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Ariadne aux printemps délaissés

Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6)

Sur ton thyrse s’enroule efflorescence
      Mon tendre ventre ému
Volutes veloutées à contre-sens
Cuisses de pêche au charnu qui s’avance

Mords à ce fruit déchirant le feuillage
      Et froisse entre tes doigts
Mes printemps délaissés qui n’envisagent
Qu’avaler dru ton vin blanc de mouillage

Comme le sable accroît notre plaisir
      Comme ton cœur divin
Brûle d’amour et m’ouvre à fleur de cuir
Sur ton thyrse profond je vais jouir

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Commentaires

  • Voici mon vocabulaire enrichi du mot "thyrse" ! Quant au sable, j'ai des doutes concernant son érogénéité.

  • Essaie, tu verras ! :D

  • Chère et charmante Bella,

    J'ai énormément de mal à piger quand vous faites dans l'hermétisme, que vous jouez les disciples au Mallarmé. Mallarmé, qui puait la carogne autant que de la gueule, était un vieil enculé qui se faisait mettre par Verlaine. La pine du vieux satyre en ressortait breneuse jusqu'aux couilles. Chacun ses goûts, mais l'enculé passif a commis quelques-unes des pages les plus incompréhensibles de la poésie. "Intraduisible, même en français", disait Jules Renard.

    C'est joli ce que vous écrivez-là, mais je préfère quand vous vous adonnez au réalisme le plus cru.

    Le bi, quand même.

  • Oups ! Je ne recommencerai plus, Désentripailleur, rangez ce couteau de boucher, SVP !

  • Charmante Bella,

    Encore une fois, ce merdaillon de Désentripailleur a squattérisé en douce mon ordinateur pour déverser insanités et inanités sur vos proses exquises. A mon avis, il est amoureux de vous, amoureux de vous à sa manière : libidineusement. En atteste l'état de sa literie et l'augmentation de ses visites aux dames galantes.

    Pour votre gouverne, sachez, ô Bella, qu'il n'utilise ne joue que du surin, un poinçon avec une fine lame de rasoir. Ainsi, il frappe de taille autant que d'estoc. Le couteau de boucher n'est pas assez maniable et trop lourd. Gare à la tendinite quand on zigouille pendant cinq ou six heures d'affilée ! Encore un détail : sa pine ressemble étrangement à son surin. Si elle fait des dégâts ou procure des oaristys hors du commun ? Nous l'ignorons. Il a seulement un succès incroyable auprès des dames et damoiselles. Allez comprendre.

    Mes hommages.

    Parrain Marcrapule Canaille.

  • Merci pour ces précisions, Parrain. Je me méfierai si jamais il propose de me montrer ses outils. Bises

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