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L’amour à l’imparfait (du subjonctif)

Catégories : Octosyllabes (8)

Y eut-il femme qui entrevit
Jamais la fausseté du vit ?
 
L'amoureux que sitôt vous fûtes
Arborait une bosse au fute.
Dès l'abord, vous vous attachâtes
Tant à ma bouche qu'à ma chatte.
 
Vous y fourrâtes une bite
Sans concession et les fourbîtes.
Ô la vélocité lapine
Dont faisait montre votre pine !
 
Je m'inquiétais que vous pussiez
Rompre et mon cul et mon pucier ;
À deux doigts même vous mourûtes
De l'insane élan de ce rut.
 
Mais, trop aise que je vous plusse,
Je ne vous en aimais que plus.
Ah ! plût au ciel que je prévisse
Les noirs tréfonds de votre vice,
 
Car, aussitôt que vous le pûtes,
Vous me qualifiâtes de pute,
De morue, de grue, de pétasse,
Bien que souvent je tempêtasse.
 
Quelque dégoût que j'en conçusse
Vous me pressiez : « Tais-toi et suce ! »
D'où voulait-on que je comprisse
Qu'il me faudrait lamper la pisse ?
 
Non, jamais femme n'entrevit
Toute la fausseté du vit.
 

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