Toujours là (15/03/2023)

Quand je marchais vers d’autres âges
L’amour s’invita au bivouac
Nos corps surpris dans le hamac
Ta lèvre épousant mon visage

Au ciel il pleuvait des morceaux
D’étoile en guise d’éclairage
Tes doigts déchiraient mon corsage
Nos ventres saouls fuyaient à seaux

Avec le frisson à demeure
Nous avons chuchoté longtemps
Des mots sans suite en se foutant
De la nuit nues jusqu’à point d’heure

Trois petits jours et puis voilà
Tu avais repris ton voyage
Mais ta lèvre sur mon visage
Je la sens
                      Elle est toujours là

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