Quand je marchais vers d’autres âges
L’amour s’invita au bivouac
Nos corps surpris dans le hamac
Ta lèvre épousant mon visage
Au ciel il pleuvait des morceaux
D’étoile en guise d’éclairage
Tes doigts déchiraient mon corsage
Nos ventres saouls fuyaient à seaux
Avec le frisson à demeure
Nous avons chuchoté longtemps
Des mots sans suite en se foutant
De la nuit nues jusqu’à point d’heure
Trois petits jours et puis voilà
Tu avais repris ton voyage
Mais ta lèvre sur mon visage
Je la sens
Elle est toujours là
Toujours là
Catégories : Octosyllabes (8)
Commentaires
C'est cari que certains baisers restent gravés dans nos mémoires... comme s'ils devaient rester là en nous, tél un témoignage à jamais.
C'est une impression étrange que d'en avoir oublié certains, en se demandant même s'ils ont existé et de se souvenir d'autres qui forcément ont dû davantage compter.
Infidélité de la mémoire...