Bandés les yeux ventre abondé
D’amour par les gars de la bande
C’est un peu tard pour les gronder
J’ai trop de goûts infécondés
Qui se répandent
Scotchée nue désir agrandi
Leurs besoins brûlant sans s’éteindre
M’allumant toute ô mes bandits
Mon mari m’avait pas tout dit
J’irai me plaindre
Vous pouvez fendre le bâillon
Je crierai pas j’ai plus envie
Envoyez l’autre bataillon
Devenue pute et papillon
Je reste en vie
Épinglez-moi dévergondés !
Blindez de semence inondez
Mes pruderies d’hier encore
Lumière et feu ventre bondé
Que d’espoirs fous je vais fonder
Sur le hardcore
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Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)
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Sources cachées
Catégories : Heptasyllabes (7)Lâche les freins beauté gicle
Les flux que ton cul recycle
Je boirai le mousseux brut
De ta joie de fille en rut
Mes doigts ébranlés travaillent
Au profond de tes entrailles
Creusant pour aller pécho
Le champagne et le vin chaud
Oublie la pudeur la gêne
D’être nue chargée de chaînes
Telle la bête à l’étal
Tu t’ouvriras c’est fatal
Noie-toi dans la démesure
De ton plaisir ô césure
L’univers n’a plus d’avant
Depuis que ma main te fend
Tu geins de honte et tu pleures
Des sources cachées affleure
La mouille en cris torrentiels
Saoule je t’envoie au ciel -
Pour une heure avec Leph
Catégories : Jocelyn WitzHistoire d’amour et de sexe, de fric et de temps qui passe trop vite...
Première publication dans Cette chose est devenue mon amie depuis quand ? (n’co éditions, 2021), un concours de nouvelles dont le présent texte remporta les doigts dans le nez la médaille en chocolat.
En lecture libre ici : https://www.atramenta.net/lire/pour-une-heure-avec-leph/98023
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Celle avec qui (presque) tout est possible
Catégories : Octosyllabes (8)Je veux être ta concubine
Con, cul et bouche que tu pines
Tétons que tu lèches et mords
Mains qui suaves te redessinent
Jusqu’au désir bandé à mort
Je veux être la disponible
Celle avec qui tout est possible
Et qui jamais ne dira non
À tes souhaits même indicibles
Ébranlée chair de ton canon
Celle soumise à tes délires
Celle s’enthousiasmant au pire
Souffrances, viol, humiliations
Celle aux genoux de ton empire
Le fruit pressé de ta passion
Oui je me veux ta sex copine
Mon ventre à ta queue se destine
Je veux être tout cela mais
Rien de plus que ta concubine
Me demande pas de t’aimer -
Je mérite une enquête
Catégories : Dissyllabe (2), Hexasyllabes (6)22 les v’là ! c’est chic
De faire une descente
Beaux flics
Sur ma coupable fente
J’ai rêvé si souvent
D’un quarteron de cognes
Bavant
Et durs à la besogne
À vos nœuds aguerris
Messieurs de la police
Chéris
Je livre ma peau lisse
Ma chatounette en pleurs
Kiffe aussi bien les bourres
Que leurs
Tonfas s’ils me labourent
Je sais que les poulets
Ont un pilon énorme
Sous les
Plumes de l’uniforme
Avant de me tanner
Passez-moi les menottes
J’en ai
De l’eau plein la culotte
Foutez le nez partout
Condés et la quéquette
Surtout
Je mérite une enquête
Dans les ébranlements
Du panier à salade
Gaiement
Je cède à l’enfilade
Traînez à la P.J.
Ce corps qui sous les bites
Mugit
Les vices qui l’habitent
Approfondissez-les
Mes failles soyez vaches
Zélés
Qui sait ce qu’elles cachent
D’ordure et de grivois
De poésies cochonnes
Cent fois
Pour le trou je suis bonne
J’aurai dans vos cachots
Vos mitards, vos cellules
Bien chaud
Pour peu que l’on m’encule
Pinez-moi le bonbon
Sans relâche et sans haine
Mes bons
Agents de la Mondaine
Je crache le morceau
Pour qu’aussitôt m’embouche
D’assaut
Un brigadier farouche
Ô gardiens de la paix
Je veux avant qu’il caille
Laper
Le blanc jus de flicaille
Ayant au cul le feu
J’avais le diable aux trousses
22 !
À présent j’ai la rousse -
La prière
Catégories : Octosyllabes (8)Mon con gémit, mon con déconne,
Veut subir le pal, la queue, la
Peine ultime comme Antigone ;
Nombreux sont ceux qui s’en étonnent,
Mais, dès petit, mon con gueula
Qu’on la lui mette jusque-là.
Mon con supplie — c’est lamentable —,
Sanglotant tel un tragédien :
« Enfilez-moi là, sur la table !
Déroulez ou je pète un câble !
Plantez vos longs totems, Indiens,
Pour combler ce fossé pubien ! »
Mon con feule et rien ne l’apaise,
Ni doigts ni bout de silicone ;
Coupant court à sa catéchèse
Le curé s’en vient qui le baise
En râlant : « Marie, t’es ma bonne,
Mais, foutre Dieu ! ton con déconne. » -
Le cœur trop étroit
Catégories : Hexasyllabes (6)Pénétrez-vous de moi
Jusqu’au noir des entrailles
Que le champ de bataille
Ne soit plus mon minois
Mais le cœur trop étroit
De votre mâlitude
Dont je lime et j’extrude
Les relents barbelés
Pénétrez-vous du culte
De la féminité
Ours pillard entêté
Jouissant jusqu’à l’insulte
Des pouvoirs inadultes
Que vous tiriez de nous
À vous d’être à genoux
Et passé par les armes
Des siècles de vacarme
Ne vous ont pas changé
Demeurant étranger
À ce qui nous frissonne
Jamais (point de maldonne)
Nous ne serons égaux
Je fendrai votre ego
À coups de verve occulte
Macho vous empaler
Participe des luttes
De la femelle en butte
À vos élans banals
Issus de l’animal
Que vous restez en somme
Courage ô petit homme
Pénétrez-vous de moi -
Nos lèvres l’ont su
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)Pour la première fois nue devant l’autre nu
Plus de secret, plus de mystère
Fini le temps de feindre et le temps de se taire
Pour la première fois un garçon est venu
Au rendez-vous de mes tendresses
L’œil rieur, la main longue, un rocher qui se dresse
J’ai plongé dans le vaste océan de sa peau
De ses dents portant la lumière
Sans la moindre frayeur, la bouche la première
J’ai plongé tout entière et mon ventre zippo
Ruisselait l’or des incendies
Écumes de la vague entre nous deux brandie
Lorsqu’elle m’a fendue emportant le passé
Crevant les souvenirs d’enfance
Dure et cruelle ainsi que le temps qui s’élance
Lorsqu’elle m’a fendu le cœur elle annonçait
Des siècles de fièvres exquises
Et nos lèvres l’ont su qui toujours le redisent
Te souvient-il aussi, amour, sang de mon sang
De cette aube d’ambre lointaine
Sur la plage, ô nos corps l’un pour l’autre fontaines
Te souvient-il de nos lèvres d’adolescents
Et de cette presqu’inconnue
Pour la première fois devant toi toute nue ? -
Bouche à niquer
Catégories : Hexasyllabes (6)C’est ma très grande faute
J’ai vomi sur ta queue
Rendu des jus visqueux
Et foiré ton deep throat
Mea culpa mea
Maxima ça me pèse
Noue ma gorge et rebaise
Me plantant ton méat
Jusqu’au fond du visage
Fous ! je réussirai
J’en ai rien à cirer
D’être qu’un œsophage
Va plus loin si tu veux
Fends l’écœurée la slut
M’enclapotant la flotte
Tirant sur mes cheveux
J’engloutis tout entière
Ma bile et sans tabou
Bavant je viens à bout
De ta chair à gouttière
Être bouche à niquer
Jusqu’à la lie te boire
Ô m’immoler victoire !
Sans jamais paniquer -
Ouvre-toi !
Catégories : Jocelyn WitzComme c’était Halloween, la Fête des Morts, la Toussaint, tout ça
je vous ai concocté une histoire un peu macabre
... et beaucoup porno.
https://www.atramenta.net/lire/ouvre-toi/98132
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