Ariadne aux printemps délaissés (04/09/2024)

Sur ton thyrse s’enroule efflorescence
      Mon tendre ventre ému
Volutes veloutées à contre-sens
Cuisses de pêche au charnu qui s’avance

Mords à ce fruit déchirant le feuillage
      Et froisse entre tes doigts
Mes printemps délaissés qui n’envisagent
Qu’avaler dru ton vin blanc de mouillage

Comme le sable accroît notre plaisir
      Comme ton cœur divin
Brûle d’amour et m’ouvre à fleur de cuir
Sur ton thyrse profond je vais jouir

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