Le souffle rauque et l'œil béat
Les doigts refermés sur le manche
Il s'étalait sur le méat
Le début d'une larme blanche
Moi tapie et le regardant
Depuis le couloir en silence
J'en avais des rivières dans
Mon petit entonnoir garance
Ô voir mon mec se palucher
Se croyant seul avec sa flûte
Au sein de la chambre à coucher...
De quel cœur enjoué je le scrute !
Quand montent les premiers gémirs
La flotte me dégoutte aux cuisses
Je voudrais hurler mon désir
À l'épier qui se baise en Suisse
Parfois je bondis sur son vit
N'y tenant plus et me l'enfile
Là je voulus qu'il assouvît
Son âpre faim de spermophile
Bien que brûlante de dépit
Je le vis besogner sa pogne
Et s'épandre sur le tapis
... Sauf que là ça m'a mise en rogne
Commentaires
Dans "Jeune et jolie", du sieur Ozon, l'héroïne se caresse à genoux sur son lit, la croupe offerte et superbement écartée. Elle a gardé sa chemisette et sa culotte, mais on aperçoit la naissance du sillon fessier. La porte est entrouverte, le petit frère la regarde, plus avec curiosité que concupiscence. Non ! le concupiscent, le lubrique, le bouc,, c'est moi, gros saligaud, qui s'astique la pine au gland violacé, avant que ne jaillisse un jet de foutre clairet et un grognement de bête en rut.
Cher voyeur, je ne peux que vous encourager dans cet astiquage sain et réconfortant. Onan avait raison! Le nombre de spermatozoïde est si ridiculement élevé au regard de la brièveté de l'existence qu'il serait péché de ne pas en gicler un peu partout, sur tout un.e chacun.e, à la moindre occasion.
Quant au film d'Ozon, il a l'air franchement sympa. :D
Merci de ce jaillissement et bonnes fêtes!