Que sa griffe écorche ton sein
Et tu rempliras le silence
De cris en toute vraisemblance
Mêlés de larmes de ricin
Qu'il entre où j'étais seule à paître
Qu'il se glisse entre nos murmures
Aussitôt les heures qui furent
S'enfuiront nues par la fenêtre
Je sais qu'il y a un animal
D'entre les morts qui se réveille
Je sais que nos chemises bâillent
Sur des lèvres par trop vermeilles
Je sais qu'il y a un animal