Dans le repli de ton cul,
Je vécus
Hier l'ivresse inédite
De ficher enfin — ô choc ! —
Mon estoc
Dans la caverne interdite.
Tu te débattis en vain,
Mais je vins
À bout de tes résistances
Par des baisers, des mots doux
Dans le cou,
Et un doigt graissé de rance.
Tu crias : « Arrête ! Non ! »,
Puis mon nom,
Mais, pour une fois, ma belle,
Je n'eus pas de compassion ;
La passion
Se montre souvent cruelle.
Tu avais beau câliner
Ton minet,
Une indicible souffrance
T'arrachait des geignements
Alarmants
Qui décuplaient ma jouissance.
Cependant, nulle rancœur
Dans ton cœur
Ne s'ancra, et tu exiges
Que je malmène à nouveau
Ton cuveau
En y replongeant ma tige.
Dans le repli de ton cul,
J'ai vaincu
La souillure qui t'écœure ;
Ouvre encore, ouvre l'anus
Un peu plus
À nos amours postérieures !
Commentaires
Une question me titille le cervelas : êtes-vous une femme, gente Bella, un homme, connu sous le nom de Jocelyn Witz, ou l'un, ou l'autre, selon votre bon plaisir ou les circonstances ? Je m'attends à une réponse de Normand, mais qui ne tente rien n'a rien.
Mes hommages.
N'as-tu pas mieux à titiller que ton cervelas ? Un grand garçon comme toi, franchement...
Le fait que j'adopte parfois un point de vue masculin t'interroge. Bon. Pourtant, tout écrivain sait faire ça. "Madame Bovary, c'est moi !"
Par ailleurs : http://poesieerotique.hautetfort.com/archive/2022/06/11/non-binaire-6386532.html