Aux fellations accourez, solides fellahs !
Que la soie de ma bouche en tétant soit le sas
Vous menant aux fumées d’un céleste au-delà
Trop éphémère, hélas !
Jouir ! splendide don de toutes les Astartés,
Terrassant la douleur mieux que le népenthès !
Je suis celle vivant de membres accouplés,
L’antivierge topless.
Aphrodite sait quels assauts fous je subis,
Combien m’ont retournée, raviné le pubis ;
Mes plis d’intimité luisant tel un rubis,
Je réclame des bis.
Ce soir, garce déesse, il me faut cent héros
Au vit tendu de corne de rhinocéros
Et dans l’œil desquels un seul désir est éclos :
Me forer jusqu’à l’os.
Comment dire non lorsque de beaux garçons nus
Me troussent, ronronnant, et me flairent l’anus ?
Aux stupres nonpareils ces charmes sont tenus
Que je tiens de Vénus.
Oraison de la putain sacrée
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)