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Dans ce troisième et dernier volet, bien entendu, on discute encore et toujours d’écriture, et en particulier d’écriture pornérotique, mais aussi des tabous, de la censure, des barbus, des mutations sociosexologiques, du genre, des trans, des clubs échangistes, de la drague, de Dieu (sans rire), de la vie après la mort (et inversement), des fantasmes cochons, de la liberté, de moi (le moins possible) et ainsi de suite.
Sans me vanter, je crois qu’on a fait le tour de pas mal de problèmes et résolu grosso modo l’ensemble des difficultés qu’affronte actuellement l’Humanité.
« Lui » est un pronom clitique. Sans rire : https://fr.wiktionary.org/wiki/lui#Français. Et ça tombe bien ! J’ai toujours considéré qu’à l’instar du clito, la seule raison d’être des hommes consistait à nous faire reluire.
« Lui » est également un pronom tonique, celui de la 3e personne du singulier masculin. Nul hasard, là encore, puisque les personnages masculins de cette nouvelle histoire de cul s’avèrent tous toniques et singuliers au possible.
Alors, lui, lui ou lui ?
J’hésite.
Non, celui que je préfère, c’est quand même... lui !
Sur son blog Plume interdite, je réponds aux questions de Théo Kosma, auteur lui-même et auto-éditeur, relatives essentiellement à l’écriture de textes érotiques.
Théo n’en est d’ailleurs pas à son coup d’essai puisqu’on me retrouve en (excellente) compagnie d’une foule d’autres auteurs et autrices œuvrant dans le même champ littéraire, de Chocolat Cannelle à Blanche de Saint-Cyr en passant par Françoise Rey, Zeppo, etc.
Le site regorge aussi des propres nouvelles coquines de Théo, à lire en ligne ou à télécharger.
Voilà un homme qui n’hésite pas à se mettre en quatre (et même davantage) pour parvenir à ses fins, à savoir attirer dans son lit la ravissante autant que plantureuse Tix, sa collègue en technichiennerie de surface (progrès chiantifique oblige, c’est comme ça qu’on appelle désormais le fait de passer un coup de balai).
Évidemment, tout va foirer (sans ça, il n’y aurait pas d’histoire).
Notre don Juan du jour pensait pourtant avoir la Science de son côté. Hélas ! cette salope majuscule n’en fait qu’à sa tête.
... mais non, pas pour essuyer votre machin dégoulinant de foutre, bande de porcs pervers !
Ou alors une autre fois.
Aujourd’hui je me vautre dans le triste... ... le romantique... ... limite le dépressif.
Veuves, oubliées, méprisées, déchues, rejetées au profit d’une rivale sans doute infiniment plus salope, c’est de nanas en souffrance dont à propos desquelles il s’agit.
Dix poèmes (dont quelques inédits), dix voix de femmes pleurant leur amant perdu... ... ce porc pervers, oui... ... au machin dégoulinant de foutre... ... mais bon... ... les filles c’est comme ça, OK ?
On le voit, le poème volcanique écrit avec Velvet Kiss a, une fois de plus, bien inspiré Alain Cabello-Mosnier. Quoi de plus logique puisqu’il se définit lui-même comme un « être profondément sauvage » en quête de sublime et de « pureté des passions »...
Alain est en train de réaliser à partir de mes textes un album complet intitulé « Gouine e-motions ». N'hésitez pas à vous abonner à son canal YouTube afin d'être informés de la mise en ligne des prochains clips : https://www.youtube.com/@Chansons-LGBT
Courte histoire dérivée en quelque sorte du poème d’hier...
Je m’inspire oh je m’inspire Des récits de sexe pire Je me souffle vent en poupe De fictions farcies de croupes Vite et sans frein je m’incite À forcer sur l’explicite...
Même la mort devient une simple formalité administrative, une case à cocher au bas du formulaire en démat’ d’un contrat d’entretien.
Et comme on n’est jamais si bien servi que par soi-même, on aura soin de rendre en personne un dernier hommage à sa propre dépouille. Moment gai et convivial... à condition toutefois de prendre certaines précautions.
C’est ma dernière petite histoire en lecture libre :
J’écume de rage, de solitude, de désespoir, d’ennui de ne pas retrouver l’envie perdue l’âme sœur peut-être ni le jour ni la nuit puis voilà toi, la môme, la drôle de fille
Tout le temps j’écume je bulle dans les bals, les bars, les halls de gare les salles de cours, les séminaires même des endroits qui n’existent pas peut-être
J’écume la crème des mondes possibles le gratin du réel en quête d’une terre un peu moins plate d’enclaves privées où l’on ne se prive de rien, où l’on s’éclate sortant la tête pour enfin vivre peut-être insensée je m’entête à chercher la fête des sens qui sait ? l’enfance j’écluse des bières en attendant
Si seulement je pouvais disparaître sous la mousse moi et mes rêves et mes peut-être ne plus me réveiller mais voilà toi, qui brille, virevolte et m’émoustille
Sauvage et fatiguée j’écume et personne ne m’entend je signe chaque soir un pacte avec le néant toute seule je me raconte des histoires d’amour éculées nettoie sans fin mes écuries m’enferme dans des placards rame, rame, rame, brame, trame des scénarios douteux un gramme par litre et je roule à travers mes délires d’océan juste dans l’espoir d’apercevoir une plage d’autres rivages de l’existence je m’échoue sans cesse en attendant
Puis voilà toi, qui pétille voilà toi, libellule drôle de fille qui crève ma bulle d’un coup aile me bouscule, me stimule tout part en vrille et voilà nous…
Posté jeudi, mis en musique et en images dimanche : mon compère poète Alain a visiblement flashé sur ce texte, et bien entendu je l’en remercie une fois de plus. De surcroît, si pour moi il s’agissait d’un poème parmi le flot que je diffuse quotidiennement, sa réactivité et son travail étonnant ont attiré mon attention et m’ont poussée à revenir un instant sur ces quelques vers. C’est pourquoi j’aimerais ici, contrairement à mes habitudes, vous livrer un certain nombre d’éléments qui ont présidé à son écriture.
Au plan formel, il est formé de quatre strophes identiques composées chacune de quatre octosyllabes et d’un quadrisyllabe final qui constitue le refrain.
Mon point de départ était précisément ce refrain : « Endors-toi donc ». Par conséquent, j’ai cherché des rimes en « don » : gardons, pardon, don, bidon. Au passage, signalons que j’essaie toujours de varier la catégorie lexicale de mes rimes. Rimer deux adjectifs entre eux (ex. : navré, délivré) me semble trop facile. Ici, nous avons un verbe, deux noms et un adjectif.
Pour alterner avec cette rime sourde et masculine en « don », j’ai choisi des rimes féminines tout aussi nasales (cette nasalité crée une sorte de ronflement qui s’accorde bien avec le sujet) mais plus amples et sonores : -ontre, -emble, -ense, -entre. Par ailleurs, partout dans le poème, les sons « ronflants » prédominent : chérie, chair, éternité, notre rencontre, rêve, étreinte, tirer l’or, etc., etc.
Comme souvent, j’ai éliminé au maximum les « e » muets à l’intérieur du vers, ce qui à mon avis améliore la fluidité des poèmes.
Voilà pour la sonorité. Sur le plan du sens, rien de compliqué à saisir. Au contraire, les termes employés sont des mots de tous les jours. De plus, chaque strophe est semée de notions fortes, cardinales, essentielles : vie, éternité, or, substance, amour, ensemble, baisers, désir, etc., qui soulignent de façon diffuse le caractère authentique de cet amour. Baudelaire, entre autres, utilisait beaucoup cette combinaison de notions essentielles et de musicalité.
La chute, avec ce « moi » au lieu du « toi » des refrains précédents, signifie bien sûr la réciprocité de l’amour. Quant à l’antre du vers précédent, il est à la fois un refuge contre tout le reste (ce qui est bidon, le monde extérieur) et le symbole de la passion dévorante unissant ces deux femmes.
Frappée, rouée de coups, je l’ai toujours été Par cette chienne de vie, gavée de cruauté. Sanglée, la chaîne au cou, peu importe où j’allais Mettre fin à ma vie, voilà ce qu’il fallait.
Mais elle est apparue, fière et resplendissante Tel un ange déchu perdu dans la tourmente. Jamais je n’aurais cru que l’amour existait Qu’il vous tombe dessus, sans même que l’on soit prêt.
Car si du « je » au « nous », il n’y a qu’un seul pas Mourront, seuls, à genoux, ceux qui ne le font pas.