Fauve déchaîné je lui mords la chair
Nue dans la touffeur de nos jeux d'alcôve
Certes ça n'est guère un menu casher
Juste ma façon d'aimer l'être cher
Tout en le parant de beaux cercles mauves
Je lui mords le nez je lui mords le bras
Je lui mords la joue et les deux épaules
Je croque son ventre exquisément gras
Puis félin furieux je file plus bas
Et le sens frémir quand mes dents le frôlent
Preste je bondis et happe le cuir
Au bon goût de sel d'une frêle couille
Je tire je gronde il ne peut s'enfuir
Voici la curée oh je vais en jouir
Et ne laisserai rien que la dépouille
Or que vois-je une autre proie apparaît
Bien plus belle encore et plus savoureuse
Pour un bref instant je reste en arrêt
Puis saute dessus pour m'en emparer
Et la gober de ma gueule baveuse
Mon homme glapit quand je mords à cœur
Son morceau de choix mais je le rassure
Notre jungle exhale un parfum de peur
De faim assouvie... et le prédateur
Ronronnant et doux lèche les blessures
Commentaires
Combien d'êtres cohabitent-ils dans dans le cerveau effervescent de Bella pour donner naissance à autant de poèmes ?
Une folie douce... à s'en lécher les babines. !
J'essaie de varier les thèmes et les plaisirs... :)