Dans les moments les plus tendus
Nœuds ou revers de l'existence
Sachons réclamer l'assistance
D'une noix de beurre fondu
En gommant le mal qui nous lance
Elle redore le vécu
Telle une recharge aux accus
Un baume sur les coups de lance
Ouvrons-nous donc aux maux du jour
Sans se refuser le velours
Lubrique de l'humble noisette
Plus c'est gras plus fera risette
La victime dans ce parcours
Du combattant de la zizette
Commentaires
Marlon Brando aurait apprécié.
Ah ah ! tu penses à la scène du Dernier tango à Paris où il taquine le petit trou de la belle Maria Schneider :)
Absolument.
Dans mon recueil "Court, toujours" on peut lire ceci :
LE BEURRE
« Je suis prêt, chérie. Je t'attends...
— Euh... Mon amour... Je suis vraiment désolée, mais... Euh...
— Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?
— Euh... Il n'y a plus de beurre... »
Il lui balança ses cinq doigts dans la figure et lui désigna la porte d'un index tremblant de colère.
Tout en essuyant ses larmes et en se frottant la joue, elle courut jusqu'à l'épicerie. Sa mère l'avait pourtant prévenue : on n'épouse pas impunément le sosie de Marlon Brando.
Bien fait pour cette feignasse infoutue de faire les courses correctement!
Là où c'est pas marrant, c'est que cette scène simulée a traumatisé Maria Schneider qui a sombré ensuite dans la drogue. Fiona Gélin, sa soeur, encore plus belle mais dénuée de talent, a eu une vie de junkie. Apparemment, elle vit toujours.
Comment ça se fait ? C'était pas écrit dans le scénario ? Brando s'est lancé dans une impro ?...
Au reste, peu importe. Si la soeur de Maria a sombré elle aussi dans la drogue sans s'être fait enculer au préalable, ça prouve bien que l'origine de cette addiction est génétique et n'a rien à voir avec le film de Bertolucci.
(Pardonne-leur, Marlon chéri, et reviens visiter mes nuits de temps à autres !)
Pour accroître l'effet de surprise, Bertolucci et Brando n'avaient pas prévenu Maria Schneider de la scène (simulée) de sodomie.
J'ignore tout de la vie sexuelle des soeurs Gélin et, du moment que je ne la partage pas, je m'en fous royalement.
Euh, Bella, savez-vous que Marlon fume les pissenlits par la racine depuis longtemps ?
Mais oui, justement ! Avant il n'avait pas le temps de venir, toujours fourré chez (ou dans) ces salopes d'Elizabeth Taylor (Reflets dans un oeil d'or), Eva Marie Saint (Sur les quais) et autres Vivien Leigh (Un tramway nommé désir)...
Ah ! c'que j'ai souffert...