Jambes mêlées cheveux défaits
Doigts se creusant des trous torrides
Toi tu regardes stupéfait
Ma peau blanche et sa peau café
Forcer ton sexe à la déride
Jambes miellées cons indécents
Collés d’amour comme des lèvres
Et toi tout près te caressant
Plus nos soupirs se font pressants
Et plus tu durcis dans la fièvre
Jambes fesses nos muscles vont
Chercher le plaisir aux limites
Du salace nous en avons
Quand toi de tes mains de savon
Violent tu te racles la bite
Jambes en nage et jus mousseurs
De nos corps fourbus hors d’usage
Regards défaits nos deux joues sœurs
Toi te levant guerrier jouisseur
Tu viens gicler sur nos visages
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Catégories : Octosyllabes (8)
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Ça dure longtemps
Catégories : Hexasyllabes (6), Poèmes lus ou chantésEn baissant ma culotte
En posant le fessier
Moment tant apprécié
J’ai le cœur en compote
Et mon ventre se tend
Resserrant l’orifice
Et ça dure longtemps
Des pressions de la masse
Aux lèvres du conduit
Je suis folle je suis
Avec moi face à face
Et mon ventre se tend
Resserrant l’orifice
Et ça dure longtemps
Cependant que transite
Mon gros cadeau fécal
J’imagine amical
L’élan là d’une bite
Et mon ventre se tend
Resserrant l’orifice
Et ça dure longtemps
Je ne lâche mes prises
Qu’après des va-et-vient
Qui me font tant de bien
Qu’on me jurerait prise
Et mon ventre se tend
Resserrant l’orifice
Et ça dure longtemps
Le plaisir se fait double
Non ! dix fois plus grisant
Lorsqu’un homme est présent
Dont l’œil saisi se trouble
Et mon ventre se tend
Resserrant l’orifice
Et ça dure longtemps
Oh ! certes je m’effleure
La fente avec passion
Pendant l’opération
Peu s’en faut que j’en pleure
Et mon ventre se tend
Resserrant l’orifice
Et ça dure longtemps
Oui je vais à la selle
Le visage excité
Puits de perversité
Je compte parmi celles
Dont le ventre se tend
Resserrant l’orifice
Qui chient le cœur battantFabrice Millot a eu la gentillesse d'en faire une chanson !
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Y aura pas de parousie
Catégories : Heptasyllabes (7)Feu nos amours feu nos baises
C’est la fin du film porno
T’as trop longé la falaise
J’ai trop joué les paranos
Feu mes miaulements de chatte
Et l’éclat dont nous brûlions
Quand m’ouvrant à quatre pattes
Je faisais de toi mon lion
Feu nos jeux et nos tringlettes
Feu le retour du bâton
Nous niquions à l’aveuglette
Un avenir en carton
Feu ta lance feu ma mouille
Lorsque l’on se retrouvait
Nos désirs jamais bredouilles
Amoureux à en crever
Feu mes aigres jalousies
Feu tes cris ton vin tes coups
Y aura pas de parousie
Notre vieux drap se découd
Feu notre amour à la fraise
Notre histoire en porte-à-faux
Qu’une ultime fois l’on baise
Pour l’enterrer comme il faut