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L'antienne

Catégories : Alexandrins (12 pieds), Sonnet

Quand tu m’auras fait perdre et l’espace et le temps
Et mon nom ma raison quand tu m’auras soumise
Aux rythmes de ta queue enfouie sous ma chemise
Rongeant mes chairs à vif tout en les écartant

Quand tu m’auras foutue éperdue et démise
Du moindre souvenir et quand sorcier Satan
Tu me feras brailler des brames éclatants
Éprouver des extases à nulle autre permises

Quand tu m’auras poussée au bord de l’infini
Fiché encore en moi dur lent bougeant à peine
Me rendant presque folle et assurément chienne

Puis quand tu auras joint ta jouissance à la mienne
Tu réclameras sec un autre martini
       Je connais bien l’antienne

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Commentaires

  • Voilà des faits réglés comme du papier à musique...

    La chute est amusante : tout ceci pour un simple Martini ?!

    Il ne faudrait pas qu'il ait envie de boire la bouteille ;)

  • Tu me mets le doute. J'espère qu'il ne me baise pas JUSTE pour avoir son apéro! Disons plutôt que ça lui a donné soif... :)

  • Je suis décidément trop polarisé… J'avais lu "martinet" moi !
    (faut dire que je ne bois pas d'alcool)

  • Ah ah ah ! Un martinet ? Avec plaisir, sauf que là ça ne rimait pas avec "l'infini". D'ailleurs, boire ou sévir, il faut choisir...

  • J'ai choisi vous savez.

    L'ami Waldo avait concocté jadis rien que pour moi un objet tout de bois et de cuir issu de ses mains, ustensile certes troublant pour les culs de gamines (de tous âges) qui depuis a relativement "peu servi"… mais demeure décidément une efficace menace préventive qui fait frémir dans les petites culottes !

  • Vive l'artisanat !

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