Pauvre trou tourné vers l’ailleurs
Qui jamais ne trouva pointure
Aux passe-partout les meilleurs
Tu résistais carne serrure
Il fallait sauter la clôture
Aux passe-partout les meilleurs
Tu n’offrais que langue de chatte
L’orbe de ton monde intérieur
Puits de miroirs aux lueurs mates
Résonnait de cris écarlates
L’orbe de ton monde intérieur
Refusant toujours de paraître
Tombe délaissée des pilleurs
Pauvre trou tourné vers l’ailleurs
Opacité resta sans maître
Monde intérieur
Catégories : Octosyllabes (8)
Commentaires
Pauvre trou tourné vers l’ailleurs
Qui jamais ne trouva pointure...
Quel triste poème que voila ; au point de donner envie de devenir pilleur soi-même ;)
Joliment écrit en tout cas.
Oui, parfois ils sont tristes, ça sort comme ça. :))