toujours !
Je suis vide quand tu t'effaces
Reviens, chéri, reviens toujours !
Voilà le secret qui m'habite
Les beaux fardeaux sont les plus lourds
Voilà le secret qui m'habite
Aucun toubib en me palpant
Ne devinerait que s'agite
En moi cet amour de serpent
Ferré de mystère et d'écailles
Qui me fait jouir à ses dépens
C'est moi la brune à l'air farouche
Sur la photo
Je supportais pas qu'on me touche
Sauf Ernesto
Mais s'il voulait que ça palpite
Sous son veston
Moi j'envisageais que sa bite
Et ses roustons
Ah ! sucer des poivrots sur un parking obscur !...
Ah ! regarder danser (à genoux, bouche ouverte)
Leur dard déjà debout, déjà gros, déjà dur
Captant d'on ne sait où une luisance verte !
Mon premier me l'enfourne en bavant quelque peu
Autour de moi le cercle aussitôt se referme
L'amoureux sent le vin, s'agrippe à mes cheveux
Et jute en un clin d'œil le soupçon d'une larme
Mon second prend son tour, c'est un garçon pressé
Quoiqu'il reste longtemps à m'empaler la gorge
On bavarde et on rit, mes seins sont caressés
Impavide il me fend, ardent comme une forge
Mon troisième... ô l'infect ! mais j'ai le fond du bec
Par bonheur tapissé d'une couche de crème
Je ne l'avalerai qu'après le dernier mec
Et le voici, d'ailleurs : gras serpent, ventre blême
Celui-là me fait mal, je suis folle, c'est sûr
Même si j'aime ça, je ne fais plus la fière
Ah ! sucer des poivrots sur un parking obscur !...
Mon tout est le soleil dans mon abricot mûr
Quand tu me baiseras sur la banquette arrière