À séparer nos genoux
Il monte une vague en nous
Qui rend nos joues rubicondes
C’est d’offrir au petit monde
La vue de ces laines blondes
Ornant nos sillons de chair
Un délicieux souffle d’air
Nous enveloppe à l’envers
Ces messieurs nous dévisagent
Leurs yeux vont du paysage
De nos prunelles si sages
À nos vulves et nos seins
Tiens ! ma compagne à dessein
Avance un peu le bassin
Et s’écarte plus encore
Le besoin qui nous dévore
S’exsudant de chaque pore
De nos cons se fait épais
Thomas soudain rompt la paix
Du jardin son jonc drapé
D’un film tel un œil humide
Lors Marc aussi se décide
Les voici nus leurs mains vides
Tendues bandées droit vers nous
Et nos cœurs cognent dessous
Nos tétons bleus et turgides
À séparer nos genoux
Au jardin
Catégories : Heptasyllabes (7)
Commentaires
A trop d'exposer, on prend des "risques" ;)
S'ouvrir ou ne pas s'ouvrir, telle est la question !
L'amour est un risque permanent !