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Femme fatale

Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

Ne vous approchez pas car j'ai le con maudit
Il vaudrait mieux, je crois, me voir guillotinée
Le sort frappe toujours quand je me suis donnée
Ah ! malheur à celui qui m'ôte mon body
 
Faudra-t-il désormais qu'en solo je me brosse
Sans qu'un homme jamais vienne me visiter ?
D'où sort donc ce fléau, cette calamité
Frappant mon orifice aux besoins si féroces ?
 
       Otto est fiché psychopathe
       Depuis qu'il m'a farci la chatte
 
       Jean-René fut retrouvé mort
       Après avoir joui de mon corps
 
       Adriano chopa la peste
       Il m'avait sautée à Trieste
 
       Un bus a fauché Léonard
       Juste au sortir de mon plumard
 
       Si Tom a la tuberculose
       Mon cul est là encore en cause
 
       Rien qu'une nuit à me piner
       Fit d'Alain un homme miné
 
       Mamadou a perdu la tête
       Deux jours après notre levrette
 
       Pierre et Paul tombèrent bien bas
       Au lendemain de nos ébats
 
       Michel qui m'a niquée dimanche
       A un cancer qui se déclenche
 
       L'avion de Jimi s'abîma
       Sitôt que ce gars-là m'aima
 
       Alexandre à présent déprime
       Alors qu'il m'encula en prime
 
       Zacharia se vit covidé
       Dès que nous eûmes coïté
 
       Hervé se brûla la cervelle
       Sa couille était pourtant si belle
 
       Didier mourut d'un infarctus
       Suite à un bref cunnilingus
 
       Théophile après notre baise
       Fila tout droit au Père-Lachaise
 
       On est sans nouvelles d'Yvan
       Qui lui m'enfila par devant
 
       Max se prend pour une éléphante
       Certes sa trompe était bluffante
 
       ...
 
       ...
 
       ...
 
       ...
 
       ...
 
       ...
 
       ...
 
       ...
 
       ...
 
Chers lecteurs et -trices, j’ai laissé de la place pour vous permettre d’ajouter vos distiques... mais en bons octosyllabes, hein, sans quoi la malédiction s’abattra sur vous et vos organes reproducteurs !
 

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Commentaires

  • Raoul est mort d'une overdose
    Après m'avoir fourré le prose

  • Le "prose" ???...
    Génial, je ne connaissais pas ce synonyme argotique de "cul".
    Merci, Éric !

  • Pas de quoi, chère Bella.

  • Les vers, c'est pas mon truc. Je préfère le/la prose.

    Hier soir, sur wannonce.com, j'ai trouvé un décasyllabe qui m'a fait poiler in petto. Allez, soyons pas chiche, voici l'annonce complète :

    "Réguliers (gorges profondes voir sodomies) je suce, tu fumes devant le foot

    publiée par Chienne_suce1

    Cherche plan régulier (pipe, gorge profonde (avale), sodomie, etc.). Fantasme de l'homme noir très bien membré (mais pas réservé qu'aux noirs). Ne reçois pas, échange de photos possibles.
    Soyez sportif, charmant et pas vieux.
    Je suce, tu fumes devant le foot !"

    Aucune chance : je suis pas noir, pas jeune, pas charmant, pas sportif, je fume pas et le foutebolle m'emmerde. En revanche, le vers est impec', non ? 3 +3 + 4, avec césure à la sixième syllabe.

  • Nickel ! La poésie est partout ! :D

  • Hugo aimait trop mon pipi
    Il s'est noyé mais c'est tant pis.

  • C'est toi, Adèle ?

  • - Tu reconnais plus ta Juju, mon Totor d''amour ?

  • - C'est pas vrai ! C'est pas vrai ! C'est pas Juliette, Totorus ! C'est moi, ta Léonie cocuficatrice , que son salaud d'époux a fit jeter en prison.

  • Diable ! mon lectorat vient de tripler de volume...

  • La célébrité arrive. Bientôt, vous ne pourrez plus sortir dans la rue sans être poursuivie par une bande de fanas.

  • Hum... Penser à faire l'acquisition d'une fausse barbe.

  • Madame,

    Nous sommes quelques Huns à aimer profondément vos poèmes luxurieux et -riants. Ne désireriez-vous passer devant la caméra tout en participant aux scénarii de films osés, voire plus, beaucoup plus ?

    Admirativement vôtre.

  • C'est gentil mais non, je ne fais que de la littérature.
    Je me réjouis que mes poèmes vous plaisent.
    Merci !

  • Un délice de plus, et vous voilà liée !

  • Ciel ! c'était vous Stan Lubrick ?!
    Ma petite cervelle pur porc n'avait pas fait le rapprochement.
    Merci pour le lien !
    Demain un poème sur la fessée, à vous dédié.

  • Ah ben non, c'était pas moi du tout. Je suis vaguement lubrique, certes mais c'est tout. Un homonyme !

  • Le mystère s'épaissit (c'est déjà ça...).

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