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Les vieilles

Catégories : Décasyllabes (10)

Longtemps j’avoue avoir tâté des filles
Au con jeunet et aux fermes tétons ;
J’aimais leur œil lorsqu’on les déshabille,
Leurs vrais effrois lorsqu’un doigt les étrille,
Les tremblements de leurs petits petons.

Lapant la poisse aux fronces de leurs fesses
Je me gavais de pure éternité ;
Il reste que j’ai perdu ma jeunesse
À force d’exercer ce droit d’aînesse,
Et me voici le corps déshabité.

C’est la raison qui fait que je me tape
Dorénavant d’aussi chenues que moi,
Aux nichons longs comme des fleurs en grappe,
Et nous rions — disons plutôt l’on jappe —
De réveiller ensemble nos émois.

Ô larges bouches sans dents qui clapotent !
Cons décousus fleurant bon le tilleul !
Nous nous vautrons dans la chaude ribote
En évoquant nos passés de cocottes
Et le vit mou de quelque pauvre aïeul.

Quand l’une jouit on s’en tape les cuisses,
Et il arrive aussi qu’en se gouinant
Il nous échappe un ou deux jets de pisse
Qu’incontinent, au droit de l’orifice,
L’autre se boit avec des bruits gourmands.

C’est désormais là le bain de jouvence
Qui nous vaudra peut-être mille étés ;
Sorcières nues en pleine déchéance,
Quand nos varices dansent en cadence
Nous nous gavons de pure éternité.

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Commentaires

  • Mon dieu... j'ai presque honte de rire !
    La vieillesse est un naufrage dit-on... et ça semble commencer tôt ! Sourire...
    Finalement, se tourner vers une moins jeune est un pis-aller ! :)

  • L'important est de toujours trouver de la joie à ce qu'on fait :))

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